Le désir de métier.. Engagement, identité et reconnaissance au travail

Par : Florence Osty

Formats :

  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay entre le 22 juillet et le 25 juillet
      Cet article sera commandé chez un fournisseur et vous sera envoyé 3 à 6 jours après la date de votre commande.
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages250
  • PrésentationBroché
  • Poids0.44 kg
  • Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 1,7 cm
  • ISBN2-86847-760-7
  • EAN9782868477606
  • Date de parution25/02/2003
  • CollectionDes Sociétés
  • ÉditeurPU Rennes

Résumé

Les dix dernières années ont vu la résurgence d'une affirmation professionnelle de grande ampleur dans des univers de travail variés. Accompagnée le plus souvent d'une plainte liée au manque de reconnaissance, l'identification au métier n'est pas réductible à une régression corporatiste, ou à l'avènement de nouvelles professions. Elle révèle une dynamique sociale originale de la modernisation des entreprises contemporaines et correspond à un désir de réalisation de soi par le travail ainsi que la construction d'un lien social coopératif.
La compréhension de ce désir de métier, transversal à différents milieux productifs (administration de service public, secteur sanitaire et social, industrie de process et entreprise de service) se réfère à trois dimensions distinctes : la compétence comme savoir pratique et opératoire, l'identité comme d'un collectif d'appartenance mais aussi comme expérience subjective de travail, et la régulation comme processus d'institutionnalisation des métiers.
La question de la reconnaissance, sur laquelle achoppent bon nombre de dynamiques sociales de métier, nécessite alors de s'intéresser aux arènes sociales, où se forment les jugements sur la qualité de la régulation de métier. Elle interroge la capacité des politiques de gestion des hommes d'organisation du travail, à proposer de nouveaux espaces de reconnaissance des compétences et de l'engagement au travail.
Les dix dernières années ont vu la résurgence d'une affirmation professionnelle de grande ampleur dans des univers de travail variés. Accompagnée le plus souvent d'une plainte liée au manque de reconnaissance, l'identification au métier n'est pas réductible à une régression corporatiste, ou à l'avènement de nouvelles professions. Elle révèle une dynamique sociale originale de la modernisation des entreprises contemporaines et correspond à un désir de réalisation de soi par le travail ainsi que la construction d'un lien social coopératif.
La compréhension de ce désir de métier, transversal à différents milieux productifs (administration de service public, secteur sanitaire et social, industrie de process et entreprise de service) se réfère à trois dimensions distinctes : la compétence comme savoir pratique et opératoire, l'identité comme d'un collectif d'appartenance mais aussi comme expérience subjective de travail, et la régulation comme processus d'institutionnalisation des métiers.
La question de la reconnaissance, sur laquelle achoppent bon nombre de dynamiques sociales de métier, nécessite alors de s'intéresser aux arènes sociales, où se forment les jugements sur la qualité de la régulation de métier. Elle interroge la capacité des politiques de gestion des hommes d'organisation du travail, à proposer de nouveaux espaces de reconnaissance des compétences et de l'engagement au travail.