Le chapeau de Mitterrand

Il court, il court le chapeau de Mitterrand ! Oublié un soir dans une brasserie par son illustre propriétaire, ce couvre-chef va beaucoup voyager et changer de tête en bouleversant à chaque fois la vie de celui ou celle qui le porte ! Un roman original qui pétille !

On pourrait parodier la chanson enfantine et entonner sur un ton joyeux : il court, il court le chapeau, le chapeau de Mitterrand ! En effet, oublié un soir dans une brasserie par son illustre propriétaire, ce couvre-chef va beaucoup voyager et changer de tête, en bouleversant à chaque fois la vie de celui ou celle qui le porte !

« Le chapeau de Mitterrand » va passer d’une tête à une autre. Tout d’abord, lorsque le Président va oublier son chapeau dans un restaurant et que son voisin de table, Daniel Mercier, va le prendre et le garder pour lui. Après cela, va s’en suivre des changements merveilleux dans sa vie. Puis le chapeau va passer de tête en tête pour suivre et améliorer la vie de plusieurs personnes des années 1988. Un merveilleux moment à passer.

Ce livre n'est sans doute pas un chef d'oeuvre mais permet un excellent moment, très réjouissant et sa structure, son idée fine et intelligente, drôle aussi attirera sans doute à lui (je l'espère) quelques lecteurs qui auront eu plaisir à partager ce livre fantasque et d'une tenue tout à fait correct. De tête en tête le chapeau de François Mitterrand oublié dans une brasserie parisienne mais pas perdu pour tout le monde, semble concentré en lui un pouvoir qui permet à celui qui un jour le porte quelques changements significatifs dans son existence, une force tranquille... Ils seront donc plusieurs à profiter de manière accidentelle des "forces de l'esprit" qui n'étaient jamais censées nous quitter.... Un accessoire n'est-ce que cela ou un petit peu plus !? Mais un chapeau sans être celui de François Mitterrand change notre apparence, donne un nouveau pouvoir, un peu plus d'importance, c'est une autorité en lui même comme Pascal l'avait suggéré. Il peut être une composante, un accessoire d'une métamorphose en cours, l'appuyer, la provoquer. Si ce feutre noire aux initiales de fer d'or est celui d'un grand homme ce peut-être un fétiche, un objet magique qui agit et meut quelques puissances obscures. Dans cette année 86, où l'on compte les premiers abonnés au minitel ou à canal+ où l'on se dispute sur apostrophe ou cocoboy, son pouvoir semble intact et concentre tout les changements possibles. Comme le disait Tristan Bernard : "le fait d'avoir un chapeau sur la tête vous confère une indéniable autorité sur ceux qui n'en ont pas." Une curiosité ! Et bonne nouvelle, le divertissement peut-être intelligent et subtil....

J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce court récit d'Antoine Laurain. Il nous replonge dans le milieu des années 80 (1986 plus précisément) et on a la même sensation que Proust avec sa madeleine : Les souvenir reviennent, la nostalgie un peu aussi. Ce chapeau n'est qu'un prétexte, mais un si joli prétexte.

Ce livre n'est sans doute pas un chef d'oeuvre mais permet un excellent moment, très réjouissant et sa structure, son idée fine et intelligente, drôle aussi attirera sans doute à lui (je l'espère) quelques lecteurs qui auront eu plaisir à partager ce livre fantasque et d'une tenue tout à fait correct. De tête en tête le chapeau de François Mitterrand oublié dans une brasserie parisienne mais pas perdu pour tout le monde, semble concentré en lui un pouvoir qui permet à celui qui un jour le porte quelques changements significatifs dans son existence, une force tranquille... Ils seront donc plusieurs à profiter de manière accidentelle des "forces de l'esprit" qui n'étaient jamais censées nous quitter.... Mais un chapeau sans être celui de François Mitterrand change notre apparence, donne un nouveau pouvoir, un peu plus d'importance, c'est une autorité en lui même comme Pascal l'avait suggéré. Il peut être une composante, un accessoire d'une métamorphose en cours, l'appuyer, la provoquer. Si ce feutre noire aux initiales de fer d'or est celui d'un grand homme ce peut-être un fétiche, un objet magique qui agit et meut quelques puissances obscures. Dans cette année 86, où l'on compte les premiers abonnés au minitel ou à canal+ où l'on se dispute sur apostrophe ou cocoboy, son pouvoir semble intact et concentre tout les changements possibles. Comme le disait Tristan Bernard : "le fait d'avoir un chapeau sur la tête vous confère une indéniable autorité sur ceux qui n'en ont pas." Une curiosité ! Et bonne nouvelle, le divertissement peut-être intelligent et subtil....