Né à Montauban le 27 août 1936, Philippe Labro est un écrivain, parolier, journaliste et présentateur télé et radio. Passionné des USA, il part y étudier à 17 ans. A son retour, il est embauché comme reporter pour Europe 1 et France-Soir. De 1985 à 2000, il devient directeur des programmes de RTL et lance en 2005 la chaîne Direct 8. Parolier reconnu, il a écrit tout un album de Johnny Hallyday et collabore à plusieurs reprises avec Serge Gainsbourg. Découvrez l'ensemble de son œuvre littéraire acclamé par la critique et les lecteurs. En 2013, il publie Le flûtiste invisible qui nous interroge sur la puissance d'une force extérieure que nous pouvons appeler : le destin. De sa plume fine et intelligente, il nous transporte, à chaque reprise, dans un univers fascinant au sein duquel nous évoluons avec plaisir. Parmi ces œuvres poignantes restant ancrées dans notre mémoire pour toujours, succombez à La couleur des sentiments de Kathryn Stockett, Peste et Choléra de Patrick Deville ou encore L'homme qui voulait vivre sa vie de Douglas Kennedy. Livraison à 0.01€, garantie satisfait ou remboursé et plusieurs formats à votre disposition... vous avez toutes les raisons de vous procurer les livres qui comblent vos envies.
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- Nombre de pages301
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.32 kg
- Dimensions14,1 cm × 20,6 cm × 1,9 cm
- ISBN2-07-074223-7
- EAN9782070742233
- Date de parution01/03/1996
- CollectionNRF
- ÉditeurGallimard
Résumé
"La maladie qui m'a conduit à la réanimation m'a emmené plus loin que la réa, bien au-delà du cap Horn, dans ce qu'il convient d'appeler une expérience de mort approchée.
Au cours de cette traversée, j'ai vu et entendu toutes sortes de choses. Des monstres, des anges, des paysages et des visages, du vide et du trop-plein, de la compassion, de l'horreur et de l'amour. Aux prises avec un bouleversement constant du temps et de la durée; quand les jours et les nuits n'avaient plus aucun sens, aucune construction; lorsque je perdais tout repère; lorsque je revoyais des moments de ma vie ancienne et de ma vie à venir.
Lorsque deux Moi-même s'affrontaient en un dialogue permanent, quand l'un de ces deux Moi disait : - Tu vas mourir, laisse aller, c'est foutu, tandis que l'autre Moi répliquait : - Non, bats-toi, il faut vivre. De ce combat et de ces dialogues - que personne n'a entendus mais dont je peux réécrire chaque ligne -, de mes deux voyages, l'un baigné de lumière, l'autre au bord d'un gouffre noir, de ce qui s'est ensuivi, C'est-à-dire une sorte de deuxième naissance, et de ce qui demeure aujourd'hui, découvertes et convictions, je souhaite tenter de reconstituer le tissu et la trame.
"
Lorsque deux Moi-même s'affrontaient en un dialogue permanent, quand l'un de ces deux Moi disait : - Tu vas mourir, laisse aller, c'est foutu, tandis que l'autre Moi répliquait : - Non, bats-toi, il faut vivre. De ce combat et de ces dialogues - que personne n'a entendus mais dont je peux réécrire chaque ligne -, de mes deux voyages, l'un baigné de lumière, l'autre au bord d'un gouffre noir, de ce qui s'est ensuivi, C'est-à-dire une sorte de deuxième naissance, et de ce qui demeure aujourd'hui, découvertes et convictions, je souhaite tenter de reconstituer le tissu et la trame.
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"La maladie qui m'a conduit à la réanimation m'a emmené plus loin que la réa, bien au-delà du cap Horn, dans ce qu'il convient d'appeler une expérience de mort approchée.
Au cours de cette traversée, j'ai vu et entendu toutes sortes de choses. Des monstres, des anges, des paysages et des visages, du vide et du trop-plein, de la compassion, de l'horreur et de l'amour. Aux prises avec un bouleversement constant du temps et de la durée; quand les jours et les nuits n'avaient plus aucun sens, aucune construction; lorsque je perdais tout repère; lorsque je revoyais des moments de ma vie ancienne et de ma vie à venir.
Lorsque deux Moi-même s'affrontaient en un dialogue permanent, quand l'un de ces deux Moi disait : - Tu vas mourir, laisse aller, c'est foutu, tandis que l'autre Moi répliquait : - Non, bats-toi, il faut vivre. De ce combat et de ces dialogues - que personne n'a entendus mais dont je peux réécrire chaque ligne -, de mes deux voyages, l'un baigné de lumière, l'autre au bord d'un gouffre noir, de ce qui s'est ensuivi, C'est-à-dire une sorte de deuxième naissance, et de ce qui demeure aujourd'hui, découvertes et convictions, je souhaite tenter de reconstituer le tissu et la trame.
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Lorsque deux Moi-même s'affrontaient en un dialogue permanent, quand l'un de ces deux Moi disait : - Tu vas mourir, laisse aller, c'est foutu, tandis que l'autre Moi répliquait : - Non, bats-toi, il faut vivre. De ce combat et de ces dialogues - que personne n'a entendus mais dont je peux réécrire chaque ligne -, de mes deux voyages, l'un baigné de lumière, l'autre au bord d'un gouffre noir, de ce qui s'est ensuivi, C'est-à-dire une sorte de deuxième naissance, et de ce qui demeure aujourd'hui, découvertes et convictions, je souhaite tenter de reconstituer le tissu et la trame.
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