Coup de coeur
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  • Nombre de pages233
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.136 kg
  • Dimensions11,0 cm × 17,8 cm × 1,4 cm
  • ISBN978-2-7578-8868-1
  • EAN9782757888681
  • Date de parution12/08/2021
  • CollectionPoints
  • ÉditeurPoints

Résumé

" L'un des meilleurs crus d'un Jean-Paul Dubois visiblement au sommet de son art. " L'Express Sous le soleil de Miami, entre deux tournois de cesta punta, Paul et son chien s'exercent à la pratique du bonheur. A Toulouse, son père, le docteur Adrian Katrakilis, se suicide. Une habitude, presque un art de vivre dans cette étrange famille. De retour en France, Paul sera confronté à la réalité d'un héritage qu'il n'imaginait pas, une terrifiante succession.
Né en 1950 à Toulouse où il réside, Jean-Paul Dubois est l'auteur de nombreux ouvrages disponibles chez Points. Il a obtenu le prix France Télévisions 1996 pour Kennedy et moi, le prix Femina et le prix du roman Fnac 2004 pour Une vie française et le prix Goncourt 2019 pour Tous les hommes n'habitent pas le monde de la même façon.
" L'un des meilleurs crus d'un Jean-Paul Dubois visiblement au sommet de son art. " L'Express Sous le soleil de Miami, entre deux tournois de cesta punta, Paul et son chien s'exercent à la pratique du bonheur. A Toulouse, son père, le docteur Adrian Katrakilis, se suicide. Une habitude, presque un art de vivre dans cette étrange famille. De retour en France, Paul sera confronté à la réalité d'un héritage qu'il n'imaginait pas, une terrifiante succession.
Né en 1950 à Toulouse où il réside, Jean-Paul Dubois est l'auteur de nombreux ouvrages disponibles chez Points. Il a obtenu le prix France Télévisions 1996 pour Kennedy et moi, le prix Femina et le prix du roman Fnac 2004 pour Une vie française et le prix Goncourt 2019 pour Tous les hommes n'habitent pas le monde de la même façon.

