Les espaces funéraires de l'habitat groupé des Ruelles à Serris (Seine-et-Marne) du VIIe au XIe siècle. Modes d'inhumation, organisation, gestion et dynamique

Par : Frédérique Blaizot
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  • Nombre de pages573
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids2.52 kg
  • Dimensions21,3 cm × 29,7 cm × 3,5 cm
  • ISBN978-2-35613-207-9
  • EAN9782356132079
  • Date de parution04/01/2018
  • CollectionThanat'Os
  • ÉditeurAusonius

Résumé

Le site des Ruelles, à Serris (Seine-et-Marne), émerge dans le cadre d'une création d'habitats au VIle s. Il débute avec l'implantation d'une ferme domaniale et s'achève au début du XIe s. après une résurgence du pôle de pouvoir au Xe s. L'opération archéologique menée sur 16 hectares, s'inscrit dans un terroir largement exploré par l'archéologie ; elle révèle un habitat groupé bipolaire et un grand ensemble funéraire qui s'est développé autour de deux édifices religieux dont l'un est abandonné à la fin du VIIIe s.
Avec les petits ensembles funéraires dispersés dans l'habitat, les Ruelles comptent un peu plus d'un millier de sépultures. Ce travail a pour objectif de classer et d'étudier les phénomènes taphonomiques du squelette afin d'identifier les architectures funéraires et de comprendre leur évolution (analyse typochronologique). Concernant cet aspect, la synthèse s'accompagne du catalogue analytique exhaustif des sépultures.
Un second volet concerne l'analyse des pratiques funéraires, de manière à mettre en évidence les formes d'organisation sociale qu'elles transcrivent ; cette partie aborde l'analyse du recrutement (sexe et âge au décès) par phases chronologiques, la répartition spatiale des sépultures en fonction des choix architecturaux et du sexe et de l'âge au décès, les formes de regroupements et la gestion matérielle de l'espace, les continuités et les discontinuités spatiales, ainsi que les rapports entretenus par les différentes zones d'inhumation.
Sont enfin discutés la genèse des pôles funéraires, les modalités de leur développement, le rôle des deux édifices religieux, le statut des différents groupes dégagés par l'étude des pratiques funéraires, la relation entre les lieux d'habitat et les espaces sépulcraux, et aussi les modalités de gestion et d'organisation des morts dans ce territoire en prenant en compte les sites fouillés aux alentours.
Ces conclusions s'inscrivent dans les questionnements relatifs à l'organisation et à l'évolution des sociétés rurales du haut Moyen Age.
Le site des Ruelles, à Serris (Seine-et-Marne), émerge dans le cadre d'une création d'habitats au VIle s. Il débute avec l'implantation d'une ferme domaniale et s'achève au début du XIe s. après une résurgence du pôle de pouvoir au Xe s. L'opération archéologique menée sur 16 hectares, s'inscrit dans un terroir largement exploré par l'archéologie ; elle révèle un habitat groupé bipolaire et un grand ensemble funéraire qui s'est développé autour de deux édifices religieux dont l'un est abandonné à la fin du VIIIe s.
Avec les petits ensembles funéraires dispersés dans l'habitat, les Ruelles comptent un peu plus d'un millier de sépultures. Ce travail a pour objectif de classer et d'étudier les phénomènes taphonomiques du squelette afin d'identifier les architectures funéraires et de comprendre leur évolution (analyse typochronologique). Concernant cet aspect, la synthèse s'accompagne du catalogue analytique exhaustif des sépultures.
Un second volet concerne l'analyse des pratiques funéraires, de manière à mettre en évidence les formes d'organisation sociale qu'elles transcrivent ; cette partie aborde l'analyse du recrutement (sexe et âge au décès) par phases chronologiques, la répartition spatiale des sépultures en fonction des choix architecturaux et du sexe et de l'âge au décès, les formes de regroupements et la gestion matérielle de l'espace, les continuités et les discontinuités spatiales, ainsi que les rapports entretenus par les différentes zones d'inhumation.
Sont enfin discutés la genèse des pôles funéraires, les modalités de leur développement, le rôle des deux édifices religieux, le statut des différents groupes dégagés par l'étude des pratiques funéraires, la relation entre les lieux d'habitat et les espaces sépulcraux, et aussi les modalités de gestion et d'organisation des morts dans ce territoire en prenant en compte les sites fouillés aux alentours.
Ces conclusions s'inscrivent dans les questionnements relatifs à l'organisation et à l'évolution des sociétés rurales du haut Moyen Age.