Les Classes Moyennes Dans La Barbarie. Essai De Geopolitique
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- Nombre de pages185
- PrésentationBroché
- Poids0.315 kg
- Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 1,5 cm
- ISBN2-913907-26-1
- EAN9782913907263
- Date de parution13/03/2003
- CollectionL'envers du décor
- ÉditeurBalzac éditeur
Résumé
Aujourd'hui, dans les pays riches, les classes moyennes sont prédominantes et cautionnent une démocratie fondée sur l'État moderne ou l'État-nation. Cependant, elles ressemblent de plus en plus aux " derniers hommes " de Nietzsche. Dans leurs " Territoires-Coquilles-Hommes ", qui forment des réseaux ouatés, sans idéal et déconnectés de la vie politique, elles laissent s'installer une sorte de barbarie douce où la propension au spectacle supplée l'engagement. Or le capitalisme des pays riches, pourtant triomphant après la " chute des murs ", est contrarié par les perspectives démographiques. Demain, il sera donc obligé de relancer l'immigration, notamment à partir du Sud où les conditions de vie deviennent de plus en plus difficiles. Mais ces immigrés, souvent très pauvres, ne seront toujours pas davantage intégrés et renforceront la misère des ghettos urbains. L'insécurité et la violence feront alors naître une barbarie féroce, que les classes moyennes subiront sans être capables d'y remédier.
Finalement, nos démocraties prospères seront remises en cause... Le monde basculera-t-il ? Assistera-t-on aux prémices de la " post-humanité " ? S'agira-t-il plutôt de quelque " éternel retour " qui se jouera de l'histoire, en s'inspirant du cycle d'Aristote (démocratie, oligarchie, tyrannie) ? Cet essai tente d'y répondre, jusqu'en l'année 2070, au moment où Théo poursuit l'œuvre de son grand-père, disparu depuis plus de vingt ans.
Aujourd'hui, dans les pays riches, les classes moyennes sont prédominantes et cautionnent une démocratie fondée sur l'État moderne ou l'État-nation. Cependant, elles ressemblent de plus en plus aux " derniers hommes " de Nietzsche. Dans leurs " Territoires-Coquilles-Hommes ", qui forment des réseaux ouatés, sans idéal et déconnectés de la vie politique, elles laissent s'installer une sorte de barbarie douce où la propension au spectacle supplée l'engagement. Or le capitalisme des pays riches, pourtant triomphant après la " chute des murs ", est contrarié par les perspectives démographiques. Demain, il sera donc obligé de relancer l'immigration, notamment à partir du Sud où les conditions de vie deviennent de plus en plus difficiles. Mais ces immigrés, souvent très pauvres, ne seront toujours pas davantage intégrés et renforceront la misère des ghettos urbains. L'insécurité et la violence feront alors naître une barbarie féroce, que les classes moyennes subiront sans être capables d'y remédier.
Finalement, nos démocraties prospères seront remises en cause... Le monde basculera-t-il ? Assistera-t-on aux prémices de la " post-humanité " ? S'agira-t-il plutôt de quelque " éternel retour " qui se jouera de l'histoire, en s'inspirant du cycle d'Aristote (démocratie, oligarchie, tyrannie) ? Cet essai tente d'y répondre, jusqu'en l'année 2070, au moment où Théo poursuit l'œuvre de son grand-père, disparu depuis plus de vingt ans.