La Tragi-Comedie De Corneille A Quinault
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- Nombre de pages306
- PrésentationBroché
- Poids0.52 kg
- Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 2,7 cm
- ISBN2-252-03324-X
- EAN9782252033241
- Date de parution27/10/2001
- Collectionbibliotheque de l'age classiqu
- ÉditeurKlincksieck
Résumé
Qu'est-ce que la tragi-comédie du XVIIe siècle français ? Des pirates qui enlèvent des princesses, des voleurs qui détroussent des gentilshommes, des naufrages qui font échouer sur des îles lointaines des amants désespérés, et... une Infante qui pleure sur ses amours impossibles. C'est surtout un paradoxe. Paradoxe d'un genre partout célébré mais toujours ignoré : qui se souvient que la tragédie la plus connue de tout le théâtre français, Le Cid, fut d'abord, en 1636, une magnifique tragi-comédie ? Paradoxe d'une création dramatique qui trahit ce que son nom semble annoncer, tant elle est loin de se réduire au simple mélange de deux genres. A son âge d'or, dans la décennie 1630-1640, la tragi-comédie témoigne d'une esthétique singulière dont le présent ouvrage, par l'analyse de plus de cent vingt pièces, décrit les principes fondateurs. Cette enquête s'appuie sur les débats de ces années Richelieu, où la tragi-comédie occupe une place privilégiée : tous les théoriciens raisonnent à partir d'elle, sans jamais pourtant la définir, si ce n'est pour la nier. Victime de ce piège critique, la forme disparaîtra très vite, et les créations d'un Quinault, à peine vingt ans plus tard, la réduiront à un catalogue de procédés romanesques, avatar qui passe encore trop souvent pour l'original. Ce livre, dans sa double démarche, théorique et pratique, permet de saisir la spécificité d'une forme et l'ampleur de ses significations, et de lui reconnaître le rôle majeur qu'elle occupe dans l'établissement de la modernité théâtrale.
Qu'est-ce que la tragi-comédie du XVIIe siècle français ? Des pirates qui enlèvent des princesses, des voleurs qui détroussent des gentilshommes, des naufrages qui font échouer sur des îles lointaines des amants désespérés, et... une Infante qui pleure sur ses amours impossibles. C'est surtout un paradoxe. Paradoxe d'un genre partout célébré mais toujours ignoré : qui se souvient que la tragédie la plus connue de tout le théâtre français, Le Cid, fut d'abord, en 1636, une magnifique tragi-comédie ? Paradoxe d'une création dramatique qui trahit ce que son nom semble annoncer, tant elle est loin de se réduire au simple mélange de deux genres. A son âge d'or, dans la décennie 1630-1640, la tragi-comédie témoigne d'une esthétique singulière dont le présent ouvrage, par l'analyse de plus de cent vingt pièces, décrit les principes fondateurs. Cette enquête s'appuie sur les débats de ces années Richelieu, où la tragi-comédie occupe une place privilégiée : tous les théoriciens raisonnent à partir d'elle, sans jamais pourtant la définir, si ce n'est pour la nier. Victime de ce piège critique, la forme disparaîtra très vite, et les créations d'un Quinault, à peine vingt ans plus tard, la réduiront à un catalogue de procédés romanesques, avatar qui passe encore trop souvent pour l'original. Ce livre, dans sa double démarche, théorique et pratique, permet de saisir la spécificité d'une forme et l'ampleur de ses significations, et de lui reconnaître le rôle majeur qu'elle occupe dans l'établissement de la modernité théâtrale.