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

8 Coups de cœur
de nos libraires
franckFuret du Nord Lille
5/5
Aprés le père
Pour notre plus grand plaisir de lecteur, Jean- Paul Dubois revient et il est toujours aussi mélancolique... Il s’intéresse à la vie de Paul, installé à Miami, trentenaire solitaire, adepte des plaisirs simples de la vie. Si Paul a réussi ses études de médecine, il a préféré faire carrière comme joueur professionnel de pelote basque en Floride. Une façon de s’adonner à sa passion qu’il entretient depuis son enfance mais aussi le moyen de fuir une histoire familiale lourde, pleine de non-dits et de secrets. La mort de son père le force à revenir dans la maison de famille et à affronter ses démons. Jean-Paul Dubois n’a pas son pareil pour nous plonger dans les méandres des tourmentés, sans jamais oublier de nous faire sourire (comme la relation entre Paul et son chien rescapé des eaux). Le poids du passé et l’incertitude de l’avenir plombent la vie de son personnage mais le quotidien apporte son lot de petits bonheurs et Jean Paul Dubois ne tombe jamais dans le pathos. Un retour attendu et pleinement réussi.
Pour notre plus grand plaisir de lecteur, Jean- Paul Dubois revient et il est toujours aussi mélancolique... Il s’intéresse à la vie de Paul, installé à Miami, trentenaire solitaire, adepte des plaisirs simples de la vie. Si Paul a réussi ses études de médecine, il a préféré faire carrière comme joueur professionnel de pelote basque en Floride. Une façon de s’adonner à sa passion qu’il entretient depuis son enfance mais aussi le moyen de fuir une histoire familiale lourde, pleine de non-dits et de secrets. La mort de son père le force à revenir dans la maison de famille et à affronter ses démons. Jean-Paul Dubois n’a pas son pareil pour nous plonger dans les méandres des tourmentés, sans jamais oublier de nous faire sourire (comme la relation entre Paul et son chien rescapé des eaux). Le poids du passé et l’incertitude de l’avenir plombent la vie de son personnage mais le quotidien apporte son lot de petits bonheurs et Jean Paul Dubois ne tombe jamais dans le pathos. Un retour attendu et pleinement réussi.
  • littérature française
Christelle AFuret du Nord Roubaix
5/5
Un roman d'introspection sur la famille et ses secrets
"Je ne le savais pas encore , mais il me restait très peu de temps pour profiter de cette vie que j'avais bricolée avec les outils de mon enfance et de mon adolescence". Ainsi s'exprime le personnage principal et narrateur de La succession, Paul Katrakilis. Loin de sa famille de doux dingues aux origines gréco-russes (ou plutôt ce qu'il en reste) en France, Paul vit de belles heures à Miami. Médecin de formation, il a choisi une tout autre voie et exerce avec passion son métier de joueur professionnel de pelote basque. Jusqu'au jour où son père meurt dans d'étranges circonstances - un père énigmatique et distant - et qu'il décide de reprendre son cabinet. Les pages lumineuses du livre cèdent vite la place à une partie plus sombre, faite de deuils successifs. Pour autant, aucun pathos dans La succession . Juste un roman d'introspection sur la famille, ses secrets, son atavisme. Et la prose toujours aussi alerte de JP Dubois . Un ton décalé , faussement léger. Des situations parfois saugrenues. Le sourire n'est jamais loin malgré la gravité du propos. Et si l'on retrouve les madeleines de Proust que sont les vieilles mécaniques chez cet auteur que l'on affectionne, une touche d'exotisme mais aussi de poésie surprendront agréablement le lecteur. Un excellent roman!
"Je ne le savais pas encore , mais il me restait très peu de temps pour profiter de cette vie que j'avais bricolée avec les outils de mon enfance et de mon adolescence". Ainsi s'exprime le personnage principal et narrateur de La succession, Paul Katrakilis. Loin de sa famille de doux dingues aux origines gréco-russes (ou plutôt ce qu'il en reste) en France, Paul vit de belles heures à Miami. Médecin de formation, il a choisi une tout autre voie et exerce avec passion son métier de joueur professionnel de pelote basque. Jusqu'au jour où son père meurt dans d'étranges circonstances - un père énigmatique et distant - et qu'il décide de reprendre son cabinet. Les pages lumineuses du livre cèdent vite la place à une partie plus sombre, faite de deuils successifs. Pour autant, aucun pathos dans La succession . Juste un roman d'introspection sur la famille, ses secrets, son atavisme. Et la prose toujours aussi alerte de JP Dubois . Un ton décalé , faussement léger. Des situations parfois saugrenues. Le sourire n'est jamais loin malgré la gravité du propos. Et si l'on retrouve les madeleines de Proust que sont les vieilles mécaniques chez cet auteur que l'on affectionne, une touche d'exotisme mais aussi de poésie surprendront agréablement le lecteur. Un excellent roman!
.Furet du Nord Beauvais
4/5
LA SUCCESSION
On retrouve dans ce livre tous les ingrédients d’un excellent Dubois : Paul, un anti-héros très attachant, des histoires de famille compliquées, une voiture anglaise, les Etats-Unis, l’amour, la mélancolie… et une vaste question : peut-on échapper à sa destinée ?
On retrouve dans ce livre tous les ingrédients d’un excellent Dubois : Paul, un anti-héros très attachant, des histoires de famille compliquées, une voiture anglaise, les Etats-Unis, l’amour, la mélancolie… et une vaste question : peut-on échapper à sa destinée ?

