La soustraction des possibles

Par : Joseph Incardona
Prix Relay des Voyageurs
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  • Nombre de pages464
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.24 kg
  • Dimensions10,8 cm × 17,8 cm × 2,1 cm
  • ISBN978-2-266-31125-0
  • EAN9782266311250
  • Date de parution19/08/2021
  • CollectionPocket
  • ÉditeurPocket

Résumé

La fin des années 1980 est la période bénie des winners . Le capitalisme et ses champions, les golden boys de la finance, ont gagné : le bloc de l'Est explose, les flux d'argent sont mondialisés. Tout devient marchandise : les corps, les femmes, les privilèges, le bonheur même. Un monde nouveau s'invente. A Genève, Svetlana, jeune financière prometteuse, rencontre Aldo, prof de tennis vaguement gigolo.
Ils s'aiment mais veulent plus. Plus d'argent, plus de pouvoir, plus de reconnaissance. Leur chance, ce pourrait être ces fortunes en transit. Il suffit d'être assez malin pour se servir. Mais en amour comme en matière d'argent, il y a toujours plus avide et plus féroce que soi... Prix Relay - 2020
La fin des années 1980 est la période bénie des winners . Le capitalisme et ses champions, les golden boys de la finance, ont gagné : le bloc de l'Est explose, les flux d'argent sont mondialisés. Tout devient marchandise : les corps, les femmes, les privilèges, le bonheur même. Un monde nouveau s'invente. A Genève, Svetlana, jeune financière prometteuse, rencontre Aldo, prof de tennis vaguement gigolo.
Ils s'aiment mais veulent plus. Plus d'argent, plus de pouvoir, plus de reconnaissance. Leur chance, ce pourrait être ces fortunes en transit. Il suffit d'être assez malin pour se servir. Mais en amour comme en matière d'argent, il y a toujours plus avide et plus féroce que soi... Prix Relay - 2020

