Les champs de la Shoah. L'extermination des Juifs en Union soviétique occupée, 1941-1944
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- Nombre de pages622
- PrésentationBroché
- FormatPoche
- Poids0.334 kg
- Dimensions11,1 cm × 18,0 cm × 2,6 cm
- ISBN978-2-38388-001-1
- EAN9782383880011
- Date de parution07/09/2022
- CollectionHistoire
- ÉditeurAlpha
- PréfacierPatrick Desbois
Résumé
A la veille de l'invasion allemande du 22 juin 1941, l'Union soviétique comptait environ 5 millions d'habitants juifs, dont plus de 2 millions furent victimes de la politique génocidaire nazie. La plupart d'entre eux furent fusillés au bord de fosses, tandis que d'autres périrent de la faim, du froid, du typhus ou asphyxiés dans des camions à gaz. Ce génocide sur les terres de l'Est se distingua par le fait que les bourreaux allèrent aux victimes, les principales unités responsables des massacres – Einsatzgruppen, bataillons de police, Waffen-SS, Wehrmacht – étant mobiles.
Cette histoire s'ancre dans un territoire, un quotidien, une proximité. De la forêt de Ponary au ravin de Babi Yar, de la plage de Š??de aux tranchées antichars de Moguilev, les campagnes soviétiques devinrent un vaste cimetière. Ce livre est l'aboutissement de plus de dix années de recherche. La démarche choisie est celle d'une histoire à hauteur d'homme, dans la mesure où nombre d'individus furent impliqués de près ou de loin dans la machine génocidaire, du bourreau à la victime, en passant par les innombrables voisins, situés dans cette zone grise qu'il faut encore préciser tant les comportements furent complexes.
Marie Moutier-Bitan relate ainsi la fin d'un monde : au sortir de la guerre, des villages entiers ne comptèrent plus aucun Juif, les ronces engloutirent bientôt les pierres tombales, puis aucune trace tangible des anciens habitants ne subsista.
Cette histoire s'ancre dans un territoire, un quotidien, une proximité. De la forêt de Ponary au ravin de Babi Yar, de la plage de Š??de aux tranchées antichars de Moguilev, les campagnes soviétiques devinrent un vaste cimetière. Ce livre est l'aboutissement de plus de dix années de recherche. La démarche choisie est celle d'une histoire à hauteur d'homme, dans la mesure où nombre d'individus furent impliqués de près ou de loin dans la machine génocidaire, du bourreau à la victime, en passant par les innombrables voisins, situés dans cette zone grise qu'il faut encore préciser tant les comportements furent complexes.
Marie Moutier-Bitan relate ainsi la fin d'un monde : au sortir de la guerre, des villages entiers ne comptèrent plus aucun Juif, les ronces engloutirent bientôt les pierres tombales, puis aucune trace tangible des anciens habitants ne subsista.
A la veille de l'invasion allemande du 22 juin 1941, l'Union soviétique comptait environ 5 millions d'habitants juifs, dont plus de 2 millions furent victimes de la politique génocidaire nazie. La plupart d'entre eux furent fusillés au bord de fosses, tandis que d'autres périrent de la faim, du froid, du typhus ou asphyxiés dans des camions à gaz. Ce génocide sur les terres de l'Est se distingua par le fait que les bourreaux allèrent aux victimes, les principales unités responsables des massacres – Einsatzgruppen, bataillons de police, Waffen-SS, Wehrmacht – étant mobiles.
Cette histoire s'ancre dans un territoire, un quotidien, une proximité. De la forêt de Ponary au ravin de Babi Yar, de la plage de Š??de aux tranchées antichars de Moguilev, les campagnes soviétiques devinrent un vaste cimetière. Ce livre est l'aboutissement de plus de dix années de recherche. La démarche choisie est celle d'une histoire à hauteur d'homme, dans la mesure où nombre d'individus furent impliqués de près ou de loin dans la machine génocidaire, du bourreau à la victime, en passant par les innombrables voisins, situés dans cette zone grise qu'il faut encore préciser tant les comportements furent complexes.
Marie Moutier-Bitan relate ainsi la fin d'un monde : au sortir de la guerre, des villages entiers ne comptèrent plus aucun Juif, les ronces engloutirent bientôt les pierres tombales, puis aucune trace tangible des anciens habitants ne subsista.
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Marie Moutier-Bitan relate ainsi la fin d'un monde : au sortir de la guerre, des villages entiers ne comptèrent plus aucun Juif, les ronces engloutirent bientôt les pierres tombales, puis aucune trace tangible des anciens habitants ne subsista.
A propos de Marie Moutier-Bitan
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