Le salaire de la vie. Notre travail coûte trop cher, disent-ils
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- Nombre de pages200
- PrésentationBroché
- Poids0.244 kg
- Dimensions14,0 cm × 20,5 cm × 1,6 cm
- ISBN978-2-35949-190-6
- EAN9782359491906
- Date de parution16/01/2014
- ÉditeurDon Quichotte
Résumé
Dès que le bateau tangue, nous sommes les premiers à être jetés par-dessus bord. A écouter les experts : notre travail "coûte trop cher". On ne sortirait de la crise qu'en sacrifiant le petit peuple dont ils oublient qu'il participe plus qu'à son tour à la création de richesses d'une entreprise ou d'un pays. je voudrais connaître le responsable politique qui a compris la pénibilité de notre travail et évalué son prix réel.
Celui que nous payons cash tous les jours. Le salaire de nos vies. Ici, je voulais témoigner des mensonges, des incohérences et du coût humain de tous ces plans censés sauvegarder l'emploi et qui ne font que broyer nos vies". 12 juillet 2012. M Varin, président du directoire de PSA, premier constructeur automobile français, annonçait la fermeture du site d'Aulnay et la suppression de milliers de postes dans le groupe.
Après leur avoir promis que le site resterait ouvert et que la priorité était de préserver leurs emplois, les ouvriers d'Aulnay sont priés d'aller voir ailleurs. Une entreprise qui ferme, c'est presque une banalité par les temps qui courent. Mais un emploi industriel, c'est comme un arbre après la tempête, vite déraciné et plus difficile à faire repousser. Alors Gigi et ses camarades ont décidé de se battre.
Cette histoire est emblématique de bien des fermetures d'usines et d'entreprises, ou des nombreux PSE qui chaque semaine viennent grossir les rangs de Pôle emploi. Cette histoire pourrait tout aussi bien être racontée par celles et ceux dont on a supprimé ou dont on supprimera le travail, et dont la vie vaudrait moins que les profits.
Celui que nous payons cash tous les jours. Le salaire de nos vies. Ici, je voulais témoigner des mensonges, des incohérences et du coût humain de tous ces plans censés sauvegarder l'emploi et qui ne font que broyer nos vies". 12 juillet 2012. M Varin, président du directoire de PSA, premier constructeur automobile français, annonçait la fermeture du site d'Aulnay et la suppression de milliers de postes dans le groupe.
Après leur avoir promis que le site resterait ouvert et que la priorité était de préserver leurs emplois, les ouvriers d'Aulnay sont priés d'aller voir ailleurs. Une entreprise qui ferme, c'est presque une banalité par les temps qui courent. Mais un emploi industriel, c'est comme un arbre après la tempête, vite déraciné et plus difficile à faire repousser. Alors Gigi et ses camarades ont décidé de se battre.
Cette histoire est emblématique de bien des fermetures d'usines et d'entreprises, ou des nombreux PSE qui chaque semaine viennent grossir les rangs de Pôle emploi. Cette histoire pourrait tout aussi bien être racontée par celles et ceux dont on a supprimé ou dont on supprimera le travail, et dont la vie vaudrait moins que les profits.
Dès que le bateau tangue, nous sommes les premiers à être jetés par-dessus bord. A écouter les experts : notre travail "coûte trop cher". On ne sortirait de la crise qu'en sacrifiant le petit peuple dont ils oublient qu'il participe plus qu'à son tour à la création de richesses d'une entreprise ou d'un pays. je voudrais connaître le responsable politique qui a compris la pénibilité de notre travail et évalué son prix réel.
Celui que nous payons cash tous les jours. Le salaire de nos vies. Ici, je voulais témoigner des mensonges, des incohérences et du coût humain de tous ces plans censés sauvegarder l'emploi et qui ne font que broyer nos vies". 12 juillet 2012. M Varin, président du directoire de PSA, premier constructeur automobile français, annonçait la fermeture du site d'Aulnay et la suppression de milliers de postes dans le groupe.
Après leur avoir promis que le site resterait ouvert et que la priorité était de préserver leurs emplois, les ouvriers d'Aulnay sont priés d'aller voir ailleurs. Une entreprise qui ferme, c'est presque une banalité par les temps qui courent. Mais un emploi industriel, c'est comme un arbre après la tempête, vite déraciné et plus difficile à faire repousser. Alors Gigi et ses camarades ont décidé de se battre.
Cette histoire est emblématique de bien des fermetures d'usines et d'entreprises, ou des nombreux PSE qui chaque semaine viennent grossir les rangs de Pôle emploi. Cette histoire pourrait tout aussi bien être racontée par celles et ceux dont on a supprimé ou dont on supprimera le travail, et dont la vie vaudrait moins que les profits.
Celui que nous payons cash tous les jours. Le salaire de nos vies. Ici, je voulais témoigner des mensonges, des incohérences et du coût humain de tous ces plans censés sauvegarder l'emploi et qui ne font que broyer nos vies". 12 juillet 2012. M Varin, président du directoire de PSA, premier constructeur automobile français, annonçait la fermeture du site d'Aulnay et la suppression de milliers de postes dans le groupe.
Après leur avoir promis que le site resterait ouvert et que la priorité était de préserver leurs emplois, les ouvriers d'Aulnay sont priés d'aller voir ailleurs. Une entreprise qui ferme, c'est presque une banalité par les temps qui courent. Mais un emploi industriel, c'est comme un arbre après la tempête, vite déraciné et plus difficile à faire repousser. Alors Gigi et ses camarades ont décidé de se battre.
Cette histoire est emblématique de bien des fermetures d'usines et d'entreprises, ou des nombreux PSE qui chaque semaine viennent grossir les rangs de Pôle emploi. Cette histoire pourrait tout aussi bien être racontée par celles et ceux dont on a supprimé ou dont on supprimera le travail, et dont la vie vaudrait moins que les profits.