Les élites économiques suisses au XXe siècle
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- Nombre de pages150
- PrésentationBroché
- FormatPoche
- Poids0.215 kg
- Dimensions12,0 cm × 18,5 cm × 0,9 cm
- ISBN978-2-88930-101-0
- EAN9782889301010
- Date de parution08/11/2016
- CollectionFocus
- ÉditeurAlphil éditions
Résumé
En juillet 2015, Tidjane Thiam devenait directeur général du Credit Suisse. La nomination du dirigeant franco-ivoirien a eu un immense écho, un journal parlant même "d'effet Obama" . Une telle nomination aurait été impensable il y a trente ans. Ce livre offre, pour la première fois, une synthèse portant sur l'évolution du profil sociologique des dirigeants économiques et leur organisation collective en Suisse au XXe siècle.
Le goût prononcé de ces derniers pour la discrétion et l'opacité des entreprises ont longtemps entravé toute étude systématique. Deux périodes distinctes se dégagent. Jusqu'aux années 1980, malgré l'expansion internationale des grandes entreprises suisses, leur contrôle restait fermement entre les mains d'élites nationales, dont l'archétype était un homme de nationalité suisse, souvent lié à la famille fondatrice, officier, formé en droit ou en sciences de l'ingénieur, siégeant dans de nombreux conseils d'administration, membre d'organisations patronales et entretenant des liens étroits avec le monde politique.
Depuis les années 1990, la composition et le fonctionnement de ces élites se sont profondément modifiés. L'arrivée de nouveaux dirigeants au parcours cosmopolite, en termes de formation ou de carrière, a diversifié le profil des élites suisses. Cette évolution se répercute sur l'organisation du patronat et ses rapports aux autorités politiques.
Le goût prononcé de ces derniers pour la discrétion et l'opacité des entreprises ont longtemps entravé toute étude systématique. Deux périodes distinctes se dégagent. Jusqu'aux années 1980, malgré l'expansion internationale des grandes entreprises suisses, leur contrôle restait fermement entre les mains d'élites nationales, dont l'archétype était un homme de nationalité suisse, souvent lié à la famille fondatrice, officier, formé en droit ou en sciences de l'ingénieur, siégeant dans de nombreux conseils d'administration, membre d'organisations patronales et entretenant des liens étroits avec le monde politique.
Depuis les années 1990, la composition et le fonctionnement de ces élites se sont profondément modifiés. L'arrivée de nouveaux dirigeants au parcours cosmopolite, en termes de formation ou de carrière, a diversifié le profil des élites suisses. Cette évolution se répercute sur l'organisation du patronat et ses rapports aux autorités politiques.
En juillet 2015, Tidjane Thiam devenait directeur général du Credit Suisse. La nomination du dirigeant franco-ivoirien a eu un immense écho, un journal parlant même "d'effet Obama" . Une telle nomination aurait été impensable il y a trente ans. Ce livre offre, pour la première fois, une synthèse portant sur l'évolution du profil sociologique des dirigeants économiques et leur organisation collective en Suisse au XXe siècle.
Le goût prononcé de ces derniers pour la discrétion et l'opacité des entreprises ont longtemps entravé toute étude systématique. Deux périodes distinctes se dégagent. Jusqu'aux années 1980, malgré l'expansion internationale des grandes entreprises suisses, leur contrôle restait fermement entre les mains d'élites nationales, dont l'archétype était un homme de nationalité suisse, souvent lié à la famille fondatrice, officier, formé en droit ou en sciences de l'ingénieur, siégeant dans de nombreux conseils d'administration, membre d'organisations patronales et entretenant des liens étroits avec le monde politique.
Depuis les années 1990, la composition et le fonctionnement de ces élites se sont profondément modifiés. L'arrivée de nouveaux dirigeants au parcours cosmopolite, en termes de formation ou de carrière, a diversifié le profil des élites suisses. Cette évolution se répercute sur l'organisation du patronat et ses rapports aux autorités politiques.
Le goût prononcé de ces derniers pour la discrétion et l'opacité des entreprises ont longtemps entravé toute étude systématique. Deux périodes distinctes se dégagent. Jusqu'aux années 1980, malgré l'expansion internationale des grandes entreprises suisses, leur contrôle restait fermement entre les mains d'élites nationales, dont l'archétype était un homme de nationalité suisse, souvent lié à la famille fondatrice, officier, formé en droit ou en sciences de l'ingénieur, siégeant dans de nombreux conseils d'administration, membre d'organisations patronales et entretenant des liens étroits avec le monde politique.
Depuis les années 1990, la composition et le fonctionnement de ces élites se sont profondément modifiés. L'arrivée de nouveaux dirigeants au parcours cosmopolite, en termes de formation ou de carrière, a diversifié le profil des élites suisses. Cette évolution se répercute sur l'organisation du patronat et ses rapports aux autorités politiques.