Le Bestiaire
1e édition

Par : Jean Giono

Formats :

  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay entre le 24 juin et le 27 juin
      Cet article sera commandé chez un fournisseur et vous sera envoyé 3 à 6 jours après la date de votre commande.
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages124
  • PrésentationBroché
  • Poids0.142 kg
  • Dimensions11,5 cm × 18,0 cm × 1,4 cm
  • ISBN978-2-88955-086-9
  • EAN9782889550869
  • Date de parution02/06/2023
  • CollectionFeuilles d'herbe
  • ÉditeurHEROS LIMITE
  • PréfacierHenri Godard

Résumé

A l'image des bestiaires du Moyen Age, les animaux de Jean Giono peuvent être réels, mais sont le plus souvent fantasques ou imaginaires. Affabulateur de génie, l'auteur nous fait découvrir les caractéristiques du "grain de tabac" de la "bête du Gévaudan" , du "cheval de paille" , de l' "émeraude" , du "minus" , ou encore du "verrat-maquereau" . Parfois ces bêtes, microscopiques ou monstrueuses, surgissent de situations extravagantes d'une grande drôlerie où le narrateur se met en scène.
Mais la plupart des textes sont de simples descriptions de l'animal où, avec bonhomie et précision, on parle de sa nature et de ses moeurs. Le ton de Giono est pince-sans-rire et se joue allègrement du discours académique. Les 19 textes qui composent l'ouvrage sont rédigés entre 1956 et 1965, comme des divertissements alors que Giono travaille à de grands romans. Il s'amusera à les compléter par des séries de citations (la plupart inventées de toutes pièces) sous le titre de marginalia.
Des citations d'autant plus incongrues qu'elles n'ont finalement aucun rapport avec l'animal décrit. Comme Borges dans Fictions, Giono est un raconteur d'histoires, celui qui aime si bien brouiller les pistes et perdre le lecteur dans le vertige du paradoxe. L'édition du Bestiaire a été réalisée par Henri Godard, collaborateur à l'établissement des oeuvres complète de Giono en Pléiade. Initialement paru en 1991 aux éditions Ramsay de Cortanze, le journal Le Monde le chronique à sa sortie de façon dithyrambique : "Sait-on jamais à quoi s'en tenir avec Giono ? Il y avait le "premier" et le "second" , l'avant et l'après-guerre, celui des "livres heureux" et puis "l'amateur d'âmes.
"... En voici, si ce n'est un troisième, du moins un autre, ou plusieurs autres : un Giono espiègle, farceur, dadaïste, un trapéziste des mots qui vous piège dans les lacets de la virtuosité et du pastiche. Un culbuteur iconoclaste, facétieux, chahuteur (mais, bien sûr, plus sérieux qu'il n'en a l'air). Ce Giono singulier, multiforme, est celui du Bestiaire. Il apparaît aux alentours de 1956. L'auteur travaille alors au Bonheur fou et s'accorde, en marge de la création romanesque, quelques répits, quelques "distractions" , comme l'explique Henri Godard dans sa préface, qui donneront naissance aux premiers de ces textes.
Les autres suivront, étalés sur dix ans, publiés ici ou là du vivant de Giono, mais jamais réunis sous un titre commun. Le résultat de ce regroupement est insolite et explosif. Giono s'avance, l'air faussement patelin, entouré de toute une "ménagerie énigmatique" : (...) bestioles et bestiasses en tout genre, réelles ou rêvées, toutes prétextes à d'éblouissantes compositions qui raviront les amateurs d'exercices de style, de chausse-trappes et de surprises littéraires.
