La société palliative. La douleur aujourd'hui

Par : Byung-Chul Han

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  • Nombre de pages112
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.1 kg
  • Dimensions11,6 cm × 17,6 cm × 0,9 cm
  • ISBN978-2-13-083014-6
  • EAN9782130830146
  • Date de parution12/10/2022
  • CollectionHors collection
  • ÉditeurPUF
  • TraducteurOlivier Mannoni

Résumé

Aujourd'hui, il règne partout une algophobie, une peur généralisée de la douleur. Tout état douloureux est évité. Même les douleurs amoureuses sont suspectes. La tolérance à la douleur est faible. L'algophobie a pour conséquence une anesthésie permanente. Cette situation découle d'un changement de paradigme. Nous vivons dans une société de la positivité qui cherche à se débarrasser de toute forme de négativité.
La douleur est la pure et simple négativité. La psychologie suit également cette évolution et passe de la psychologie négative, qui est la psychologie de la souffrance, à la psychologie positive, qui s'occupe du bien-être, du bonheur et de l'optimisme. Cet essai montre comment cette pathologie de l'individu se prolonge dans la société. On accorde de moins en moins de place aux conflits et aux controverses qui peuvent mener à des disputes douloureuses.
L'algophobie touche également la politique. L'obligation de conformité et la pression du consensus prennent de plus en plus d'importance. Une postdémocratie s'installe : une démocratie palliative.
Aujourd'hui, il règne partout une algophobie, une peur généralisée de la douleur. Tout état douloureux est évité. Même les douleurs amoureuses sont suspectes. La tolérance à la douleur est faible. L'algophobie a pour conséquence une anesthésie permanente. Cette situation découle d'un changement de paradigme. Nous vivons dans une société de la positivité qui cherche à se débarrasser de toute forme de négativité.
La douleur est la pure et simple négativité. La psychologie suit également cette évolution et passe de la psychologie négative, qui est la psychologie de la souffrance, à la psychologie positive, qui s'occupe du bien-être, du bonheur et de l'optimisme. Cet essai montre comment cette pathologie de l'individu se prolonge dans la société. On accorde de moins en moins de place aux conflits et aux controverses qui peuvent mener à des disputes douloureuses.
L'algophobie touche également la politique. L'obligation de conformité et la pression du consensus prennent de plus en plus d'importance. Une postdémocratie s'installe : une démocratie palliative.
La société de la fatigue
Byung-Chul Han
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