Le diable de la réclame. La littérature française du XIXe siècle au risque de la publicité
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- Nombre de pages576
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.78 kg
- Dimensions15,2 cm × 22,2 cm × 3,0 cm
- ISBN978-2-600-06526-9
- EAN9782600065269
- Date de parution27/05/2024
- CollectionHistoire des Idées et Critique
- ÉditeurDroz
Résumé
Inspiré par le Méphistophélès de Goethe, un étrange démon protéiforme mène la danse, de La Peau de chagrin (1831) de Balzac aux Gestes et opinions du docteur Faustroll (1898) d'Alfred Jarry, en traversant les oeuvres de Baudelaire, Banville et Zola. Le Diable de la réclame, aboutissement d'une enquête menée depuis quinze ans dans ces grands textes et dans les archives de presse, restitue la geste et les intrigues de cet inquiétant personnage. En quoi pactiser avec les industries culturelles naissantes a-t-il pu signifier vendre l'âme de la littérature au commerce ? Face aux conditions modernes du succès et aux lois d'airain de la contrainte économique, à quels risques s'exposent le romancier et le poète, ou plutôt le sujet littéraire ? Laurence Guellec rend compte de ce moment faustien dans l'histoire des imaginaires médiatiques, et en confronte les cauchemars aux réalités de la " publicité ". Parce que l'herméneutique éditoriale semble être la seule stratégie opposable aux offensives de la réclame, ce livre fait le pari de l'interprétation et propose une autre histoire littéraire du XIXe siècle.
Inspiré par le Méphistophélès de Goethe, un étrange démon protéiforme mène la danse, de La Peau de chagrin (1831) de Balzac aux Gestes et opinions du docteur Faustroll (1898) d'Alfred Jarry, en traversant les oeuvres de Baudelaire, Banville et Zola. Le Diable de la réclame, aboutissement d'une enquête menée depuis quinze ans dans ces grands textes et dans les archives de presse, restitue la geste et les intrigues de cet inquiétant personnage. En quoi pactiser avec les industries culturelles naissantes a-t-il pu signifier vendre l'âme de la littérature au commerce ? Face aux conditions modernes du succès et aux lois d'airain de la contrainte économique, à quels risques s'exposent le romancier et le poète, ou plutôt le sujet littéraire ? Laurence Guellec rend compte de ce moment faustien dans l'histoire des imaginaires médiatiques, et en confronte les cauchemars aux réalités de la " publicité ". Parce que l'herméneutique éditoriale semble être la seule stratégie opposable aux offensives de la réclame, ce livre fait le pari de l'interprétation et propose une autre histoire littéraire du XIXe siècle.