Grand prix Madame Figaro Roman étranger
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  • Nombre de pages572
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.29 kg
  • Dimensions10,9 cm × 17,8 cm × 2,3 cm
  • ISBN978-2-7578-4125-9
  • EAN9782757841259
  • Date de parution06/03/2014
  • CollectionPoints
  • ÉditeurPoints
  • TraducteurOlivier Deparis

Résumé

Une fille et deux garçons. Sur le campus de Brown comme ailleurs, il y en a un de trop. Madeleine aime le brillant Leonard et rêve déjà de leur futur radieux d'intellectuels talentueux. Mais Leonard est fragile, imprévisible, Madeleine est constamment sur le qui-vive. Avec Mitchell, le prétendant idéal, la vie serait simple ; pourtant Madeleine est réticente. Faut-il se marier par amour ?
Une fille et deux garçons. Sur le campus de Brown comme ailleurs, il y en a un de trop. Madeleine aime le brillant Leonard et rêve déjà de leur futur radieux d'intellectuels talentueux. Mais Leonard est fragile, imprévisible, Madeleine est constamment sur le qui-vive. Avec Mitchell, le prétendant idéal, la vie serait simple ; pourtant Madeleine est réticente. Faut-il se marier par amour ?

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1 Coup de cœur
de nos libraires
FabienDecitre Part-Dieu
1/5
The Marriage Plot
Eugenides a peut-être fait une tentative pour écrire son propre roman sur le mariage, dans la lignée des romans du XIXème, en l’ancrant dans l’Amérique des années 80 ? Durant un cours de sémiotique, Madeleine développe une obsession malsaine pour les Fragments d’un discours amoureux de Barthes, « ce livre, au lieu de dissiper ses fantasmes sur l’amour, les avait renforcés », cela a-t’il eu un effet comparable sur Eugenides ? Il raconte l’histoire d’un trio d’étudiants, une femme, deux hommes, et elle choisissant l’un plutôt que l’autre. Les personnages, leurs sentiments, sont décrits de manière un peu trop froide et clinique ; la description de la maladie de Léonard (maniaco-dépressif) reste réaliste de bout en bout, mais on y assiste passivement, à distance (Léonard évoque une expérience mystique autour d’une planète du système solaire, pourquoi ne pas l’avoir décrite en détails, quitte à déstabiliser le lecteur ? quel dommage !, il manque ici l’audace d’un Terrence Malick, pour le cinéma, et son Tree of Life qui aborde un peu le même genre de sujet en épargnant pas le spectateur), les sentiments de Madeleine, dans sa vaine tentative de le guérir, nous laisse peu à peu indifférent, le parcours spirituel de Mitchell, l’amoureux éconduit, tourne lui aussi en rond. Au final, le lecteur se retrouve sur la touche, le livre n’est pas mal écrit, les références littéraires sont très intéressantes, les personnages ont un côté attachants, mais on reste de bout en bout des observateurs frustrés, ils restent justement des personnages de papier. Ici, même l’humour est acide… Après une lecture, et même relecture de Middlesex, j’avais beaucoup d’attentes sur ce nouveau roman. Deux expériences de lecture opposée, j’ai pourtant adoré certains passages, le souffle n’y ait pas, l’ensemble s’essouffle peu à peu, retombe et nous laisse avec des regrets. Il y avait tant de feu, de drôlerie et d’émotion dans son précédent roman, énorme déception.
