Prix André Dubreuil du premier roman
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  • Nombre de pages187
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.12 kg
  • Dimensions11,0 cm × 17,8 cm × 1,2 cm
  • ISBN978-2-07-276502-5
  • EAN9782072765025
  • Date de parution07/06/2018
  • CollectionFolio
  • ÉditeurGallimard

Résumé

"Ton grand-père est communiste. Un vrai, te dit-on plusieurs fois et tu comprends qu'il y en a aussi des faux. C'est comme avec les Barbie et les baskets Nike, qu'on peut trouver en vrai uniquement si on possède des relations de très haut niveau. Les tiennes sont Fausses. Les Barbie, tu t'en fous, sauf que Constantza en a une vraie et ça te rend un peu furieuse. Constantza a un autre grand avantage : elle a une mère en Grèce alors que la tienne reste à la maison. De ce fait découlent quelques autres, de plus en plus déplaisants : a) elle peut voyager à l'étranger, b) elle a un éléphant doré et surtout c) une vraie Barbie. Une chose te rassure dans ces moments de tristes constats : à l'âge de sept ans, elle n'a aucun idéal précis ni aucune vocation noble comme toi. Iouri Gagarine, elle s'en fout, elle se contente de jouer avec sa vraie Barbie et son faux grand-père qui n'est même pas communiste".
"Ton grand-père est communiste. Un vrai, te dit-on plusieurs fois et tu comprends qu'il y en a aussi des faux. C'est comme avec les Barbie et les baskets Nike, qu'on peut trouver en vrai uniquement si on possède des relations de très haut niveau. Les tiennes sont Fausses. Les Barbie, tu t'en fous, sauf que Constantza en a une vraie et ça te rend un peu furieuse. Constantza a un autre grand avantage : elle a une mère en Grèce alors que la tienne reste à la maison. De ce fait découlent quelques autres, de plus en plus déplaisants : a) elle peut voyager à l'étranger, b) elle a un éléphant doré et surtout c) une vraie Barbie. Une chose te rassure dans ces moments de tristes constats : à l'âge de sept ans, elle n'a aucun idéal précis ni aucune vocation noble comme toi. Iouri Gagarine, elle s'en fout, elle se contente de jouer avec sa vraie Barbie et son faux grand-père qui n'est même pas communiste".

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1 Coup de cœur
de nos libraires
Mélanie - 3Decitre Annemasse
5/5
Choc littéraire ou historique ?
C’est l’histoire d’une petite fille en Bulgarie, tout commence quand elle a 7 ans, et tout se termine pendant son adolescence. Entre le début et la fin ? Amitiés, pauvreté, chute du mur de Berlin, fin du communisme. Sa ville va vivre un changement historique : implantation du McDo, des sex-shop, développement de la mafia, écroulement des mythes, découverte de Nirvana. Tout en vivant tous ces événements de plein fouet, notre jeune héroïne se cherche, monte des missions spéciales pour devenir astronaute, puis chanteuse grunch, essaie de comprendre pourquoi son vrai grand-père communiste vaut mieux que tous ces politiciens. Avec une écriture naïve et enfantine au début, Elitza Gueorguieva fait évoluer cette petite fille ignorante en une jeune fille curieuse et assurée à la fin. Le style littéraire est complètement original et met en valeur l’évolution psychologique du personnage. Un petit OVNI à la fois drôle et dépitant.
C’est l’histoire d’une petite fille en Bulgarie, tout commence quand elle a 7 ans, et tout se termine pendant son adolescence. Entre le début et la fin ? Amitiés, pauvreté, chute du mur de Berlin, fin du communisme. Sa ville va vivre un changement historique : implantation du McDo, des sex-shop, développement de la mafia, écroulement des mythes, découverte de Nirvana. Tout en vivant tous ces événements de plein fouet, notre jeune héroïne se cherche, monte des missions spéciales pour devenir astronaute, puis chanteuse grunch, essaie de comprendre pourquoi son vrai grand-père communiste vaut mieux que tous ces politiciens. Avec une écriture naïve et enfantine au début, Elitza Gueorguieva fait évoluer cette petite fille ignorante en une jeune fille curieuse et assurée à la fin. Le style littéraire est complètement original et met en valeur l’évolution psychologique du personnage. Un petit OVNI à la fois drôle et dépitant.
  • bulgarie
  • chute du mur de Berlin
  • communisme
  • révolution démocratique

