"Le Roman de Monsieur Sylvestre" (1378). La Geste des Bretons en Italie, par Guillaume de La Penne, suivi de la Membrance du pape Clément VII

Par : Jean-Michel Cauneau, Dominique Philippe
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  • Nombre de pages369
  • PrésentationRelié
  • FormatGrand Format
  • Poids1.515 kg
  • Dimensions22,0 cm × 28,0 cm × 2,6 cm
  • ISBN978-2-7535-8780-9
  • EAN9782753587809
  • Date de parution23/02/2023
  • CollectionSources médiévales d'histoire
  • ÉditeurPU Rennes
  • PréfacierMarc-Edouard Gautier

Résumé

Révélé au XVIIIe siècle par les bénédictins de Saint-Maur, sous le titre Gestes des Bretons en Italie, le texte du manuscrit 549 de la Bibliothèque municipale d'Angers intéressa d'autant plus les historiens de la Bretagne qu'une erreur de la première édition leur fit chercher son auteur en Cornouaille. Pourtant, le chevalier Guillaume de La Penne - et non La Pérenne, comme on le crut longtemps - était un authentique Angevin des confins du Maine. Rien d'étonnant à une époque, celle de la guerre de Cent Ans, où les "Grandes Compagnies" passaient vite pour bretonnes, même si elles intégraient des "soudoyers" venus d'autres provinces. A la fin des années 1370, Guillaume de La Penne et son chef le Briochin Sylvestre Budes, soldats de fortune en quête d'employeur avec d'autres Bretons nullement concernés par le retour de Jean IV dans son duché, s'enrôlèrent au service d'une autre reconquête : celle de ses terres italiennes par le pape d'Avignon Grégoire XI. Une affaire vouée à l'échec et source d'une future catastrophe pour l'Eglise : le Grand Schisme. Mais c'est ce que choisit de narrer le chevalier de La Penne dans un "roman" d'une plume brute de fonderie, mais en vers, à la gloire de son héros "Monsour Silvestre" . Histoire d'une chevauchée aux allures d'errance dont l'issue - en avait-elle ? - n'est pas contée, à moins qu'elle ait été perdue. C'est que Guillaume de La Penne avait aussi un autre projet, peut-être plus téméraire : rien moins que défendre devant la sainte Trinité l'élection schismatique de l'antipape Clément VII. Il fit donc, encore en vers, une Membrance de la création du pape Clément, restée inédite jusqu'à la présente édition. Le Roman et La Membrance de Guillaume de La Penne sont ici transcrits d'après les deux manuscrits conservés, et pour la première fois présentés, traduits, annotés et illustrés. Avec le soutien de la Société d'histoire et d'archéologie de Bretagne/ Fédération des sociétés historiques de Bretagne
Révélé au XVIIIe siècle par les bénédictins de Saint-Maur, sous le titre Gestes des Bretons en Italie, le texte du manuscrit 549 de la Bibliothèque municipale d'Angers intéressa d'autant plus les historiens de la Bretagne qu'une erreur de la première édition leur fit chercher son auteur en Cornouaille. Pourtant, le chevalier Guillaume de La Penne - et non La Pérenne, comme on le crut longtemps - était un authentique Angevin des confins du Maine. Rien d'étonnant à une époque, celle de la guerre de Cent Ans, où les "Grandes Compagnies" passaient vite pour bretonnes, même si elles intégraient des "soudoyers" venus d'autres provinces. A la fin des années 1370, Guillaume de La Penne et son chef le Briochin Sylvestre Budes, soldats de fortune en quête d'employeur avec d'autres Bretons nullement concernés par le retour de Jean IV dans son duché, s'enrôlèrent au service d'une autre reconquête : celle de ses terres italiennes par le pape d'Avignon Grégoire XI. Une affaire vouée à l'échec et source d'une future catastrophe pour l'Eglise : le Grand Schisme. Mais c'est ce que choisit de narrer le chevalier de La Penne dans un "roman" d'une plume brute de fonderie, mais en vers, à la gloire de son héros "Monsour Silvestre" . Histoire d'une chevauchée aux allures d'errance dont l'issue - en avait-elle ? - n'est pas contée, à moins qu'elle ait été perdue. C'est que Guillaume de La Penne avait aussi un autre projet, peut-être plus téméraire : rien moins que défendre devant la sainte Trinité l'élection schismatique de l'antipape Clément VII. Il fit donc, encore en vers, une Membrance de la création du pape Clément, restée inédite jusqu'à la présente édition. Le Roman et La Membrance de Guillaume de La Penne sont ici transcrits d'après les deux manuscrits conservés, et pour la première fois présentés, traduits, annotés et illustrés. Avec le soutien de la Société d'histoire et d'archéologie de Bretagne/ Fédération des sociétés historiques de Bretagne