Eugenides a peut-être fait une tentative pour écrire son propre roman sur le mariage, dans la lignée des romans du XIXème, en l’ancrant dans l’Amérique des années 80 ? Durant un cours de sémiotique, Madeleine développe une obsession malsaine pour les Fragments d’un discours amoureux de Barthes, « ce livre, au lieu de dissiper ses fantasmes sur l’amour, les avait renforcés », cela a-t’il eu un effet comparable sur Eugenides ? Il raconte l’histoire d’un trio d’étudiants, une femme, deux hommes, et elle choisissant l’un plutôt que l’autre. Les personnages, leurs sentiments, sont décrits de manière un peu trop froide et clinique ; la description de la maladie de Léonard (maniaco-dépressif) reste réaliste de bout en bout, mais on y assiste passivement, à distance (Léonard évoque une expérience mystique autour d’une planète du système solaire, pourquoi ne pas l’avoir décrite en détails, quitte à déstabiliser le lecteur ? quel dommage !, il manque ici l’audace d’un Terrence Malick, pour le cinéma, et son Tree of Life qui aborde un peu le même genre de sujet en épargnant pas le spectateur), les sentiments de Madeleine, dans sa vaine tentative de le guérir, nous laisse peu à peu indifférent, le parcours spirituel de Mitchell, l’amoureux éconduit, tourne lui aussi en rond. Au final, le lecteur se retrouve sur la touche, le livre n’est pas mal écrit, les références littéraires sont très intéressantes, les personnages ont un côté attachants, mais on reste de bout en bout des observateurs frustrés, ils restent justement des personnages de papier. Ici, même l’humour est acide… Après une lecture, et même relecture de Middlesex, j’avais beaucoup d’attentes sur ce nouveau roman. Deux expériences de lecture opposée, j’ai pourtant adoré certains passages, le souffle n’y ait pas, l’ensemble s’essouffle peu à peu, retombe et nous laisse avec des regrets. Il y avait tant de feu, de drôlerie et d’émotion dans son précédent roman, énorme déception.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3.5/5
sur 22 notes dont 4 avis lecteurs
Jane Austen, la religion & les autres
3 personnages principaux, 3 voix narratives. Un triangle amoureux --qui n'en est pas vraiment un- se croisent, se séparent et se retrouvent du début jusqu'à la fin de leur parcours universitaire. Un roman qui s'attache avant tout à la psychologie des personnages, leurs connaissances comme un passage de nouveaux savoirs pour nous lecteurs. L'histoire est simple et vieille comme le monde : que vais-je faire de ma vie ? Ai-je fait les bons choix ? Doit-on rester ensemble ? Je recommande à tous ceux qui ont aimé Tom Wolfe, David Lodge et les autres grands auteurs de romans universitaires.
3 personnages principaux, 3 voix narratives. Un triangle amoureux --qui n'en est pas vraiment un- se croisent, se séparent et se retrouvent du début jusqu'à la fin de leur parcours universitaire. Un roman qui s'attache avant tout à la psychologie des personnages, leurs connaissances comme un passage de nouveaux savoirs pour nous lecteurs. L'histoire est simple et vieille comme le monde : que vais-je faire de ma vie ? Ai-je fait les bons choix ? Doit-on rester ensemble ? Je recommande à tous ceux qui ont aimé Tom Wolfe, David Lodge et les autres grands auteurs de romans universitaires.
