Dessins assassins ou la corrosion antisémite en Europe (1886-1945). Collection d'Arthur Langerman

Par : Stéphane Grimaldi, Guillaume Doizy
  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay entre le 1 juillet et le 4 juillet
      Cet article sera commandé chez un fournisseur et vous sera envoyé 3 à 6 jours après la date de votre commande.
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages216
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.758 kg
  • Dimensions18,2 cm × 24,6 cm × 1,6 cm
  • ISBN978-2-213-70585-9
  • EAN9782213705859
  • Date de parution03/01/2018
  • ÉditeurFayard

Résumé

"L'image antijuive fonctionne comme un miroir : l'antisémite accuse en fait sa cible de ses propres ambitions, de sa propre barbarie : alors que les nazis veulent conquérir l'Europe, la propagande se focalise sur le "Juif monde" ; alors que les nazis exterminent les Juifs, ils sont décrits comme voulant détruire l'Allemagne et la civilisation ; alors que les nazis spolient et exproprient les Juifs, le dessinateur prête aux Juifs une richesse et une puissance inégalées ; alors que les nazis assassinent les Juifs, l'image antisémite les montre on ne peut plus vivants...
Les images antisémites ne parlent pas des Juifs, mais de ce que sont les antisémites eux-mêmes, de leurs trois grandes obsessions : le pouvoir, l'argent et l'identité (la race). Dans cette période de guerre, la barbarisation graphique du visage du juif imaginaire traduit cette radicalisation de l'antisémitisme vers la totale déshumanisation des Juifs, vers son absolue négation", G.D. Ce livre est publié à l'initiative du Mémorial de Caen et a été coordonné par son directeur général, Stéphane Grimaldi, et Guillaume Doizy, historien de la caricature.
Il est le produit de la collaboration de plusieurs historiens avec Arthur Langerman, soucieux de faire connaître sa collection, unique au monde.
"L'image antijuive fonctionne comme un miroir : l'antisémite accuse en fait sa cible de ses propres ambitions, de sa propre barbarie : alors que les nazis veulent conquérir l'Europe, la propagande se focalise sur le "Juif monde" ; alors que les nazis exterminent les Juifs, ils sont décrits comme voulant détruire l'Allemagne et la civilisation ; alors que les nazis spolient et exproprient les Juifs, le dessinateur prête aux Juifs une richesse et une puissance inégalées ; alors que les nazis assassinent les Juifs, l'image antisémite les montre on ne peut plus vivants...
Les images antisémites ne parlent pas des Juifs, mais de ce que sont les antisémites eux-mêmes, de leurs trois grandes obsessions : le pouvoir, l'argent et l'identité (la race). Dans cette période de guerre, la barbarisation graphique du visage du juif imaginaire traduit cette radicalisation de l'antisémitisme vers la totale déshumanisation des Juifs, vers son absolue négation", G.D. Ce livre est publié à l'initiative du Mémorial de Caen et a été coordonné par son directeur général, Stéphane Grimaldi, et Guillaume Doizy, historien de la caricature.
Il est le produit de la collaboration de plusieurs historiens avec Arthur Langerman, soucieux de faire connaître sa collection, unique au monde.