Le nom de marque dans le discours au quotidien. Prisme lexiculturel et linguistique

Par : Michela Tonti

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  • Nombre de pages208
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.27 kg
  • Dimensions13,0 cm × 21,0 cm × 1,5 cm
  • ISBN978-2-343-19971-9
  • EAN9782343199719
  • Date de parution09/04/2020
  • Collectionlaboratorio@francesisti.it
  • ÉditeurL'Harmattan
  • PréfacierJohn Humbley

Résumé

"Oui, bien sûr... L'argus des gens habillés est en chute libre ces derniers temps... l'argus comme pour les voitures ? Il y a l'argus des gens en France ? ? ?" ; "Je tourne à la Cristalline" ; "En province, on ne trouve pas Ladurée - mais on y est si bien !". Autant de noms de marque qui deviennent parole au quotidien, une parole qui vit, brille, glisse en se mariant avec d'autres lexies pour les besoins de nomination des locuteurs.
Le nom de marque relève de la culture ordinaire dont tout natif dispose. Lorsque ce dernier fait appel à ces lexies, il oublie souvent le carcan du "bon usage" afin que son message prenne son envol, grâce, notamment, à l'apport supplémentaire que le nom de marque assure en tant que vecteur de traits sémantiques culturellement partagés. Ces noms fonctionnent comme des signes de reconnaissance et de complicité entre les locuteurs, mais aussi comme des signes de partage incluant l'interlocuteur ou l'excluant s'il ne comprend pas, comme peut-être un lecteur étranger mis à l'écart, parce qu'incapable de saisir l'implicite culturel des exemples qui puisent dans la culture de la presse (L'Argus), la culture de la consommation (Cristalline), la culture du luxe et la topologie sociale à la fois (Ladurée).
En s'inspirant de la pragmatique lexiculturelle de Robert Galisson, Michela Tonti s'appuie sur la linguistique de corpus pour fixer un instantané lexiculturel des noms de marque les plus courants qui trottinent dans l'imaginaire et dans les discours au quotidien des locuteurs de la blogosphère. L'attention portée à leurs pratiques discursives permet de confirmer que le nom de marque s'échappe de sa gangue originelle de nom déposé pour s'enrichir de sens porteurs d'un pan culturel et d'une créativité lexicale insoupçonnés.
"Oui, bien sûr... L'argus des gens habillés est en chute libre ces derniers temps... l'argus comme pour les voitures ? Il y a l'argus des gens en France ? ? ?" ; "Je tourne à la Cristalline" ; "En province, on ne trouve pas Ladurée - mais on y est si bien !". Autant de noms de marque qui deviennent parole au quotidien, une parole qui vit, brille, glisse en se mariant avec d'autres lexies pour les besoins de nomination des locuteurs.
Le nom de marque relève de la culture ordinaire dont tout natif dispose. Lorsque ce dernier fait appel à ces lexies, il oublie souvent le carcan du "bon usage" afin que son message prenne son envol, grâce, notamment, à l'apport supplémentaire que le nom de marque assure en tant que vecteur de traits sémantiques culturellement partagés. Ces noms fonctionnent comme des signes de reconnaissance et de complicité entre les locuteurs, mais aussi comme des signes de partage incluant l'interlocuteur ou l'excluant s'il ne comprend pas, comme peut-être un lecteur étranger mis à l'écart, parce qu'incapable de saisir l'implicite culturel des exemples qui puisent dans la culture de la presse (L'Argus), la culture de la consommation (Cristalline), la culture du luxe et la topologie sociale à la fois (Ladurée).
En s'inspirant de la pragmatique lexiculturelle de Robert Galisson, Michela Tonti s'appuie sur la linguistique de corpus pour fixer un instantané lexiculturel des noms de marque les plus courants qui trottinent dans l'imaginaire et dans les discours au quotidien des locuteurs de la blogosphère. L'attention portée à leurs pratiques discursives permet de confirmer que le nom de marque s'échappe de sa gangue originelle de nom déposé pour s'enrichir de sens porteurs d'un pan culturel et d'une créativité lexicale insoupçonnés.