Le réel et la beauté dans le roman balzacien

Par : Arlette Michel
  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay entre le 4 juillet et le 19 juillet
      Cet article sera commandé chez un fournisseur et vous sera expédié 2 à 4 semaines après la date de votre commande.
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Nombre de pages325
  • PrésentationRelié
  • FormatGrand Format
  • Poids0.5 kg
  • Dimensions16,0 cm × 23,5 cm × 2,0 cm
  • ISBN2-7453-0496-8
  • EAN9782745304964
  • Date de parution01/12/2001
  • CollectionRomantisme et Modernités
  • ÉditeurHonoré Champion

Résumé

L'objet de ce livre est de mettre la création balzacienne en rapport avec une interrogation du romancier sur la beauté : il en invente les aspects les plus modernes, mêlés d'excès, de bizarrerie, de mystère, sans être infidèle à la tradition rhétorique et esthétique du beau, du sublime, et même de la grâce. Le paradoxe de La Comédie humaine est que le souci de la beauté s'inscrit dans le dessein de représenter la totalité de l'univers social où dominent, avec la médiocrité, la laideur, voire l'horreur.
Une lecture sociologique seule ne rendrait pas compte de ce paradoxe, pas plus qu'une étude exclusive de l'imaginaire et des formes, dans la mesure où la beauté naît, ici, de la rencontre du fait et de l'idée dans l'image. Balzac met ainsi en oeuvre un réalisme total dans lequel la beauté coïncide avec la vérité et avec l'amour parce qu'il tient ensemble réel et imaginaire, réel et idée, réel et idéal.
Par-delà les apories du Nouveau Roman, Balzac réconcilie l'objectif et le subjectif ; comme Borges, il inscrit la totalité du réel et de ses possibles dans le "miroir concentrique" de sa création.
L'objet de ce livre est de mettre la création balzacienne en rapport avec une interrogation du romancier sur la beauté : il en invente les aspects les plus modernes, mêlés d'excès, de bizarrerie, de mystère, sans être infidèle à la tradition rhétorique et esthétique du beau, du sublime, et même de la grâce. Le paradoxe de La Comédie humaine est que le souci de la beauté s'inscrit dans le dessein de représenter la totalité de l'univers social où dominent, avec la médiocrité, la laideur, voire l'horreur.
Une lecture sociologique seule ne rendrait pas compte de ce paradoxe, pas plus qu'une étude exclusive de l'imaginaire et des formes, dans la mesure où la beauté naît, ici, de la rencontre du fait et de l'idée dans l'image. Balzac met ainsi en oeuvre un réalisme total dans lequel la beauté coïncide avec la vérité et avec l'amour parce qu'il tient ensemble réel et imaginaire, réel et idée, réel et idéal.
Par-delà les apories du Nouveau Roman, Balzac réconcilie l'objectif et le subjectif ; comme Borges, il inscrit la totalité du réel et de ses possibles dans le "miroir concentrique" de sa création.