[la naissance du monde]
Une naissance est toujours un moment unique, il paraît, on dit que c'est merveilleux, on dit que c'est un évènement et que des évènements comme ça dans une vie, il n'y en n'a pas des masses, soit. Donc, une naissance, une maison d'édition Le bruit du monde, un évènement suivi de félicitations et de bravo, c'est un bien joli bébé que vous nous avez mis au monde. Parce que oui, le bébé est bien beau, graphiquement, confortablement, scripturalement, etc. Une maison qui naît ça vient avec plusieurs textes. Dont celui-ci Les choses que nous avons vues d'Hanna Bervoets, que j'ai eu la chance d'avoir lu. Parce qu'en guise d'entrée en matière, ce texte il se pose là. A la fois très actuel parce qu'il est question de celles et ceux qui modèrent le web, qui balaient les saloperies de ceux et celles qui se croient permis de foutre n'importe quoi en ligne. Et universel, aussi. Parce que c'est une histoire d'amour - pas facile d'aimer quand l'écran que tu dois surveiller te tâche le regard et te fusille le cerveau - comment peut-on aimer quand le monde que l'on traite apparaît dans sa plus terrible laideur ? Et surtout, pourquoi doit-on continuer d'aimer pour ne pas perdre les pédales, pour continuer à y croire. Ce roman d'Hanna Bervoets vient de loin, il porte en lui une puissance, un vœu, un coeur et une vision acérée de notre société contemporaine. Il parle à l'intérieur de nous, aux petites simagrées que fait notre conscience quand elle se pose trop de questions.
Donc, une naissance.
Dans les règles de l'art.
Avec emphase, on dirait : merci à la littérature et à ceux qui la font et la transmettent, merci à tout ce monde : éditeurs, écrivains et traducteurs !
Avec pudeur, on dirait : faut que tu lises ce livre, il est extra.
[la naissance du monde]
Une naissance est toujours un moment unique, il paraît, on dit que c'est merveilleux, on dit que c'est un évènement et que des évènements comme ça dans une vie, il n'y en n'a pas des masses, soit. Donc, une naissance, une maison d'édition Le bruit du monde, un évènement suivi de félicitations et de bravo, c'est un bien joli bébé que vous nous avez mis au monde. Parce que oui, le bébé est bien beau, graphiquement, confortablement, scripturalement, etc. Une maison qui naît ça vient avec plusieurs textes. Dont celui-ci Les choses que nous avons vues d'Hanna Bervoets, que j'ai eu la chance d'avoir lu. Parce qu'en guise d'entrée en matière, ce texte il se pose là. A la fois très actuel parce qu'il est question de celles et ceux qui modèrent le web, qui balaient les saloperies de ceux et celles qui se croient permis de foutre n'importe quoi en ligne. Et universel, aussi. Parce que c'est une histoire d'amour - pas facile d'aimer quand l'écran que tu dois surveiller te tâche le regard et te fusille le cerveau - comment peut-on aimer quand le monde que l'on traite apparaît dans sa plus terrible laideur ? Et surtout, pourquoi doit-on continuer d'aimer pour ne pas perdre les pédales, pour continuer à y croire. Ce roman d'Hanna Bervoets vient de loin, il porte en lui une puissance, un vœu, un coeur et une vision acérée de notre société contemporaine. Il parle à l'intérieur de nous, aux petites simagrées que fait notre conscience quand elle se pose trop de questions.
Donc, une naissance.
Dans les règles de l'art.
Avec emphase, on dirait : merci à la littérature et à ceux qui la font et la transmettent, merci à tout ce monde : éditeurs, écrivains et traducteurs !
Avec pudeur, on dirait : faut que tu lises ce livre, il est extra.