Le Sens Du Beau. Aux Origines De La Culture Contemporaine, Suivi D'Un Debat Ferry / Sollers Sur L'Art Contemporain

Par : Luc Ferry

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  • Nombre de pages237
  • PrésentationRelié
  • Poids0.995 kg
  • Dimensions20,1 cm × 26,6 cm × 1,8 cm
  • ISBN2-7022-0512-7
  • EAN9782702205129
  • Date de parution08/10/1998
  • ÉditeurCercle d'Art

Résumé

Comment vivre bien sans la beauté, sans la multiplicité des symboles et des significations qu'elle offre à nos méditations, à nos conversations ? " Des goûts et des couleurs on ne discute pas ", prétend la sagesse des nations... et pourtant, ajoutait Nietzsche, on ne fait que cela ! Sans doute, mais cependant pas depuis toujours... dans l'Antiquité, la question des critères du Beau ne se posait guère. L'œuvre d'art possédait une certaine objectivité, définie par sa capacité d'incarner à notre échelle les propriétés harmonieuses de l'Ordre du monde, du grand Tout cosmique. Elle s'imposait donc aux hommes comme un " microcosme ", doué de qualités incontestables. Le Moyen Age reconduira cette conviction que l'art a pour fonction de mettre en œuvre dans un matériau sensible une vérité supérieure et extérieure à l'humanité, celle de la splendeur des attributs divins. Il faut attendre le XVIIe siècle pour qu'advienne la " Révolution du goût " : l'idée qu'il existe au plus intime du cœur humain un sens du beau et que l'œuvre a pour vocation, non plus d'incarner une vérité, cosmique ou divine, mais de plaire à la sensibilité des êtres humains. Et c'est au XVIIIe siècle, sur fond de cette première laïcisation de la culture, que la philosophie de l'art prendra la forme d'une théorie de la sensibilité, d'une esthétique. L'œuvre n'apparaît plus comme le reflet d'un univers transcendant, mais comme une création de part en part réalisée par et pour les êtres humains. L'auteur et le spectateur, le génie et son réceptacle, deviennent ainsi les deux visages inséparables de cette subjectivisation de la beauté. C'est de cette singulière mutation, à l'origine de toute la culture moderne, que le présent livre tente de retracer l'histoire et de dégager les enjeux. Plus largement, il vise à éclairer nos débats actuels en les situant dans la perspective globale de la sécularisation du monde, de " l'humanisation du divin ".
Comment vivre bien sans la beauté, sans la multiplicité des symboles et des significations qu'elle offre à nos méditations, à nos conversations ? " Des goûts et des couleurs on ne discute pas ", prétend la sagesse des nations... et pourtant, ajoutait Nietzsche, on ne fait que cela ! Sans doute, mais cependant pas depuis toujours... dans l'Antiquité, la question des critères du Beau ne se posait guère. L'œuvre d'art possédait une certaine objectivité, définie par sa capacité d'incarner à notre échelle les propriétés harmonieuses de l'Ordre du monde, du grand Tout cosmique. Elle s'imposait donc aux hommes comme un " microcosme ", doué de qualités incontestables. Le Moyen Age reconduira cette conviction que l'art a pour fonction de mettre en œuvre dans un matériau sensible une vérité supérieure et extérieure à l'humanité, celle de la splendeur des attributs divins. Il faut attendre le XVIIe siècle pour qu'advienne la " Révolution du goût " : l'idée qu'il existe au plus intime du cœur humain un sens du beau et que l'œuvre a pour vocation, non plus d'incarner une vérité, cosmique ou divine, mais de plaire à la sensibilité des êtres humains. Et c'est au XVIIIe siècle, sur fond de cette première laïcisation de la culture, que la philosophie de l'art prendra la forme d'une théorie de la sensibilité, d'une esthétique. L'œuvre n'apparaît plus comme le reflet d'un univers transcendant, mais comme une création de part en part réalisée par et pour les êtres humains. L'auteur et le spectateur, le génie et son réceptacle, deviennent ainsi les deux visages inséparables de cette subjectivisation de la beauté. C'est de cette singulière mutation, à l'origine de toute la culture moderne, que le présent livre tente de retracer l'histoire et de dégager les enjeux. Plus largement, il vise à éclairer nos débats actuels en les situant dans la perspective globale de la sécularisation du monde, de " l'humanisation du divin ".
Luc Ferry
Né le 3 janvier 1951 dans la région parisienne, Luc Ferry est agrégé de philosophie et docteur en sciences politiques. Il a été ministre de la Jeunesse et de l’Education nationale de Jean-Pierre Raffarin entre mai 2002 et mars 2004 et a ainsi pu constater les limites du système éducatif français sans toutefois parvenir à y remédier malgré des propositions concrètes. Il est aussi l’auteur d’une trentaine d’essais dans lesquels il présente la philosophie comme une "doctrine du salut" puisque seule capable de répondre aux grandes questions existentielles, concurrençant en cela les doctrines religieuses. On peut citer : "Philosophie politique", 3 volumes parus entre 1984 et 1985, "Le nouvel ordre écologique" Prix Medicis essai en 1992, et, en 1996, "L’homme-Dieu ou le sens de la vie" qui a reçu le Prix littéraire des Droits de l’Homme. Plus récemment il a publié un ouvrage intitulé "révolution de l'amour ; pour une spiritualité laïque" et en 2011 "L'anticonformiste".
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