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5/5
sur 1 note dont 1 avis lecteur
5/5
RECOMMANDÉ PAR CULTURE-CHRONIQUE
On peut être d’origine bulgare, vivre en France depuis une quinzaine d’années et publier un premier roman tout à fait prometteur. “ Les cosmonautes ne font que passer” examine avec malice et tendresse les transformations que va subir la Bulgarie au moment de l’effondrement du bloc soviétique. A travers le regard plein de naïveté d'une petite fille, dont le grand-père est un communiste pur et dur, le lecteur découvre un monde qui a été englouti depuis déjà deux décennies. Quand on est un bon communiste de l’Est on rêve même en rouge : on imagine par exemple qu’on est Iouri Gagarine ou Valentina Tereshkova. Mais quand la démocratie bulgare perd son épithète « populaire » la petite fille va découvrir des glissements surprenants sur le plan idéologique. « Ta grand-mère n’est plus du tout communiste à la grande sidération de ton grand-père qui, lui, le devient de plus en plus : l’abîme entre deux est désormais considérable. Tandis qu’il lit régulièrement le journal « Parole », ta grand mère décide de se tourner vers Dieu, devenu de nouveau légal grâce à la démocratie. Elle achète une bible grande et noire pour les adultes et une spéciale pour toi, plus coloré et simple, que ta mère regarde d’un air désapprobateur, quoique… » Tout tient dans ce « quoique ». Elitza Gueorguie parvient à décrire cette transition avec une bonne dose d’humour. Huit années où le pays du camarade Jivkov va passer du Coop Cola au Coca Cola, du communisme à un capitalisme ultra-libéral, du monde des apparatchiks à celui des mafieux. L’écrivain parvient à travers des chapitres courts et rythmés à reconstituer l’histoire de cette décennie qui vit les pays communistes perdre un idéal certes bancal et insatisfaisant pour les habits du roi nu. Certaines formules en disent long sur les désillusions de l’époque. Elitza Gueorguieva nous offre une vision sans concession sur la fin du communisme bulgare mais la tendresse qui imprègne chacune de ses lignes fait de ce roman une œuvre profondément humaniste. Archibald PLOOM (CULTURE-CHRONIQUE.COM)
On peut être d’origine bulgare, vivre en France depuis une quinzaine d’années et publier un premier roman tout à fait prometteur. “ Les cosmonautes ne font que passer” examine avec malice et tendresse les transformations que va subir la Bulgarie au moment de l’effondrement du bloc soviétique. A travers le regard plein de naïveté d'une petite fille, dont le grand-père est un communiste pur et dur, le lecteur découvre un monde qui a été englouti depuis déjà deux décennies. Quand on est un bon communiste de l’Est on rêve même en rouge : on imagine par exemple qu’on est Iouri Gagarine ou Valentina Tereshkova. Mais quand la démocratie bulgare perd son épithète « populaire » la petite fille va découvrir des glissements surprenants sur le plan idéologique. « Ta grand-mère n’est plus du tout communiste à la grande sidération de ton grand-père qui, lui, le devient de plus en plus : l’abîme entre deux est désormais considérable. Tandis qu’il lit régulièrement le journal « Parole », ta grand mère décide de se tourner vers Dieu, devenu de nouveau légal grâce à la démocratie. Elle achète une bible grande et noire pour les adultes et une spéciale pour toi, plus coloré et simple, que ta mère regarde d’un air désapprobateur, quoique… » Tout tient dans ce « quoique ». Elitza Gueorguie parvient à décrire cette transition avec une bonne dose d’humour. Huit années où le pays du camarade Jivkov va passer du Coop Cola au Coca Cola, du communisme à un capitalisme ultra-libéral, du monde des apparatchiks à celui des mafieux. L’écrivain parvient à travers des chapitres courts et rythmés à reconstituer l’histoire de cette décennie qui vit les pays communistes perdre un idéal certes bancal et insatisfaisant pour les habits du roi nu. Certaines formules en disent long sur les désillusions de l’époque. Elitza Gueorguieva nous offre une vision sans concession sur la fin du communisme bulgare mais la tendresse qui imprègne chacune de ses lignes fait de ce roman une œuvre profondément humaniste. Archibald PLOOM (CULTURE-CHRONIQUE.COM)
Odyssée des filles de l'Est
Elitza Gueorguieva
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