  • XXe siècle
  • Etats-Unis
  • inde
  • apprentissage
  • Vibrant
  • Madeleine
  • Léonard et Mitchell
Roman du triangle amoureux
Dans l’Amérique des années 1980, une fille et deux garçons sont sur le point de recevoir leur diplôme sur le campus de Brown. Madeleine, passionnée de littérature et surtout de romans de l’époque victorienne, étudie la question du mariage dans le roman anglais. Le jour de la remise des diplômes, elle renoue avec Mitchell, étudiant en théologie, qu’elle a repoussé quelques temps auparavant et se retrouve au chevet de Léonard, son ex-petit ami maniaco-dépressif. Madeleine se retrouve au cœur d’un dilemme : doit-elle choisir le brillant et ténébreux Léonard ou bien Mitchell, le prétendant idéal ? Le roman du mariage est le deuxième roman de Jeffrey Eugenides que je lis. Ma première découverte avec cet auteur a eu lieu autour de Virgin Suicides. J’avais adoré ce film et avais naturellement voulu découvrir ses origines. Je pense que mon amour pour le film m’a empêchée d’aimer le roman. Malgré tout, j’avais trouvé le style de l’auteur intéressant. Je n’ai donc pas lu son chef-d’œuvre Middlesex. Une fois encore, je suis séduite par le style de l’auteur. Par sa capacité à décrire avec finesse ses personnages et à les mettre en scène, son roman m’a fait penser à Freedom de Jonathan Franzen. J’aime particulièrement les romans « campus », tout simplement parce que je me rêve moi-même étudiante à Yale ! Ici, le cadre permet à l’auteur de nous offrir tout un tas de références littéraires de façon subtile et documentée : on croise entre autres Jane Austen, Roland Barthes, Saint-Augustin,… Mais les trois personnages doivent apprendre à vivre avec leur temps et se détacher de ces grands noms. Madeleine tombe de haut quand elle découvre qu’en épousant Léonard, elle épouse sa maladie. Léonard, quant à lui, est sans arrêt sur un fil, se raccrochant désespérément à Madeleine, qui n’avait pas envisagé son entrée dans le monde des adultes de cette manière. De son côté Mitchell est en quête de spiritualité. Il cherche surtout à oublier Madeleine après avoir déjà essuyé quelques refus. Les descriptions des personnages de Jeffrey Eugenides sont assez cliniques, pourtant il parvient à les rendre vivants et surtout humains, avec leurs qualités mais surtout leurs failles. Plus qu’un « roman du mariage », il s’agit d’un « roman d’amours ». Le thème du triangle amoureux a été vu et revu mais l’auteur réussit à le prendre sous un angle nouveau. Il n’y a qu’un couple dans ce livre : Madeleine et Léonard. Mitchell gravite autour, vit seul ses propres sentiments. Parfois évidemment, et sinon ce ne serait pas un triangle, Mitchell et Madeleine se rapprochent mais comme nous ne sommes pas dans un roman Harlequin une histoire d’amour ne vient pas en chasser une autre. Mitchell semble représenter les aspirations réelles de Madeleine, tandis que Léonard est du côté du fantasme, du danger, de la rébellion. Là encore, on tiendrait le scénario idéal pour un mauvais roman à l’eau de rose si l’auteur ne dépassait pas cet intrigue basique pour dire plus, pour raconter une époque (les années 1980 aux Etats-Unis), pour confronter des idéaux à une réalité plus cruelle. Madeleine n’est pas une héroïne romantique, elle est un personnage ancré dans son époque, saisie à une étape charnière de sa vie (la fin de l’université) qui va devoir faire un choix. Il y a malgré tout quelques longueurs dans ce livre, notamment lors de certaines étapes du cheminement spirituel de Mitchell. Son voyage à travers l’Europe puis l’Asie est beaucoup mieux raconté et plus offre plus d’intérêt. En résumé, je conseille cette lecture, car l’auteur parvient très vite à nous entraîner dans son récit. Les personnages sont parfois insupportables, preuve qu’ils sont réalistes. Les sentiments sont décrits de manière chirurgicale mais sont rendus avec beaucoup de justesse.