Car Giono se délecte de l'ambiguïté de ses chimères. Celles-ci sont autant de points de départ pour des fables, des métaphores, des descriptions pseudo-scientifiques, des piques satiriques, des allusions inquiètes aux méfaits d'une civilisation diabolique, des accumulations joyeuses de mots ou de proverbes". Le Monde. Publié le 15 mars 1991
A l'image des bestiaires du Moyen Age, les animaux de Jean Giono peuvent être réels, mais sont le plus souvent fantasques ou imaginaires. Affabulateur de génie, l'auteur nous fait découvrir les caractéristiques du "grain de tabac" de la "bête du Gévaudan" , du "cheval de paille" , de l' "émeraude" , du "minus" , ou encore du "verrat-maquereau" . Parfois ces bêtes, microscopiques ou monstrueuses, surgissent de situations extravagantes d'une grande drôlerie où le narrateur se met en scène.
Mais la plupart des textes sont de simples descriptions de l'animal où, avec bonhomie et précision, on parle de sa nature et de ses moeurs. Le ton de Giono est pince-sans-rire et se joue allègrement du discours académique. Les 19 textes qui composent l'ouvrage sont rédigés entre 1956 et 1965, comme des divertissements alors que Giono travaille à de grands romans. Il s'amusera à les compléter par des séries de citations (la plupart inventées de toutes pièces) sous le titre de marginalia.
Des citations d'autant plus incongrues qu'elles n'ont finalement aucun rapport avec l'animal décrit. Comme Borges dans Fictions, Giono est un raconteur d'histoires, celui qui aime si bien brouiller les pistes et perdre le lecteur dans le vertige du paradoxe. L'édition du Bestiaire a été réalisée par Henri Godard, collaborateur à l'établissement des oeuvres complète de Giono en Pléiade. Initialement paru en 1991 aux éditions Ramsay de Cortanze, le journal Le Monde le chronique à sa sortie de façon dithyrambique : "Sait-on jamais à quoi s'en tenir avec Giono ? Il y avait le "premier" et le "second" , l'avant et l'après-guerre, celui des "livres heureux" et puis "l'amateur d'âmes.
"... En voici, si ce n'est un troisième, du moins un autre, ou plusieurs autres : un Giono espiègle, farceur, dadaïste, un trapéziste des mots qui vous piège dans les lacets de la virtuosité et du pastiche. Un culbuteur iconoclaste, facétieux, chahuteur (mais, bien sûr, plus sérieux qu'il n'en a l'air). Ce Giono singulier, multiforme, est celui du Bestiaire. Il apparaît aux alentours de 1956. L'auteur travaille alors au Bonheur fou et s'accorde, en marge de la création romanesque, quelques répits, quelques "distractions" , comme l'explique Henri Godard dans sa préface, qui donneront naissance aux premiers de ces textes.
Les autres suivront, étalés sur dix ans, publiés ici ou là du vivant de Giono, mais jamais réunis sous un titre commun. Le résultat de ce regroupement est insolite et explosif. Giono s'avance, l'air faussement patelin, entouré de toute une "ménagerie énigmatique" : (...) bestioles et bestiasses en tout genre, réelles ou rêvées, toutes prétextes à d'éblouissantes compositions qui raviront les amateurs d'exercices de style, de chausse-trappes et de surprises littéraires.
Car Giono se délecte de l'ambiguïté de ses chimères. Celles-ci sont autant de points de départ pour des fables, des métaphores, des descriptions pseudo-scientifiques, des piques satiriques, des allusions inquiètes aux méfaits d'une civilisation diabolique, des accumulations joyeuses de mots ou de proverbes". Le Monde. Publié le 15 mars 1991
Jean Giono

