Les dessous de la révolution voltaïque. La mélancolie de la victoire

Par : Lona Charles Ouattara

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  • Nombre de pages464
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.715 kg
  • Dimensions15,0 cm × 24,0 cm × 2,5 cm
  • ISBN978-2-343-12704-0
  • EAN9782343127040
  • Date de parution01/07/2017
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Excepté quelques rares pays comme le Sénégal, l'Afrique noire est malade de son armée. L'irruption éhontée de cette dernière sur la scène politique démontre à souhait son manque de formation, son impréparation à faire face à ses devoirs et obligations, son immaturité, et son manque de professionnalisme. Le complexe d'infériorité déguisé en complexe de supériorité de ses cadres vis-à-vis de leurs homologues civils participe de cette fuite en avant inacceptable.
L'on est par exemple fier de se réclamer du statut militaire tout en abhorrant servir l'armée. Dès lors, les subterfuges tels que "l'armée regorge de compétences qui demandent à être mis au service de la nation" sont légion. Dans une telle posture, ni l'armée n'est commandée, ni les postes civiles usurpées ne sont bien gérés. La compétence réelle manque tout simplement. En très grand mal d'imposture, les pseudo-intellectuels et les intellectuels faussaires aident l'armée dans cette forfaiture permanente, notamment sous la révolution sankariste.
Ils aident à sa politisation, toute chose qui reste contraire aux règles de neutralité qu'elle se doit d'observer de manière stricte. L'armée ne peut et ne doit être partisane en créant ou en adhérant à un parti politique sous peine de remettre en cause le contrat social. La démocratie est à ce prix car, les partis politiques sont, par essence, partisans et cause de division de la société, si des règles précises ne gouvernent leur mode de fonctionnement.
Le verbe latin "partire" ne signifie-t-il pas diviser ?
Excepté quelques rares pays comme le Sénégal, l'Afrique noire est malade de son armée. L'irruption éhontée de cette dernière sur la scène politique démontre à souhait son manque de formation, son impréparation à faire face à ses devoirs et obligations, son immaturité, et son manque de professionnalisme. Le complexe d'infériorité déguisé en complexe de supériorité de ses cadres vis-à-vis de leurs homologues civils participe de cette fuite en avant inacceptable.
L'on est par exemple fier de se réclamer du statut militaire tout en abhorrant servir l'armée. Dès lors, les subterfuges tels que "l'armée regorge de compétences qui demandent à être mis au service de la nation" sont légion. Dans une telle posture, ni l'armée n'est commandée, ni les postes civiles usurpées ne sont bien gérés. La compétence réelle manque tout simplement. En très grand mal d'imposture, les pseudo-intellectuels et les intellectuels faussaires aident l'armée dans cette forfaiture permanente, notamment sous la révolution sankariste.
Ils aident à sa politisation, toute chose qui reste contraire aux règles de neutralité qu'elle se doit d'observer de manière stricte. L'armée ne peut et ne doit être partisane en créant ou en adhérant à un parti politique sous peine de remettre en cause le contrat social. La démocratie est à ce prix car, les partis politiques sont, par essence, partisans et cause de division de la société, si des règles précises ne gouvernent leur mode de fonctionnement.
Le verbe latin "partire" ne signifie-t-il pas diviser ?
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