Le Royaume-Uni à l'épreuve de la crise 1970-1979

Par : Gilles Leydier

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  • Nombre de pages238
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.408 kg
  • Dimensions16,5 cm × 24,0 cm × 1,5 cm
  • ISBN978-2-340-01437-4
  • EAN9782340014374
  • Date de parution09/08/2016
  • CollectionCAPES/Agrégation
  • ÉditeurEllipses

Résumé

Les années 1970 sont dominées au Royaume-Uni par la problématique de la "crise". Multiforme, celle-ci renvoie tout à la fois à de graves difficultés économiques, à un climat social fait de tensions et d'affrontements, à une instabilité et une polarisation politiques grandissantes, enfin à une forme d'impuissance récurrente des gouvernements successifs. Elle est également manifeste par la présence d'une quasi-guerre civile sur le territoire britannique à travers les "troubles" nord-irlandais.
Elle s'illustre aussi par la multiplication des interrogations identitaires sur la "britannicité" une fois la page de la décolonisation tournée, et qui s'expriment tout autant par le renouveau nationaliste dans la "périphérie celtique", dans la relation compliquée à l'Europe ou autour des modalités du vivre ensemble au sein de la société multiculturelle émergente. Les élites et les médias vont s'interroger sans fin sur le "British disease", et les rhétoriques du "déclin" et de "l'éclatement" du pays, voire du "no future", vont faire florès, faisant écho à une perception extérieure selon laquelle le Royaume-Uni aurait remplacé l'ancien Empire ottoman dans le rôle de "l'homme malade de l'Europe".
Si les discours pessimistes, aux accents parfois "fin de siècle", dominent la période c'est parce que celle-ci clôt un cycle bien balisé fait de deux décennies et demie de croissance économique, de progrès social et de relative stabilité politique, pour ouvrir sur une ère nouvelle aux contours flous et pleine d'incertitudes. La fin de ce que l'on a appelé le "consensus" social-démocrate et keynésien, forgé après la Seconde Guerre mondiale, apparaît progressivement manifeste, mais le nouvel ordre social est encore en gestation.
Les années 1970 constituent une période charnière autour de laquelle s'articule l'histoire britannique contemporaine.
Les années 1970 sont dominées au Royaume-Uni par la problématique de la "crise". Multiforme, celle-ci renvoie tout à la fois à de graves difficultés économiques, à un climat social fait de tensions et d'affrontements, à une instabilité et une polarisation politiques grandissantes, enfin à une forme d'impuissance récurrente des gouvernements successifs. Elle est également manifeste par la présence d'une quasi-guerre civile sur le territoire britannique à travers les "troubles" nord-irlandais.
Elle s'illustre aussi par la multiplication des interrogations identitaires sur la "britannicité" une fois la page de la décolonisation tournée, et qui s'expriment tout autant par le renouveau nationaliste dans la "périphérie celtique", dans la relation compliquée à l'Europe ou autour des modalités du vivre ensemble au sein de la société multiculturelle émergente. Les élites et les médias vont s'interroger sans fin sur le "British disease", et les rhétoriques du "déclin" et de "l'éclatement" du pays, voire du "no future", vont faire florès, faisant écho à une perception extérieure selon laquelle le Royaume-Uni aurait remplacé l'ancien Empire ottoman dans le rôle de "l'homme malade de l'Europe".
Si les discours pessimistes, aux accents parfois "fin de siècle", dominent la période c'est parce que celle-ci clôt un cycle bien balisé fait de deux décennies et demie de croissance économique, de progrès social et de relative stabilité politique, pour ouvrir sur une ère nouvelle aux contours flous et pleine d'incertitudes. La fin de ce que l'on a appelé le "consensus" social-démocrate et keynésien, forgé après la Seconde Guerre mondiale, apparaît progressivement manifeste, mais le nouvel ordre social est encore en gestation.
Les années 1970 constituent une période charnière autour de laquelle s'articule l'histoire britannique contemporaine.