Le planteur et le roi. L'aristocratie havanaise et la couronne d'Espagne (1763-1838)

Par : Dominique Goncalvès

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  • Nombre de pages460
  • PrésentationRelié
  • Poids1.115 kg
  • Dimensions17,0 cm × 24,5 cm × 3,0 cm
  • ISBN978-84-96820-16-6
  • EAN9788496820166
  • Date de parution12/02/2009
  • CollectionBibliothèque Casa de Velazque
  • ÉditeurCasa de Velazquez
  • PréfacierMichel Bertrand

Résumé

En 1763, l'Espagne n'est plus en mesure de défendre seule La Havane. Désireuse de développer une économie coloniale, elle négocie une réforme politique et économique avec les élites locales. Ces élites, encouragées à participer activement et financièrement à la défense de Pile, reçoivent en contrepartie certains avantages, notamment pour favoriser la production du sucre de canne. La monarchie suscite une compétition pour l'obtention de titres de Castille et gagne ainsi la fidélité d'une quarantaine de familles.
Rapidement, ces familles de planteurs enrichis, qui forment la saccharocratie, deviennent de formidables alliées de la Couronne espagnole et s'avèrent, à Cuba, des partenaires incontournables. Dans les années 1820, bien que ces aristocrates soient de plus en plus fragilisés par leur endogamie et par la concurrence des commerçants, ils seront un frein à l'évolution de Cuba vers l'indépendance.
En 1763, l'Espagne n'est plus en mesure de défendre seule La Havane. Désireuse de développer une économie coloniale, elle négocie une réforme politique et économique avec les élites locales. Ces élites, encouragées à participer activement et financièrement à la défense de Pile, reçoivent en contrepartie certains avantages, notamment pour favoriser la production du sucre de canne. La monarchie suscite une compétition pour l'obtention de titres de Castille et gagne ainsi la fidélité d'une quarantaine de familles.
Rapidement, ces familles de planteurs enrichis, qui forment la saccharocratie, deviennent de formidables alliées de la Couronne espagnole et s'avèrent, à Cuba, des partenaires incontournables. Dans les années 1820, bien que ces aristocrates soient de plus en plus fragilisés par leur endogamie et par la concurrence des commerçants, ils seront un frein à l'évolution de Cuba vers l'indépendance.