Prix La Plume du Paon des lycéens

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  • Nombre de pages240
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.306 kg
  • Dimensions14,0 cm × 20,5 cm × 2,0 cm
  • ISBN978-2-226-47037-9
  • EAN9782226470379
  • Date de parution12/01/2022
  • ÉditeurAlbin Michel

Résumé

En juin 1944, le père de Mathias, le petit Mainou, neuf ans, vient de perdre sa mère, morte en couches. On décide de l'envoyer, caché dans une charrette à foin, par-delà la ligne de démarcation, chez sa grand-mère qui a une ferme en Lorraine. Ce sont ces derniers mois de guerre, vus à hauteur d'enfant, que fait revivre Mathias Malzieu, mêlant sa voix à celle de son père. Mainou va rencontrer cette famille qu'il ne connaît pas encore, découvrir avec l'oncle Emile le pouvoir de l'imagination, trouver la force de faire son deuil et de survivre dans une France occupée.
Il aura fallu plus de six ans à Mathias Malzieu pour écrire ce Guerrier de porcelaine, son roman le plus intime, où, alliant humour et poésie, il retrace l'enfance de son père et s'interroge sur les liens puissants de la filiation.
En juin 1944, le père de Mathias, le petit Mainou, neuf ans, vient de perdre sa mère, morte en couches. On décide de l'envoyer, caché dans une charrette à foin, par-delà la ligne de démarcation, chez sa grand-mère qui a une ferme en Lorraine. Ce sont ces derniers mois de guerre, vus à hauteur d'enfant, que fait revivre Mathias Malzieu, mêlant sa voix à celle de son père. Mainou va rencontrer cette famille qu'il ne connaît pas encore, découvrir avec l'oncle Emile le pouvoir de l'imagination, trouver la force de faire son deuil et de survivre dans une France occupée.
Il aura fallu plus de six ans à Mathias Malzieu pour écrire ce Guerrier de porcelaine, son roman le plus intime, où, alliant humour et poésie, il retrace l'enfance de son père et s'interroge sur les liens puissants de la filiation.

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

2 Coups de cœur
de nos libraires
AxelleFuret du Nord Villeneuve d'Ascq
5/5
Touchant et poétique
Mainou vient de perdre sa maman, morte en couche, et puis, on est en plein juin 1944, et son papa doit partir à la guerre. Alors qu’il est en zone libre à Montpellier, Mainou va devoir traverser la ligne et passer en zone occupée, pour aller vivre chez sa grand-mère, pour l'instant. Il va découvrir l’oncle Emile l'intrépide, Louise la catho, et Sylvia...Alors Mainou écrit à sa maman ses journées à la ferme, où il vit caché, même s'il lui arrive de faire des bêtises. On va vivre avec lui la dernière année de cette guerre, et entrevoir la liberté... C’est un roman touchant, emprunt de poésie, qui vous prend le cœur et vous le tord dans tous les sens, tout en vous laissant rire parfois. Un peu comme la vie.
Mainou vient de perdre sa maman, morte en couche, et puis, on est en plein juin 1944, et son papa doit partir à la guerre. Alors qu’il est en zone libre à Montpellier, Mainou va devoir traverser la ligne et passer en zone occupée, pour aller vivre chez sa grand-mère, pour l'instant. Il va découvrir l’oncle Emile l'intrépide, Louise la catho, et Sylvia...Alors Mainou écrit à sa maman ses journées à la ferme, où il vit caché, même s'il lui arrive de faire des bêtises. On va vivre avec lui la dernière année de cette guerre, et entrevoir la liberté... C’est un roman touchant, emprunt de poésie, qui vous prend le cœur et vous le tord dans tous les sens, tout en vous laissant rire parfois. Un peu comme la vie.
FannyFuret du Nord Lille
5/5
Un petit trésor de littérature
Ce "guerrier de porcelaine", c'est le petit Mainou, neuf ans en 1944. Envoyé par son père au-delà de la ligne de démarcation pour se cacher dans la ferme lorraine de sa grand-mère, il va devoir trouver la force de surmonter les épreuves de la vie. Avec poésie, justesse et sensibilité, Mathias Malzieu revisite son histoire familiale dans ce roman qui m'a touchée en plein coeur.
Ce "guerrier de porcelaine", c'est le petit Mainou, neuf ans en 1944. Envoyé par son père au-delà de la ligne de démarcation pour se cacher dans la ferme lorraine de sa grand-mère, il va devoir trouver la force de surmonter les épreuves de la vie. Avec poésie, justesse et sensibilité, Mathias Malzieu revisite son histoire familiale dans ce roman qui m'a touchée en plein coeur.
  • Enfance
  • famille
  • seconde guerre mondiale

