Le baptême forcé des enfants juifs. Question scholastique, enjeu politique, échos contemporains
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- Nombre de pages556
- PrésentationBroché
- Poids0.74 kg
- Dimensions15,0 cm × 21,5 cm × 2,8 cm
- ISBN978-2-251-42062-2
- EAN9782251420622
- Date de parution14/05/2016
- CollectionL'âne d'or
- ÉditeurBelles Lettres
Résumé
Situé à la charnière de l’histoire intellectuelle, de l’histoire de l’antijudaïsme et de celle de l’enfance, ce livre n’est pas une «histoire scolastique» des conversions forcées, non plus qu’une histoire du baptême forcé des enfants juifs du Moyen Age à nos jours. L’enquête prend pour point de départ une controverse théologique née, à la fin du XIIIe siècle, d’une question précise : fallait-il baptiser les enfants des juifs contre le gré de leurs parents ? Si la doctrine établit la nécessité et l’efficacité du baptême des enfants juifs, le problème de l’effectivité du sacrement met le rapt des enfants au coeur d’un débat dont le pouvoir du prince et les droits des juifs forment les principaux termes.
Les représentations du péril juif pour l’enfance qui affleurent dans ce débat touchent un point névralgique de l’historiographie des relations entre juifs et chrétiens. Elles étayent le motif de longue durée des «arrachements sauveurs», qui témoigne de ce que l’enjeu constitué par le salut des enfants juifs s’est formulé au Moyen Age dans un idiome chrétien contingent et transposable.
Les représentations du péril juif pour l’enfance qui affleurent dans ce débat touchent un point névralgique de l’historiographie des relations entre juifs et chrétiens. Elles étayent le motif de longue durée des «arrachements sauveurs», qui témoigne de ce que l’enjeu constitué par le salut des enfants juifs s’est formulé au Moyen Age dans un idiome chrétien contingent et transposable.
Situé à la charnière de l’histoire intellectuelle, de l’histoire de l’antijudaïsme et de celle de l’enfance, ce livre n’est pas une «histoire scolastique» des conversions forcées, non plus qu’une histoire du baptême forcé des enfants juifs du Moyen Age à nos jours. L’enquête prend pour point de départ une controverse théologique née, à la fin du XIIIe siècle, d’une question précise : fallait-il baptiser les enfants des juifs contre le gré de leurs parents ? Si la doctrine établit la nécessité et l’efficacité du baptême des enfants juifs, le problème de l’effectivité du sacrement met le rapt des enfants au coeur d’un débat dont le pouvoir du prince et les droits des juifs forment les principaux termes.
Les représentations du péril juif pour l’enfance qui affleurent dans ce débat touchent un point névralgique de l’historiographie des relations entre juifs et chrétiens. Elles étayent le motif de longue durée des «arrachements sauveurs», qui témoigne de ce que l’enjeu constitué par le salut des enfants juifs s’est formulé au Moyen Age dans un idiome chrétien contingent et transposable.
Les représentations du péril juif pour l’enfance qui affleurent dans ce débat touchent un point névralgique de l’historiographie des relations entre juifs et chrétiens. Elles étayent le motif de longue durée des «arrachements sauveurs», qui témoigne de ce que l’enjeu constitué par le salut des enfants juifs s’est formulé au Moyen Age dans un idiome chrétien contingent et transposable.