Le silence des Harkis
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- Nombre de pages238
- PrésentationBroché
- Poids0.3 kg
- Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 1,8 cm
- ISBN2-7384-7864-6
- EAN9782738478641
- Date de parution02/06/1999
- CollectionHistoire et perspectives médit
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
Plus de trente-cinq ans après la fin de la guerre d'Algérie, la population franco-musulmane rapatriée (F.M.R.) ne peut être considérée comme une communauté. A ce sujet, la première partie de cet ouvrage présente la biographie d'une vingtaine d'enfants de harkis rencontrés en Alsace et dans le Vaucluse. Après avoir souligné l'extrême hétérogénéité de ses membres, la seconde partie décrit cette même population au regard de son rapport complexe à l'égard du passé. Elle traite de la mémoire paternelle et des silences qui continuent à planer au sein de la plupart de ces familles. La troisième partie s'ouvre sur l'évocation des ouvrages ayant contribué à la longue et difficile réhabilitation de ces anciens supplétifs de l'armée française. Elle évoque ensuite les modalités de l'instrumentalisation d'une mémoire collective ayant contribué au passage de cette population d'une image de coupable à celle de victime. La quatrième et dernière partie interroge l'identité problématique des enfants de F.M.R. Après plusieurs générations, on peut se dire fille ou fils de harki, on peut encore être désigné ou s'autodésigner comme harki. Autant de cas de figures que de stratégies individuelles visant respectivement à mettre en avant un aspect caché de son identité, à stigmatiser, ou à restaurer sa dignité.
Plus de trente-cinq ans après la fin de la guerre d'Algérie, la population franco-musulmane rapatriée (F.M.R.) ne peut être considérée comme une communauté. A ce sujet, la première partie de cet ouvrage présente la biographie d'une vingtaine d'enfants de harkis rencontrés en Alsace et dans le Vaucluse. Après avoir souligné l'extrême hétérogénéité de ses membres, la seconde partie décrit cette même population au regard de son rapport complexe à l'égard du passé. Elle traite de la mémoire paternelle et des silences qui continuent à planer au sein de la plupart de ces familles. La troisième partie s'ouvre sur l'évocation des ouvrages ayant contribué à la longue et difficile réhabilitation de ces anciens supplétifs de l'armée française. Elle évoque ensuite les modalités de l'instrumentalisation d'une mémoire collective ayant contribué au passage de cette population d'une image de coupable à celle de victime. La quatrième et dernière partie interroge l'identité problématique des enfants de F.M.R. Après plusieurs générations, on peut se dire fille ou fils de harki, on peut encore être désigné ou s'autodésigner comme harki. Autant de cas de figures que de stratégies individuelles visant respectivement à mettre en avant un aspect caché de son identité, à stigmatiser, ou à restaurer sa dignité.