Les élèves transparents. Les arrêts de scolarité avant 16 ans

Par : Maryse Esterle-Hedibel

Formats :

  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay entre le 8 juillet et le 9 juillet
      Cet article sera commandé chez un fournisseur et vous sera envoyé 3 à 6 jours après la date de votre commande.
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages309
  • PrésentationBroché
  • Poids0.56 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 2,0 cm
  • ISBN978-2-85939-973-3
  • EAN9782859399733
  • Date de parution22/03/2007
  • CollectionMétiers de la formation
  • ÉditeurPU du Septentrion

Résumé

C'étaient des élèves ordinaires, dont les résultats scolaires étaient faibles, moyens ou plutôt bons... Ils ont quitté l'école à 13, 14 ou 15 ans. Comment en sont-ils arrivés là ? La situation de ces élèves déscolarisés avant 16 ans illustre-t-elle des " dysfonctionnements " du système scolaire, ou bien est-elle l'expression ultime des logiques de tri et de catégorisation, marquant la persistance des inégalités sociales au sein de l'école ? Fruit d'une recherche de terrain dans des collèges de Roubaix, l'étude de ces processus rend toute la complexité du phénomène et permet de sortir de la recherche de " responsables ", voire de " coupables ", pour en venir à l'enchaînement des interactions entre les protagonistes, dont les points de vues différents se croisent sans se rencontrer. Certains enseignants et directions de collèges ont tenté de sortir de ces logiques d'exclusion, voire d'oubli ou d'abandon. Ils ont " changé de regard " sur l'organisation des établissements scolaires et sur les élèves en risque de déscolarisation. D'autres relations s'établissent avec ces derniers et leurs familles. Ces initiatives et ces démarches, inscrites dans la vie des quartiers, infirment l'idée du fatalisme de l'échec et du déterminisme social, témoignent de la diversité des postures possibles et des points à partir desquels les processus peuvent s'inverser. Ces questions intéressent le débat public, les chercheurs et aussi tous les acteurs, parents, enseignants et autres personnels scolaires.
C'étaient des élèves ordinaires, dont les résultats scolaires étaient faibles, moyens ou plutôt bons... Ils ont quitté l'école à 13, 14 ou 15 ans. Comment en sont-ils arrivés là ? La situation de ces élèves déscolarisés avant 16 ans illustre-t-elle des " dysfonctionnements " du système scolaire, ou bien est-elle l'expression ultime des logiques de tri et de catégorisation, marquant la persistance des inégalités sociales au sein de l'école ? Fruit d'une recherche de terrain dans des collèges de Roubaix, l'étude de ces processus rend toute la complexité du phénomène et permet de sortir de la recherche de " responsables ", voire de " coupables ", pour en venir à l'enchaînement des interactions entre les protagonistes, dont les points de vues différents se croisent sans se rencontrer. Certains enseignants et directions de collèges ont tenté de sortir de ces logiques d'exclusion, voire d'oubli ou d'abandon. Ils ont " changé de regard " sur l'organisation des établissements scolaires et sur les élèves en risque de déscolarisation. D'autres relations s'établissent avec ces derniers et leurs familles. Ces initiatives et ces démarches, inscrites dans la vie des quartiers, infirment l'idée du fatalisme de l'échec et du déterminisme social, témoignent de la diversité des postures possibles et des points à partir desquels les processus peuvent s'inverser. Ces questions intéressent le débat public, les chercheurs et aussi tous les acteurs, parents, enseignants et autres personnels scolaires.