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4.3/5
sur 4 notes dont 4 avis lecteurs
Ecriture à fleur d’émotions
Alors qu’il était hospitalisé pour une greffe de moelle osseuse et qu’il se battait pour sa vie, l’auteur demandait pour la première fois à son père de lui raconter les détails de son enfance. Six ans plus tard, il publie l’histoire du petit Mainou, qui, en 1944, sa mère venant de mourir en couches, est envoyé par son père chez sa grand-mère en Lorraine, de l’autre côté de la ligne de démarcation. Il y vit la dernière année de guerre, caché à la ferme familiale, sous la protection de l’aïeule, de l’oncle Emile et de la tante Louise, qu’il ne connaissait pas auparavant. Humour, tendresse et poésie : Mathias Malzieu a trouvé l’exacte justesse de ton pour nous faire vivre à hauteur d’enfant le séisme qui anéantit l’existence d’un garçonnet au décès brutal de sa mère et à son exil clandestin chez des inconnus, sa sidération face à ce qu’il percevra des réalités de l’Occupation, et sa courageuse résilience au contact de très braves gens qui compteront désormais énormément pour lui. Le danger est de tous les instants, pendant le trajet puis au quotidien, le contraignant à vivre confiné à la ferme dont il connaît bientôt tous les recoins, à commencer par la cave où tous se serrent pendant les bombardements, mais pas encore le grenier qui semble abriter un mystérieux fantôme. Les adultes s’y laissent percevoir au travers de son regard et de ses raisonnements d’enfant, et c’est à la lumière de ses chagrins et de ses angoisses, de sa curiosité et de ses étonnements, que l’on s’attache avec lui à chacun de ces si humains personnages. Si tous acquièrent une authenticité et une présence remarquables, l’on éprouvera une affection toute particulière pour l’oncle Emile et son imagination poétique, à l’origine de quelques reparties et considérations savoureuses. Sans oublier, bien sûr, le cigogneau Marlene Dietrich… Davantage encore que l’habileté de l’auteur à recréer des personnages impressionnants de vie et d’humanité, c’est son écriture à fleur d’émotions qui marque sans doute le plus durablement le lecteur. Délicieusement inventive et imagée, elle nous fait traverser la tragédie sur un nuage de légèreté aussi naïve que sincère, aussi pleine de bon sens que de fantaisie merveilleuse, aussi drôle que touchante. Et l’on ressort conquis de ce voyage de Mathias Malzieu dans l’enfance de son père, à qui il adresse ici le plus beau message d’amour filial qui soit. Coup de coeur.
Alors qu’il était hospitalisé pour une greffe de moelle osseuse et qu’il se battait pour sa vie, l’auteur demandait pour la première fois à son père de lui raconter les détails de son enfance. Six ans plus tard, il publie l’histoire du petit Mainou, qui, en 1944, sa mère venant de mourir en couches, est envoyé par son père chez sa grand-mère en Lorraine, de l’autre côté de la ligne de démarcation. Il y vit la dernière année de guerre, caché à la ferme familiale, sous la protection de l’aïeule, de l’oncle Emile et de la tante Louise, qu’il ne connaissait pas auparavant. Humour, tendresse et poésie : Mathias Malzieu a trouvé l’exacte justesse de ton pour nous faire vivre à hauteur d’enfant le séisme qui anéantit l’existence d’un garçonnet au décès brutal de sa mère et à son exil clandestin chez des inconnus, sa sidération face à ce qu’il percevra des réalités de l’Occupation, et sa courageuse résilience au contact de très braves gens qui compteront désormais énormément pour lui. Le danger est de tous les instants, pendant le trajet puis au quotidien, le contraignant à vivre confiné à la ferme dont il connaît bientôt tous les recoins, à commencer par la cave où tous se serrent pendant les bombardements, mais pas encore le grenier qui semble abriter un mystérieux fantôme. Les adultes s’y laissent percevoir au travers de son regard et de ses raisonnements d’enfant, et c’est à la lumière de ses chagrins et de ses angoisses, de sa curiosité et de ses étonnements, que l’on s’attache avec lui à chacun de ces si humains personnages. Si tous acquièrent une authenticité et une présence remarquables, l’on éprouvera une affection toute particulière pour l’oncle Emile et son imagination poétique, à l’origine de quelques reparties et considérations savoureuses. Sans oublier, bien sûr, le cigogneau Marlene Dietrich… Davantage encore que l’habileté de l’auteur à recréer des personnages impressionnants de vie et d’humanité, c’est son écriture à fleur d’émotions qui marque sans doute le plus durablement le lecteur. Délicieusement inventive et imagée, elle nous fait traverser la tragédie sur un nuage de légèreté aussi naïve que sincère, aussi pleine de bon sens que de fantaisie merveilleuse, aussi drôle que touchante. Et l’on ressort conquis de ce voyage de Mathias Malzieu dans l’enfance de son père, à qui il adresse ici le plus beau message d’amour filial qui soit. Coup de coeur.
que de tendresse....
