Le discours de la Renaissance (XVe-XVIe siècles). Mythes, concepts et topiques
Par :Formats :
- Paiement en ligne :
- Livraison à domicile ou en point Mondial Relay entre le 19 août et le 2 septembreCet article sera commandé chez un fournisseur et vous sera expédié 2 à 4 semaines après la date de votre commande.
- Retrait Click and Collect en magasin gratuit
- Livraison à domicile ou en point Mondial Relay entre le 19 août et le 2 septembre
- Nombre de pages280
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.4 kg
- Dimensions15,2 cm × 22,2 cm × 1,5 cm
- ISBN978-2-600-06486-6
- EAN9782600064866
- Date de parution02/03/2024
- CollectionLes seuils de la modernité
- ÉditeurDroz
Résumé
A la Renaissance s’impose progressivement, en Italie d’abord puis en France, une manière nouvelle de concevoir les rapports du présent au passé, en inventant un moyen âge intermédiaire entre une Antiquité idéalisée et les temps présents. Soucieux de capter la bienveillance des élites lettrées, politiques et religieuses, les humanistes développent un discours remarquablement stable et partagé, qui articule mythes (l’âge d’or, la lumière victorieuse des ténèbres, le retour aux sources...), concepts (translatio, renovatio, restitutio, reformatio...) et topiques (le renouveau de l’éducation, la dignitas homini, la dénonciation des envieux hostiles à la diffusion des valeurs humanistes...).
Tout un "outillage" (L.Febvre) ou "bricolage" (Cl.Lévi-Strauss) par lequel Erasme, Rabelais, Servet, ou Calvin cherchaient, en un temps où l’idéologie moderne du progrès n’était pas disponible, à caractériser leur époque, et que Montaigne allait déconstruire.
Tout un "outillage" (L.Febvre) ou "bricolage" (Cl.Lévi-Strauss) par lequel Erasme, Rabelais, Servet, ou Calvin cherchaient, en un temps où l’idéologie moderne du progrès n’était pas disponible, à caractériser leur époque, et que Montaigne allait déconstruire.
A la Renaissance s’impose progressivement, en Italie d’abord puis en France, une manière nouvelle de concevoir les rapports du présent au passé, en inventant un moyen âge intermédiaire entre une Antiquité idéalisée et les temps présents. Soucieux de capter la bienveillance des élites lettrées, politiques et religieuses, les humanistes développent un discours remarquablement stable et partagé, qui articule mythes (l’âge d’or, la lumière victorieuse des ténèbres, le retour aux sources...), concepts (translatio, renovatio, restitutio, reformatio...) et topiques (le renouveau de l’éducation, la dignitas homini, la dénonciation des envieux hostiles à la diffusion des valeurs humanistes...).
Tout un "outillage" (L.Febvre) ou "bricolage" (Cl.Lévi-Strauss) par lequel Erasme, Rabelais, Servet, ou Calvin cherchaient, en un temps où l’idéologie moderne du progrès n’était pas disponible, à caractériser leur époque, et que Montaigne allait déconstruire.
Tout un "outillage" (L.Febvre) ou "bricolage" (Cl.Lévi-Strauss) par lequel Erasme, Rabelais, Servet, ou Calvin cherchaient, en un temps où l’idéologie moderne du progrès n’était pas disponible, à caractériser leur époque, et que Montaigne allait déconstruire.