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

4 Coups de cœur
de nos libraires
Amandine B. - 2Decitre Annecy
5/5
LE roman de l'été !!!!
Tous les ingrédients sont présents pour ne plus lâcher ce roman : suspens sur fond de trafic et blanchiment d'argent, et une belle histoire d'amour ! Le point de vue omniscient du narrateur n'est pas pour nous déplaire, au contraire ! On se retrouve au cœur de tous les secrets et non-dits et l'auteur nous partage ses réflexions (toujours avec une pointe d'humour ou d'ironie bienvenue) sur la psychologie et l'avenir des personnages. Un régal !!!!
Tous les ingrédients sont présents pour ne plus lâcher ce roman : suspens sur fond de trafic et blanchiment d'argent, et une belle histoire d'amour ! Le point de vue omniscient du narrateur n'est pas pour nous déplaire, au contraire ! On se retrouve au cœur de tous les secrets et non-dits et l'auteur nous partage ses réflexions (toujours avec une pointe d'humour ou d'ironie bienvenue) sur la psychologie et l'avenir des personnages. Un régal !!!!
Lilian G.Decitre Annemasse
5/5
Match point
La soustraction des possibles nous entraîne dans les milieux financiers ou l'entregent est roi. Subtile peinture des années "frics" 80, ce roman qui flirt avec le polar nous transperce comme une balle de gros calibre. Le dénouement cruel mais crédible achève de nous convaincre. Petite mise en garde pour les yeux les plus chastes, le livre n'est pas avare de scènes de sexe assez explicites...
La soustraction des possibles nous entraîne dans les milieux financiers ou l'entregent est roi. Subtile peinture des années "frics" 80, ce roman qui flirt avec le polar nous transperce comme une balle de gros calibre. Le dénouement cruel mais crédible achève de nous convaincre. Petite mise en garde pour les yeux les plus chastes, le livre n'est pas avare de scènes de sexe assez explicites...
Elsa ChataignerDecitre Confluence
5/5
L'engrenage.
Vous êtes à la recherche du roman idéal ? Celui qui pourra lier avec finesse malversations bancaires et roublardises mafieuses, le tout ourlé d'une histoire d'amour grandiose ? La vraie, la belle, la superbe. Ne cherchez plus, c'est celui-là. Grand architecte de l'univers, Joseph Incardona a créé ce roman parfait : subtil, rythmé, interrogateur, charnel. À couper le souffle.
Vous êtes à la recherche du roman idéal ? Celui qui pourra lier avec finesse malversations bancaires et roublardises mafieuses, le tout ourlé d'une histoire d'amour grandiose ? La vraie, la belle, la superbe. Ne cherchez plus, c'est celui-là. Grand architecte de l'univers, Joseph Incardona a créé ce roman parfait : subtil, rythmé, interrogateur, charnel. À couper le souffle.
  • Amour
  • charnel
  • style
  • rythmé
  • mafias
  • banques
  • millionnaires
Mathieu LartaudDecitre Grenoble
4/5
La soustraction des possibles
Genève fin 80, ses golden boys, ses banques et ses mallettes douteuses. C'est l'explosion d'une nouvelle ère, opaque et décomplexée. Celle d'un capitalisme triomphant, griffé de fascinations, détournements, de possibles et d'avidité. Dans ce monde glissant,de faux semblants et d'apparences, les désirs et les ambitions d'Aldo et Svetlana se croisent et s'entrechoquent dans un jeu de pouvoirs, de sexe et de sentiments aux ramifications multiples. Joseph Incardona nous embarque magistralement dans les méandres sombres et feutrés d'une fresque sacrément dense, tragi-comédie humaine et sociale mordante, ou l'amour se cogne aux murs d'un monde bien trop désenchanté. "La soustraction des possible" est de ces grands romans, joueur, ambitieux, la plume sèche et subtile, trempée à l'encre du noir et l’œil rivé sur le cynisme de nos modernités dévorantes et la vacuité de nos existence. 400 pages d'une férocité tendre et brûlante, 400 pages d'une toile intense, brillante, diablement menée !!!
Genève fin 80, ses golden boys, ses banques et ses mallettes douteuses. C'est l'explosion d'une nouvelle ère, opaque et décomplexée. Celle d'un capitalisme triomphant, griffé de fascinations, détournements, de possibles et d'avidité. Dans ce monde glissant,de faux semblants et d'apparences, les désirs et les ambitions d'Aldo et Svetlana se croisent et s'entrechoquent dans un jeu de pouvoirs, de sexe et de sentiments aux ramifications multiples. Joseph Incardona nous embarque magistralement dans les méandres sombres et feutrés d'une fresque sacrément dense, tragi-comédie humaine et sociale mordante, ou l'amour se cogne aux murs d'un monde bien trop désenchanté. "La soustraction des possible" est de ces grands romans, joueur, ambitieux, la plume sèche et subtile, trempée à l'encre du noir et l’œil rivé sur le cynisme de nos modernités dévorantes et la vacuité de nos existence. 400 pages d'une férocité tendre et brûlante, 400 pages d'une toile intense, brillante, diablement menée !!!