Dans l’Amérique des années 1980, une fille et deux garçons sont sur le point de recevoir leur diplôme sur le campus de Brown. Madeleine, passionnée de littérature et surtout de romans de l’époque victorienne, étudie la question du mariage dans le roman anglais. Le jour de la remise des diplômes, elle renoue avec Mitchell, étudiant en théologie, qu’elle a repoussé quelques temps auparavant et se retrouve au chevet de Léonard, son ex-petit ami maniaco-dépressif. Madeleine se retrouve au cœur d’un dilemme : doit-elle choisir le brillant et ténébreux Léonard ou bien Mitchell, le prétendant idéal ? Le roman du mariage est le deuxième roman de Jeffrey Eugenides que je lis. Ma première découverte avec cet auteur a eu lieu autour de Virgin Suicides. J’avais adoré ce film et avais naturellement voulu découvrir ses origines. Je pense que mon amour pour le film m’a empêchée d’aimer le roman. Malgré tout, j’avais trouvé le style de l’auteur intéressant. Je n’ai donc pas lu son chef-d’œuvre Middlesex. Une fois encore, je suis séduite par le style de l’auteur. Par sa capacité à décrire avec finesse ses personnages et à les mettre en scène, son roman m’a fait penser à Freedom de Jonathan Franzen. J’aime particulièrement les romans « campus », tout simplement parce que je me rêve moi-même étudiante à Yale ! Ici, le cadre permet à l’auteur de nous offrir tout un tas de références littéraires de façon subtile et documentée : on croise entre autres Jane Austen, Roland Barthes, Saint-Augustin,… Mais les trois personnages doivent apprendre à vivre avec leur temps et se détacher de ces grands noms. Madeleine tombe de haut quand elle découvre qu’en épousant Léonard, elle épouse sa maladie. Léonard, quant à lui, est sans arrêt sur un fil, se raccrochant désespérément à Madeleine, qui n’avait pas envisagé son entrée dans le monde des adultes de cette manière. De son côté Mitchell est en quête de spiritualité. Il cherche surtout à oublier Madeleine après avoir déjà essuyé quelques refus. Les descriptions des personnages de Jeffrey Eugenides sont assez cliniques, pourtant il parvient à les rendre vivants et surtout humains, avec leurs qualités mais surtout leurs failles. Plus qu’un « roman du mariage », il s’agit d’un « roman d’amours ». Le thème du triangle amoureux a été vu et revu mais l’auteur réussit à le prendre sous un angle nouveau. Il n’y a qu’un couple dans ce livre : Madeleine et Léonard. Mitchell gravite autour, vit seul ses propres sentiments. Parfois évidemment, et sinon ce ne serait pas un triangle, Mitchell et Madeleine se rapprochent mais comme nous ne sommes pas dans un roman Harlequin une histoire d’amour ne vient pas en chasser une autre. Mitchell semble représenter les aspirations réelles de Madeleine, tandis que Léonard est du côté du fantasme, du danger, de la rébellion. Là encore, on tiendrait le scénario idéal pour un mauvais roman à l’eau de rose si l’auteur ne dépassait pas cet intrigue basique pour dire plus, pour raconter une époque (les années 1980 aux Etats-Unis), pour confronter des idéaux à une réalité plus cruelle. Madeleine n’est pas une héroïne romantique, elle est un personnage ancré dans son époque, saisie à une étape charnière de sa vie (la fin de l’université) qui va devoir faire un choix. Il y a malgré tout quelques longueurs dans ce livre, notamment lors de certaines étapes du cheminement spirituel de Mitchell. Son voyage à travers l’Europe puis l’Asie est beaucoup mieux raconté et plus offre plus d’intérêt. En résumé, je conseille cette lecture, car l’auteur parvient très vite à nous entraîner dans son récit. Les personnages sont parfois insupportables, preuve qu’ils sont réalistes. Les sentiments sont décrits de manière chirurgicale mais sont rendus avec beaucoup de justesse.
Critique de Hélène bibliothécaire
Une plongée très évocatrice et minutieusement décrite dans l'Amérique des années 80, où l'on suit avec délectation la vie de trois étudiants qui, tout en essayant de passer à l'âge adulte, établissent entre eux un tirangle amoureux. Jane Austen n'est pas loin... Chaque point de vue est exploré, ce qui bouscule l chronologie mais rajoute un éclairage passionnanat à tous les évènements de l'histoire. Un grand roman américain !
Une plongée très évocatrice et minutieusement décrite dans l'Amérique des années 80, où l'on suit avec délectation la vie de trois étudiants qui, tout en essayant de passer à l'âge adulte, établissent entre eux un tirangle amoureux. Jane Austen n'est pas loin... Chaque point de vue est exploré, ce qui bouscule l chronologie mais rajoute un éclairage passionnanat à tous les évènements de l'histoire. Un grand roman américain !
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