La Syncope De Champollion. Entre Les Images Et Les Mots
Par :Formats :
- Paiement en ligne :
- Livraison à domicile ou en point Mondial Relay entre le 8 juillet et le 11 juilletCet article sera commandé chez un fournisseur et vous sera envoyé 3 à 6 jours après la date de votre commande.
- Retrait Click and Collect en magasin gratuit
- Livraison à domicile ou en point Mondial Relay entre le 8 juillet et le 11 juillet
- Réservation en ligne avec paiement en magasin :
- Indisponible pour réserver et payer en magasin
- Nombre de pages173
- PrésentationBroché
- Poids0.18 kg
- Dimensions11,9 cm × 18,5 cm × 1,8 cm
- ISBN2-07-076793-0
- EAN9782070767939
- Date de parution14/01/2003
- CollectionConnaissance de l'inconscient
- ÉditeurGallimard
Résumé
Il est difficile de parler de sens, ou de rêve, sans se référer un tant soit peu à sa propre histoire, sans accepter de baisser la garde. Il peut alors arriver qu'un malin démon vous souffle des idées un peu folles. Que la syncope de Champollion au moment où, le premier, il déchiffra les hiéroglyphes est elle-même un événement à décrypter, par exemple. Ou que, dans certains textes, certains films mille fois commentés, il y aurait encore, comme dans l'ancienne écriture égyptienne, une énigme à élucider.
Un rêve.
Entre les images et les mots, quelque chose un jour s'est entrebâillé. Un pan de mur a glissé, et ils sont arrivés. Comme ça. Duras en tête, minuscule, royale. Balzac et Hemingway, bras dessus, bras dessous, un peu titubants de café et de gin. Sartre, joyeux, féroce. Godard, boudeur. Roussel s'était fait représenter par un de ses petits chiens. Perec, mon préféré, fermait la marche, avec son bouc d'orphelin et son étoile brisée. Pourquoi se sont imposés à moi ces écrivains, ces cinéastes-là, plutôt que d'autres ? C'est qu'ils m'ont paru, tous, détenir un secret.
Peut-être celui d'une langue perdue. M. D.
Entre les images et les mots, quelque chose un jour s'est entrebâillé. Un pan de mur a glissé, et ils sont arrivés. Comme ça. Duras en tête, minuscule, royale. Balzac et Hemingway, bras dessus, bras dessous, un peu titubants de café et de gin. Sartre, joyeux, féroce. Godard, boudeur. Roussel s'était fait représenter par un de ses petits chiens. Perec, mon préféré, fermait la marche, avec son bouc d'orphelin et son étoile brisée. Pourquoi se sont imposés à moi ces écrivains, ces cinéastes-là, plutôt que d'autres ? C'est qu'ils m'ont paru, tous, détenir un secret.
Peut-être celui d'une langue perdue. M. D.
Il est difficile de parler de sens, ou de rêve, sans se référer un tant soit peu à sa propre histoire, sans accepter de baisser la garde. Il peut alors arriver qu'un malin démon vous souffle des idées un peu folles. Que la syncope de Champollion au moment où, le premier, il déchiffra les hiéroglyphes est elle-même un événement à décrypter, par exemple. Ou que, dans certains textes, certains films mille fois commentés, il y aurait encore, comme dans l'ancienne écriture égyptienne, une énigme à élucider.
Un rêve.
Entre les images et les mots, quelque chose un jour s'est entrebâillé. Un pan de mur a glissé, et ils sont arrivés. Comme ça. Duras en tête, minuscule, royale. Balzac et Hemingway, bras dessus, bras dessous, un peu titubants de café et de gin. Sartre, joyeux, féroce. Godard, boudeur. Roussel s'était fait représenter par un de ses petits chiens. Perec, mon préféré, fermait la marche, avec son bouc d'orphelin et son étoile brisée. Pourquoi se sont imposés à moi ces écrivains, ces cinéastes-là, plutôt que d'autres ? C'est qu'ils m'ont paru, tous, détenir un secret.
Peut-être celui d'une langue perdue. M. D.
Entre les images et les mots, quelque chose un jour s'est entrebâillé. Un pan de mur a glissé, et ils sont arrivés. Comme ça. Duras en tête, minuscule, royale. Balzac et Hemingway, bras dessus, bras dessous, un peu titubants de café et de gin. Sartre, joyeux, féroce. Godard, boudeur. Roussel s'était fait représenter par un de ses petits chiens. Perec, mon préféré, fermait la marche, avec son bouc d'orphelin et son étoile brisée. Pourquoi se sont imposés à moi ces écrivains, ces cinéastes-là, plutôt que d'autres ? C'est qu'ils m'ont paru, tous, détenir un secret.
Peut-être celui d'une langue perdue. M. D.