Les crimes contre l'humanité et le principe du "self-executing"
Par :Formats :
- Paiement en ligne :
- Livraison à domicile ou en point Mondial Relay entre le 24 juin et le 26 juinCet article sera commandé chez un fournisseur et vous sera envoyé 3 à 6 jours après la date de votre commande.
- Retrait Click and Collect en magasin gratuit
- Livraison à domicile ou en point Mondial Relay entre le 24 juin et le 26 juin
- Réservation en ligne avec paiement en magasin :
- Indisponible pour réserver et payer en magasin
- Nombre de pages398
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.622 kg
- Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 2,1 cm
- ISBN978-2-14-028944-6
- EAN9782140289446
- Date de parution26/09/2022
- ÉditeurL'Harmattan
- PréfacierAdama Dieng
- PréfacierAhmadou Tall
Résumé
Evoquer les crimes contre l'humanité et le principe du self-executing, c'est entrer de plein pied dans un thème d'actualité qui a retenu l'attention dans beaucoup de pays, dans des contextes particuliers, avec des personnes déterminées, actrices comme victimes, clairement identifiées. Cependant, un principe de base domine les différences et controverses liées à l'applicabilité directe. Il s'agit du caractère auto-exécutoire (self-executing) du traité. Un instrument est considéré comme tel, lorsque la norme internationale est suffisamment claire et précise pour conférer des droits ou des obligations aux particuliers dans l'ordre juridique interne, sans que les Etats aient à adopter de mesures d'exécution. Le self-executing devrait être un moyen efficace pour lutter contre l'impunité et exhorter les Etats à jouer pleinement leur rôle de garants de la protection des droits de l'Homme. Il faudrait donc repenser la compétence des juridictions nationales pour connaitre de l'infraction de crime contre l'humanité devenue courante. Il convient également de revenir au principe du self-executing, gage d'efficacité pour une sanction efficiente. Recourir aux lois d'adaptation, c'est prendre le risque d'une impunité graduelle, au détriment d'une justice universelle. C'est donner la possibilité aux Etats de faire voter des lois fantaisistes afin de mettre en branle la machine humaine de justice.
Evoquer les crimes contre l'humanité et le principe du self-executing, c'est entrer de plein pied dans un thème d'actualité qui a retenu l'attention dans beaucoup de pays, dans des contextes particuliers, avec des personnes déterminées, actrices comme victimes, clairement identifiées. Cependant, un principe de base domine les différences et controverses liées à l'applicabilité directe. Il s'agit du caractère auto-exécutoire (self-executing) du traité. Un instrument est considéré comme tel, lorsque la norme internationale est suffisamment claire et précise pour conférer des droits ou des obligations aux particuliers dans l'ordre juridique interne, sans que les Etats aient à adopter de mesures d'exécution. Le self-executing devrait être un moyen efficace pour lutter contre l'impunité et exhorter les Etats à jouer pleinement leur rôle de garants de la protection des droits de l'Homme. Il faudrait donc repenser la compétence des juridictions nationales pour connaitre de l'infraction de crime contre l'humanité devenue courante. Il convient également de revenir au principe du self-executing, gage d'efficacité pour une sanction efficiente. Recourir aux lois d'adaptation, c'est prendre le risque d'une impunité graduelle, au détriment d'une justice universelle. C'est donner la possibilité aux Etats de faire voter des lois fantaisistes afin de mettre en branle la machine humaine de justice.