Le mouvement moderniste de Thessalonique (1932-1939).. Tome 1, Figures de l'intimisme
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- Nombre de pages335
- PrésentationBroché
- Poids0.365 kg
- Dimensions14,0 cm × 21,5 cm × 2,1 cm
- ISBN2-296-01393-7
- EAN9782296013933
- Date de parution01/09/2006
- CollectionEtudes grecques
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
" Nous ne sommes plus seuls " : par ces mots, Constantin Dimaras a salué, d'Athènes, la naissance du centre grec de la prose d'avant-garde et du " monologue intérieur " (essotérikos monologos) que passe pour être l'" Ecole de Thessalonique ". On englobe ordinairement sous ce vocable les divers aspects d'un mouvement moderniste initié par la revue Jours de Macédoine qui fut, avec les Lettres Nouvelles, le plus important foyer de création de l'entre-deux-guerres en Grèce. En réaction à la tradition du récit de mœurs et à la mode du roman à thèse, un groupe d'auteurs partageant une esthétique des " choses incertaines " s'est en effet réuni autour de ce mensuel avec l'ambition de renouveler la prose néo-hellénique. Délios et Xéfloudas, de culture française mais fascinés par les nouvelles romancières anglaises, se frottent au roman lyrique. Spandonidis et Yannopoulos proposent des récits troublants dans une veine post-pirandellienne. Pentzikis et Thémélis mettent de concert leur culture antique et byzantine à l'épreuve de la modernité européenne. Le point commun de tous ces essais, plutôt qu'un monologue intérieur peu pratiqué, est un intimisme singulier voyant l'auteur se confier à son lecteur ou dialoguer avec ses personnages dans des récits non linéaires régis par les détours d'une errance intérieure et les replis d'un texte spéculaire, qui réinterprètent à l'âge moderne les mythes d'Ulysse et de Narcisse.
" Nous ne sommes plus seuls " : par ces mots, Constantin Dimaras a salué, d'Athènes, la naissance du centre grec de la prose d'avant-garde et du " monologue intérieur " (essotérikos monologos) que passe pour être l'" Ecole de Thessalonique ". On englobe ordinairement sous ce vocable les divers aspects d'un mouvement moderniste initié par la revue Jours de Macédoine qui fut, avec les Lettres Nouvelles, le plus important foyer de création de l'entre-deux-guerres en Grèce. En réaction à la tradition du récit de mœurs et à la mode du roman à thèse, un groupe d'auteurs partageant une esthétique des " choses incertaines " s'est en effet réuni autour de ce mensuel avec l'ambition de renouveler la prose néo-hellénique. Délios et Xéfloudas, de culture française mais fascinés par les nouvelles romancières anglaises, se frottent au roman lyrique. Spandonidis et Yannopoulos proposent des récits troublants dans une veine post-pirandellienne. Pentzikis et Thémélis mettent de concert leur culture antique et byzantine à l'épreuve de la modernité européenne. Le point commun de tous ces essais, plutôt qu'un monologue intérieur peu pratiqué, est un intimisme singulier voyant l'auteur se confier à son lecteur ou dialoguer avec ses personnages dans des récits non linéaires régis par les détours d'une errance intérieure et les replis d'un texte spéculaire, qui réinterprètent à l'âge moderne les mythes d'Ulysse et de Narcisse.