Les Corbeaux contre la calotte. La lutte anticléricale par l'image à la "Belle Epoque"

Par : Guillaume Doizy

Formats :

  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay entre le 16 juillet et le 30 juillet
      Cet article sera commandé chez un fournisseur et vous sera expédié 2 à 4 semaines après la date de votre commande.
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages166
  • PrésentationBroché
  • Poids0.305 kg
  • Dimensions14,0 cm × 21,0 cm × 1,5 cm
  • ISBN978-2-914980-47-0
  • EAN9782914980470
  • Date de parution02/06/2007
  • ÉditeurLibertaires (Les Editions)

Résumé

Les Corbeaux contre la calotte? En avril 1905, en pleine discussion de la loi de séparation des Eglises et de l'Etat parait en France la revue anticléricale illustrée Les Corbeaux. Elle s'inscrit dans une dynamique déjà bien engagée de la part de tout un milieu social (et pas seulement en France), qui voit dans la caricature une arme formidable pour réduire l'influence de l'Eglise catholique sur les consciences. La caricature et le rire contre le clergé sont alors considérés comme des outils de propagande, que le lecteur inorganisé ou le militant diffusent sous toutes formes de supports : journaux, affiches, papillons volants, tracts, cartes postales, etc. L'image satirique envahit l'espace public, s'affiche sur les palissades des rues, est distribuée lors des manifestations ou à la sortie du métro (eh oui, déjà!), circule de main en main, se vend à la criée sur les marchés. Le journal Les Corbeaux, d'abord fondé en Belgique puis en France a la particularité de compter parmi ses rédacteurs des membres de l'Association Nationale des Libres Penseurs de France (ANLPF). Ainsi de 1905 à la fin de l'année 1909, aux côtés de l'Assiette au Beurre, de La Calotte, mais aussi de partis politiques, d'associations libres penseuses ou rationalistes et de syndicats révolutionnaires, la revue illustrée participe au formidable combat engagé contre "la calotte". Pour ce faire, elle élabore une rhétorique radicale et blasphématoire qui nous fascine encore aujourd'hui par son inventivité, sa virulence et l'actualité de son engagement.
Les Corbeaux contre la calotte? En avril 1905, en pleine discussion de la loi de séparation des Eglises et de l'Etat parait en France la revue anticléricale illustrée Les Corbeaux. Elle s'inscrit dans une dynamique déjà bien engagée de la part de tout un milieu social (et pas seulement en France), qui voit dans la caricature une arme formidable pour réduire l'influence de l'Eglise catholique sur les consciences. La caricature et le rire contre le clergé sont alors considérés comme des outils de propagande, que le lecteur inorganisé ou le militant diffusent sous toutes formes de supports : journaux, affiches, papillons volants, tracts, cartes postales, etc. L'image satirique envahit l'espace public, s'affiche sur les palissades des rues, est distribuée lors des manifestations ou à la sortie du métro (eh oui, déjà!), circule de main en main, se vend à la criée sur les marchés. Le journal Les Corbeaux, d'abord fondé en Belgique puis en France a la particularité de compter parmi ses rédacteurs des membres de l'Association Nationale des Libres Penseurs de France (ANLPF). Ainsi de 1905 à la fin de l'année 1909, aux côtés de l'Assiette au Beurre, de La Calotte, mais aussi de partis politiques, d'associations libres penseuses ou rationalistes et de syndicats révolutionnaires, la revue illustrée participe au formidable combat engagé contre "la calotte". Pour ce faire, elle élabore une rhétorique radicale et blasphématoire qui nous fascine encore aujourd'hui par son inventivité, sa virulence et l'actualité de son engagement.