Il est l'incarnation vivante de la persévérance et de l'amour de la littérature. Il s'est créé un univers dans lequel rien d'autre ne compte, à part ce que l'Homme à apprendre de la vie et ce qu'il doit enseigner aux autres.

Il s'agit de l'illustre écrivain Jean Giono. Ses ouvrages sont, pour la majorité, axés sur la vie en province et dépeignent une grande imagination ainsi qu'un penchant certain pour la civilisation grecque.

Sa plume, il l'a dévouée à défendre la seule cause qui lui tenait vraiment à cœur, l'humanité et les enjeux moraux auxquels elle doit faire face. C'est sans doute l'une des raisons pour lesquelles, on n'a jamais pu le confiner dans un courant littéraire précis.

Présentation générale

Jean Giono voit le jour le 30 mars 1985 à Manosque. Sa famille est originaire du Piémont, en Italie, très modeste mais il y mène une enfance assez heureuse. Les revenus de ses parents ne suffisant plus à subvenir aux besoins (son père étant cordonnier et sa mère repasseuse), il interrompt ses études à l'âge de 16 ans pour commencer à travailler.

Poussé par l'envie d'apprendre, Jean perfectionne son instruction sans l'aide de personne, tout en assumant les fonctions de portier dans une banque.

Après avoir vécu toutes les atrocités de la guerre lors de sa mobilisation en 1915, il commence à rêver d'un monde pacifique. Cela restera sa seule doctrine jusqu'à sa mort. Elle lui vaudra, d'ailleurs, bien des ennuis avec les autorités.

L'année 1920 est témoin de deux événements importants dans la vie de Jean Giono ; la mort de son père et son union avec Élise Maurin, de laquelle naîtront ses deux filles.

Le parcours littéraire de Jean Giono

Ses débuts

Les premiers essais de Jean Giono sont des poèmes qu'il publie dans plusieurs revues. Son roman Naissance de l'Odyssée ne paraitra que tardivement mais les trois ouvrages qui marquent officiellement ses débuts dans l'écriture sont : Colline, Un de Baumugnes et Regain datant de 1929 à 1930.Cette trilogie célèbre le dieu Pan en tant que symbole du fusionnement de la nature en un être sacré.

Cette dernière est toujours au cœur de ses premiers livres aux côtés du panthéisme qu'il évoque dans certains d'entre eux.

Les livres et romans de Jean Giono

Ce qui est frappant dans la façon dont Giono décrit la nature dans ses récits, c'est qu'il la perçoit comme étant magnifique mais impitoyable, dévastatrice et épuratrice à la fois. Cela est visible dans le roman « Hussard sur le toit », paru en 1951, dans lequel il raconte l'horreur causée par le choléra et la façon dont elle ravage la Provence sans aucun égard pour les considérations politiques des hommes.

Le talent de Giono a donné naissance à de nombreuses autres œuvres qui ont marqué des générations entières, tels que « Le Chant du monde » en 1934, « Que ma joie demeure » en 1936 et « Batailles dans la montagne », en 1937.

Les lecteurs ont également pu profiter de toute l'expérience personnelle et du vécu de Jean Giono en lisant « l'Eau Vive », publié en 1943, « Ennemonde », en 1964, « Le Déserteur », en 1966 et « L'Iris de Suse », en 1970.

L'une des nouvelles les plus célèbres de Giono est « l'Homme qui plantait des arbres »,publiée en 1953. C'est à un concours pour le magazine Reader's Digest que nous devons l'existence de ce texte, devenu actuellement un point de référence pour les défenseurs de l'environnement. Il jeta, en fait, les bases de l'écologie telle que nous la connaissons aujourd'hui.

Avec une histoire très simple, mais aussi très émouvante, Giono a complètement bouleversé la vision que l'Homme avait de la nature et des liens qui les unissent. Le héros de la nouvelle est un berger nommé Elzéard Bouffier qui entreprend de reboiser sa campagne provençale.

Récompenses

Giono est récompensé notamment par le prix littéraire Prince-Pierre-de Monaco en 1953, puis un an plus tard, il rejoint l'académie Goncourt. En 1961, il préside le jury du festival de Cannes.

Le prix américain Brentano lui est décerné pour son livre Colline, en 1929 et en 1930, il se voit attribuer le prix Northcliffe pour son roman Regain.

Jean Giono s'éteint dans la quiétude de son sommeil, dans la nuit du 8 au 9 octobre 1970. Il était accoudé à la table qui l'avait vu s'exprimer pendant tant d'années. Son dernier manuscrit est intitulé : De certains parfums. Il est enterré à Manosque.

Le Hussard sur le toit
5/5
3.8/5
Jean Giono
E-book
9,49 €
Un roi sans divertissement
4.8/5
4.1/5
7,99 €
Regain
3.5/5
Jean Giono
Poche
6,90 €
Regain
3.5/5
Jean Giono
E-book
4,99 €
Que ma joie demeure
2.7/5
Jean Giono
E-book
5,49 €
Refus d'obéissance
Jean Giono
E-book
2,99 €
Le chant du monde
4.7/5
Jean Giono
E-book
7,99 €
Colline
5/5
3.9/5
Jean Giono
Poche
6,90 €
Colline
5/5
3.9/5
Jean Giono
E-book
4,49 €
Voyage en Italie
3/5
Jean Giono
E-book
7,49 €