superbe, émouvant et également drôle ; à quel âge peut-on le faire lire aux enfants ?
superbe, émouvant et également drôle ; à quel âge peut-on le faire lire aux enfants ?
Quel bel hommage, plein d'amour !
Mes Chers Vous, Il y a de ces histoires qui doivent rester longtemps dans le cœur et la tête de l'auteur. Il faut savoir les laisser mûrir avant de les coucher sur le papier, soit parce qu'elles sont douloureuses, soit parce qu'elles ont une importance telle qu'il faut savoir trouver les beaux mots. Il aura fallu 6 ans à Mathias Malzieu avant de pouvoir écrire ce roman et de donner vie, de nouveau, au petit Mainou. En juin 1944, Mainou a 9 ans. Il est encore dans l'insouciance et la joie de son âge. Il vit en zone libre, la guerre existe, certes, mais pour lui, elle reste plutôt abstraite. Malheureusement, sa mère meurt en couches et son père va probablement devoir partir au front. Alors, pour Mainou commence une drôle d'aventure, un peu un monde à l'envers déjà : il va passer la ligne de démarcation pour partir vivre en Lorraine, chez sa grand-mère. Il fera la connaissance de cette famille jusque-là inconnue : l'oncle Emile et son imagination débordante, la tante Louise un peu revêche et très bigote, Grand-mère et son chignon qui raconte son humeur... et puis le reste de cette drôle de famille, de sang comme de cœur. C'est une période complexe pour Mainou. Il quitte sa maison, découvre la brutalité de la guerre, rencontre toute une famille, se demande si son père reviendra le chercher un jour et par-dessus tout, faire son deuil. Alors, beaucoup de questions occupent son esprit... Parce qu'à 9 ans, quand on est un grand-petit, il faut reconnaître que cela fait beaucoup ! " Faut-il s'entraîner à se souvenir ou s'entraîner à oublier ? Je ne me souviens pas toujours très bien, je n'oublie pas très bien non plus." Mais, comme cette histoire est racontée par Mathias Malzieu, elle est saupoudrée de toute sa fantaisie, sa poésie, son imaginaire bien à lui... Vous y croiserez notamment Marlène Dietrich, la cigogne, et Jean Gabin, le hérisson, c'est pour dire ! Et comme cette histoire est aussi celle de son père, il a ajouté de belles pincées de respect, d'admiration et d'amour. ""Tu es un guerrier de porcelaine, mon Papa. Tu es un sensible qui n'a pas peur du combat et je t'aime." Un court roman biographique d'une grande sensibilité, qui oscille entre rire et larmes, plein de finesse, de pudeur et à la fois si tendre qu'il ne peut être que beau ! http://cecibondelire.canalblog.com/archives/2022/01/31/39328549.html
Mes Chers Vous, Il y a de ces histoires qui doivent rester longtemps dans le cœur et la tête de l'auteur. Il faut savoir les laisser mûrir avant de les coucher sur le papier, soit parce qu'elles sont douloureuses, soit parce qu'elles ont une importance telle qu'il faut savoir trouver les beaux mots. Il aura fallu 6 ans à Mathias Malzieu avant de pouvoir écrire ce roman et de donner vie, de nouveau, au petit Mainou. En juin 1944, Mainou a 9 ans. Il est encore dans l'insouciance et la joie de son âge. Il vit en zone libre, la guerre existe, certes, mais pour lui, elle reste plutôt abstraite. Malheureusement, sa mère meurt en couches et son père va probablement devoir partir au front. Alors, pour Mainou commence une drôle d'aventure, un peu un monde à l'envers déjà : il va passer la ligne de démarcation pour partir vivre en Lorraine, chez sa grand-mère. Il fera la connaissance de cette famille jusque-là inconnue : l'oncle Emile et son imagination débordante, la tante Louise un peu revêche et très bigote, Grand-mère et son chignon qui raconte son humeur... et puis le reste de cette drôle de famille, de sang comme de cœur. C'est une période complexe pour Mainou. Il quitte sa maison, découvre la brutalité de la guerre, rencontre toute une famille, se demande si son père reviendra le chercher un jour et par-dessus tout, faire son deuil. Alors, beaucoup de questions occupent son esprit... Parce qu'à 9 ans, quand on est un grand-petit, il faut reconnaître que cela fait beaucoup ! " Faut-il s'entraîner à se souvenir ou s'entraîner à oublier ? Je ne me souviens pas toujours très bien, je n'oublie pas très bien non plus." Mais, comme cette histoire est racontée par Mathias Malzieu, elle est saupoudrée de toute sa fantaisie, sa poésie, son imaginaire bien à lui... Vous y croiserez notamment Marlène Dietrich, la cigogne, et Jean Gabin, le hérisson, c'est pour dire ! Et comme cette histoire est aussi celle de son père, il a ajouté de belles pincées de respect, d'admiration et d'amour. ""Tu es un guerrier de porcelaine, mon Papa. Tu es un sensible qui n'a pas peur du combat et je t'aime." Un court roman biographique d'une grande sensibilité, qui oscille entre rire et larmes, plein de finesse, de pudeur et à la fois si tendre qu'il ne peut être que beau ! http://cecibondelire.canalblog.com/archives/2022/01/31/39328549.html
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