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4.3/5
sur 3 notes dont 2 avis lecteurs
Cynique et implacable
Ex presque-champion de tennis, désormais coach dans un club fréquenté par la société genevoise la plus huppée, Aldo arrondit ses fins de mois en jouant les gigolos. Sa rencontre avec Svetlana, jeune financière aux dents de louve, est un coup de foudre amoureux, mais aussi la confluence de deux insatiables appétits de richesses qui va les conduire bien au-là de leurs prévisions… L’histoire est efficace et musclée, le mécanisme implacable et la chute impitoyable. Mais, au-delà du suspense et de l’action qu’elle contient, c’est la construction de son épais contexte qui lui donne tout son relief : dans les années quatre-vingts, le capitalisme triomphe avec la chute du bloc soviétique, la finance internationale s’emballe pour le plus grand bénéfice des Golden Boys mais aussi des paradis fiscaux, le blanchiment d’argent prend des dimensions inédites… Décortiquée avec un cynisme d’un noir absolu, se dessine dans ces pages une société qui a troqué toutes ses valeurs contre l’unique obsession de l’argent, sacrifiant morale et sens commun dans la quête infinie d’un Graal qui la rend folle. Le style narratif est original : n’hésitant pas à se mettre lui-même en scène, apostrophant ses personnages pour leur rappeler que le « grand architecte » de cette histoire, c’est lui, ou commentant leurs choix comme s’ils menaient l’intrigue à sa place, l’auteur scrute, souligne, critique, et enrichit sa narration d’une foule d’observations et de digressions qui finissent par conférer à ce thriller une dimension sociologique. Impressionnée par l’habileté de ce roman qui prend le temps de nous convaincre de la noirceur de ce monde mais réussit encore à nous surprendre par l’absolu machiavélisme de sa chute, j’ai eu toutefois du mal, assez inexplicablement, à m’absorber dans sa lecture : peut-être trop touffue et déprimante pour mon état d’esprit du moment…
Ex presque-champion de tennis, désormais coach dans un club fréquenté par la société genevoise la plus huppée, Aldo arrondit ses fins de mois en jouant les gigolos. Sa rencontre avec Svetlana, jeune financière aux dents de louve, est un coup de foudre amoureux, mais aussi la confluence de deux insatiables appétits de richesses qui va les conduire bien au-là de leurs prévisions… L’histoire est efficace et musclée, le mécanisme implacable et la chute impitoyable. Mais, au-delà du suspense et de l’action qu’elle contient, c’est la construction de son épais contexte qui lui donne tout son relief : dans les années quatre-vingts, le capitalisme triomphe avec la chute du bloc soviétique, la finance internationale s’emballe pour le plus grand bénéfice des Golden Boys mais aussi des paradis fiscaux, le blanchiment d’argent prend des dimensions inédites… Décortiquée avec un cynisme d’un noir absolu, se dessine dans ces pages une société qui a troqué toutes ses valeurs contre l’unique obsession de l’argent, sacrifiant morale et sens commun dans la quête infinie d’un Graal qui la rend folle. Le style narratif est original : n’hésitant pas à se mettre lui-même en scène, apostrophant ses personnages pour leur rappeler que le « grand architecte » de cette histoire, c’est lui, ou commentant leurs choix comme s’ils menaient l’intrigue à sa place, l’auteur scrute, souligne, critique, et enrichit sa narration d’une foule d’observations et de digressions qui finissent par conférer à ce thriller une dimension sociologique. Impressionnée par l’habileté de ce roman qui prend le temps de nous convaincre de la noirceur de ce monde mais réussit encore à nous surprendre par l’absolu machiavélisme de sa chute, j’ai eu toutefois du mal, assez inexplicablement, à m’absorber dans sa lecture : peut-être trop touffue et déprimante pour mon état d’esprit du moment…
Bluffant
Une satire bluffante par son irrévérence. L'auteur se joue des codes, s'amuse avec la page, les mots, la parenthèse et ses personnages - mais en les respectant toujours, d'une certaine manière. Une jolie manière d'écrire, innovante, cruelle, froide mais aussi touchante (parfois) qui nous happe dès les premières lignes (plus d'infos : https://pamolico.wordpress.com/2020/02/28/la-soustraction-des-possibles-joseph-incardona/)
Une satire bluffante par son irrévérence. L'auteur se joue des codes, s'amuse avec la page, les mots, la parenthèse et ses personnages - mais en les respectant toujours, d'une certaine manière. Une jolie manière d'écrire, innovante, cruelle, froide mais aussi touchante (parfois) qui nous happe dès les premières lignes (plus d'infos : https://pamolico.wordpress.com/2020/02/28/la-soustraction-des-possibles-joseph-incardona/)
Né en 1969, Joseph Incardona est romancier, nouvelliste et auteur de romans-graphiques noirs.
Lonely Betty
Joseph Incardona, Thomas Ott
Grand Format
15,50 €
Les silences
3/5
Luca Brunoni
Grand Format
19,00 €
Les corps solides
4.5/5
3/5
Joseph Incardona
Grand Format
22,00 €
Banana Spleen
Joseph Incardona
Poche
23,00 €
Les poings
Joseph Incardona
Poche
10,00 €