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

5/5
sur 1 note dont 1 avis lecteur
Cocktail de tristesse et de drôlerie
Cela fait plusieurs années que Paul Katrakilis est pelotari professionnel au Jaï-Alaï de Miami, ce casino où l’on parie sur les joueurs de pelote basque. Diplômé de médecine, il a préféré s’écarter de la voie tracée par son père et son grand-père, eux-mêmes médecins, pour vivre modestement d’une passion qui lui permet en outre de prendre ses distances avec une famille aux tendances névrotiques et suicidaires. Le décès paternel le rappelle toutefois à Toulouse, pour y régler une succession qui va s’avérer bien plus encombrante qu’escompté : on n’échappe pas si facilement à ses atavismes… On se délecte chaque fois autant de la plume et de l’humour de Jean-Paul Dubois qui, du rire aux larmes, entre gravité et légèreté, nous embarque pour notre plus grand plaisir dans l’exploration de ses thèmes de prédilection. Nous nous retrouvons donc à nouveau aux côtés d’un narrateur prénommé Paul, appliqué à se choisir une vie outre-atlantique pour se retrouver irrémédiablement rattrapé par un destin familial aux allures de malédiction. Si le propos s’habille d’une fantaisie cocasse, accentuant avec dérision les névroses qui ravagent chaque membre de la famille Katrakilis, il n’en suinte pas moins une profonde mélancolie, alors que l’envie de vivre, grignotée par le deuil, la solitude et la désillusion, y cède peu à peu la place à l’aliénation et à la dépression. Les personnages, enlisés dans le sillon de vie tracé par leur filiation, subissent un destin qui les emprisonne et leur coupe les ailes, au point que leur liberté finit par se résumer au seul choix de leur fin de vie. De la pelote basque convertie en business mafieux au droit de grève quasi inexistant aux Etats-Unis, de la médecine aux ordres de la dictature soviétique à celle qui se résout discrètement à pratiquer l’euthanasie réclamée par ses patients, d’automobiles miteuses à d’autres presque mythiques, ou de la disparition du dernier quagga dans un zoo d’Amsterdam au touchant attachement à un chien sauvé de la noyade, la balade finit, malgré tous ses détours, par nous ramener à l’essentiel : « Je regrette de ne pas avoir su trouver ma place. » « Il ne faut jamais se tromper de vie. Il n'existe pas de marche arrière ». Ce texte admirablement écrit, dont la désespérance se pare élégamment d’un humour désabusé, est un curieux cocktail de tristesse et de drôlerie qui vous empoigne le coeur comme il vous séduit l’esprit. Il ne déroge pas à la règle : les romans de cet auteur sont irrésistibles. Coup de coeur.
Cela fait plusieurs années que Paul Katrakilis est pelotari professionnel au Jaï-Alaï de Miami, ce casino où l’on parie sur les joueurs de pelote basque. Diplômé de médecine, il a préféré s’écarter de la voie tracée par son père et son grand-père, eux-mêmes médecins, pour vivre modestement d’une passion qui lui permet en outre de prendre ses distances avec une famille aux tendances névrotiques et suicidaires. Le décès paternel le rappelle toutefois à Toulouse, pour y régler une succession qui va s’avérer bien plus encombrante qu’escompté : on n’échappe pas si facilement à ses atavismes… On se délecte chaque fois autant de la plume et de l’humour de Jean-Paul Dubois qui, du rire aux larmes, entre gravité et légèreté, nous embarque pour notre plus grand plaisir dans l’exploration de ses thèmes de prédilection. Nous nous retrouvons donc à nouveau aux côtés d’un narrateur prénommé Paul, appliqué à se choisir une vie outre-atlantique pour se retrouver irrémédiablement rattrapé par un destin familial aux allures de malédiction. Si le propos s’habille d’une fantaisie cocasse, accentuant avec dérision les névroses qui ravagent chaque membre de la famille Katrakilis, il n’en suinte pas moins une profonde mélancolie, alors que l’envie de vivre, grignotée par le deuil, la solitude et la désillusion, y cède peu à peu la place à l’aliénation et à la dépression. Les personnages, enlisés dans le sillon de vie tracé par leur filiation, subissent un destin qui les emprisonne et leur coupe les ailes, au point que leur liberté finit par se résumer au seul choix de leur fin de vie. De la pelote basque convertie en business mafieux au droit de grève quasi inexistant aux Etats-Unis, de la médecine aux ordres de la dictature soviétique à celle qui se résout discrètement à pratiquer l’euthanasie réclamée par ses patients, d’automobiles miteuses à d’autres presque mythiques, ou de la disparition du dernier quagga dans un zoo d’Amsterdam au touchant attachement à un chien sauvé de la noyade, la balade finit, malgré tous ses détours, par nous ramener à l’essentiel : « Je regrette de ne pas avoir su trouver ma place. » « Il ne faut jamais se tromper de vie. Il n'existe pas de marche arrière ». Ce texte admirablement écrit, dont la désespérance se pare élégamment d’un humour désabusé, est un curieux cocktail de tristesse et de drôlerie qui vous empoigne le coeur comme il vous séduit l’esprit. Il ne déroge pas à la règle : les romans de cet auteur sont irrésistibles. Coup de coeur.
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