Le blocus de Djibouti. Chronique d'une guerre décalée (1935-1943)
Par :Formats :
- Paiement en ligne :
- Livraison à domicile ou en point Mondial Relay entre le 8 juillet et le 9 juilletCet article sera commandé chez un fournisseur et vous sera envoyé 3 à 6 jours après la date de votre commande.
- Retrait Click and Collect en magasin gratuit
- Livraison à domicile ou en point Mondial Relay entre le 8 juillet et le 9 juillet
- Réservation en ligne avec paiement en magasin :
- Indisponible pour réserver et payer en magasin
- Nombre de pages456
- PrésentationBroché
- Poids0.655 kg
- Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 2,4 cm
- ISBN978-2-343-06621-9
- EAN9782343066219
- Date de parution01/09/2015
- CollectionChemins de la mémoire
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
Le blocus de la colonie française de la Côte Française des Somalis et plus particulièrement de son port, Djibouti, entre 1940 et 1942, est l'histoire d'une guerre fratricide entre Français libres et Français de Vichy. L'ouvrage de Lukian Prijac explique comment cette "fracture française", s'est déroulée dans ce coin d'Afrique, qui fut tout à la fois terre de naissance de la France Libre mais aussi laboratoire politique de la "Révolution nationale" instaurée par le régime de Vichy.
La Seconde Guerre mondiale a commencé à Djibouti en 1935, date du début du conflit italo-éthiopien. Djibouti dut faire face durant cinq ans aux pressions politiques, coloniales et territoriales du gouvernement fasciste de Benito Mussolini qui convoitait le port et le chemin de fer français. Cette période correspond à la militarisation de la colonie (ouvrages de défense, arrivée des troupes) qui servira aussi de base à la résistance éthiopienne.
Dès 1941, les Italiens, balayés par les troupes anglo-saxonnes, se retirent du jeu politique régional. Ce sont les Britanniques qui prennent alors l'initiative dans la région avec leurs troupes supplétives comme celles de la France libre. S'instaure alors un sévère blocus terrestre comme maritime de la part des troupes anglo-gaullistes afin de faire tomber la Côte Française des Somalis dans le giron des forces alliées.
Face aux restrictions en tout genre, la vie s'organise à Djibouti sous la houlette du gouverneur d'obédience vichyste. En butte à de multiples exactions, soumis à l'arbitraire et à la violence, les victimes de ces années noires ont vécu des expériences particulièrement éprouvantes connu dans la mémoire locale sous le terme de "Karmii", mot décrivant pour la population de Djibouti la période du blocus.
La Seconde Guerre mondiale a commencé à Djibouti en 1935, date du début du conflit italo-éthiopien. Djibouti dut faire face durant cinq ans aux pressions politiques, coloniales et territoriales du gouvernement fasciste de Benito Mussolini qui convoitait le port et le chemin de fer français. Cette période correspond à la militarisation de la colonie (ouvrages de défense, arrivée des troupes) qui servira aussi de base à la résistance éthiopienne.
Dès 1941, les Italiens, balayés par les troupes anglo-saxonnes, se retirent du jeu politique régional. Ce sont les Britanniques qui prennent alors l'initiative dans la région avec leurs troupes supplétives comme celles de la France libre. S'instaure alors un sévère blocus terrestre comme maritime de la part des troupes anglo-gaullistes afin de faire tomber la Côte Française des Somalis dans le giron des forces alliées.
Face aux restrictions en tout genre, la vie s'organise à Djibouti sous la houlette du gouverneur d'obédience vichyste. En butte à de multiples exactions, soumis à l'arbitraire et à la violence, les victimes de ces années noires ont vécu des expériences particulièrement éprouvantes connu dans la mémoire locale sous le terme de "Karmii", mot décrivant pour la population de Djibouti la période du blocus.
Le blocus de la colonie française de la Côte Française des Somalis et plus particulièrement de son port, Djibouti, entre 1940 et 1942, est l'histoire d'une guerre fratricide entre Français libres et Français de Vichy. L'ouvrage de Lukian Prijac explique comment cette "fracture française", s'est déroulée dans ce coin d'Afrique, qui fut tout à la fois terre de naissance de la France Libre mais aussi laboratoire politique de la "Révolution nationale" instaurée par le régime de Vichy.
La Seconde Guerre mondiale a commencé à Djibouti en 1935, date du début du conflit italo-éthiopien. Djibouti dut faire face durant cinq ans aux pressions politiques, coloniales et territoriales du gouvernement fasciste de Benito Mussolini qui convoitait le port et le chemin de fer français. Cette période correspond à la militarisation de la colonie (ouvrages de défense, arrivée des troupes) qui servira aussi de base à la résistance éthiopienne.
Dès 1941, les Italiens, balayés par les troupes anglo-saxonnes, se retirent du jeu politique régional. Ce sont les Britanniques qui prennent alors l'initiative dans la région avec leurs troupes supplétives comme celles de la France libre. S'instaure alors un sévère blocus terrestre comme maritime de la part des troupes anglo-gaullistes afin de faire tomber la Côte Française des Somalis dans le giron des forces alliées.
Face aux restrictions en tout genre, la vie s'organise à Djibouti sous la houlette du gouverneur d'obédience vichyste. En butte à de multiples exactions, soumis à l'arbitraire et à la violence, les victimes de ces années noires ont vécu des expériences particulièrement éprouvantes connu dans la mémoire locale sous le terme de "Karmii", mot décrivant pour la population de Djibouti la période du blocus.
La Seconde Guerre mondiale a commencé à Djibouti en 1935, date du début du conflit italo-éthiopien. Djibouti dut faire face durant cinq ans aux pressions politiques, coloniales et territoriales du gouvernement fasciste de Benito Mussolini qui convoitait le port et le chemin de fer français. Cette période correspond à la militarisation de la colonie (ouvrages de défense, arrivée des troupes) qui servira aussi de base à la résistance éthiopienne.
Dès 1941, les Italiens, balayés par les troupes anglo-saxonnes, se retirent du jeu politique régional. Ce sont les Britanniques qui prennent alors l'initiative dans la région avec leurs troupes supplétives comme celles de la France libre. S'instaure alors un sévère blocus terrestre comme maritime de la part des troupes anglo-gaullistes afin de faire tomber la Côte Française des Somalis dans le giron des forces alliées.
Face aux restrictions en tout genre, la vie s'organise à Djibouti sous la houlette du gouverneur d'obédience vichyste. En butte à de multiples exactions, soumis à l'arbitraire et à la violence, les victimes de ces années noires ont vécu des expériences particulièrement éprouvantes connu dans la mémoire locale sous le terme de "Karmii", mot décrivant pour la population de Djibouti la période du blocus.