La Société Métallurgique de Normandie. Grandeur et déclin d'une communauté ouvrière

Par : Jean Ferrette

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  • Nombre de pages274
  • PrésentationBroché
  • Poids0.435 kg
  • Dimensions15,6 cm × 23,9 cm × 1,5 cm
  • ISBN978-2-296-96358-0
  • EAN9782296963580
  • Date de parution01/03/2012
  • CollectionLogiques sociales
  • ÉditeurL'Harmattan
  • PréfacierLouis Chauvel

Résumé

1917 : à Mondeville, près de Caen, une usine produit pour la première fois de l'acier. Celle qui allait devenir la "Société Métallurgique de Normandie" n'a pas eu de chance : à peine son lancement annoncé, son personnel était appelé sur le front. Il fallut recruter des prisonniers et des centaines de chinois. La première "vague dynastique" apparut 10 ans plus tard, lorsque l'usine fit venir en nombre des ouvriers qualifiés de Lorraine – revenue depuis peu à la France – des paysans pauvres d'Ukraine et de Pologne, des anti-fascistes mais aussi des fascistes – d'Italie, des Russes blancs, des Espagnols...
La Seconde Guerre mondiale, en mobilisant les ouvriers, en rasant l'usine et la cité ouvrière qui lui faisait face, allait nécessiter une reconstruction à la fois matérielle et humaine. Lorsqu'à l'automne 1991 retentit l'annonce de la fermeture, beaucoup n'y croyaient pas. Les ouvriers s'étaient habitués à vivre avec cette rumeur. Qui sont donc ces mille ouvriers qui vont "terminer" l'usine en 1993, et qui devront chercher un nouvel emploi ?
1917 : à Mondeville, près de Caen, une usine produit pour la première fois de l'acier. Celle qui allait devenir la "Société Métallurgique de Normandie" n'a pas eu de chance : à peine son lancement annoncé, son personnel était appelé sur le front. Il fallut recruter des prisonniers et des centaines de chinois. La première "vague dynastique" apparut 10 ans plus tard, lorsque l'usine fit venir en nombre des ouvriers qualifiés de Lorraine – revenue depuis peu à la France – des paysans pauvres d'Ukraine et de Pologne, des anti-fascistes mais aussi des fascistes – d'Italie, des Russes blancs, des Espagnols...
La Seconde Guerre mondiale, en mobilisant les ouvriers, en rasant l'usine et la cité ouvrière qui lui faisait face, allait nécessiter une reconstruction à la fois matérielle et humaine. Lorsqu'à l'automne 1991 retentit l'annonce de la fermeture, beaucoup n'y croyaient pas. Les ouvriers s'étaient habitués à vivre avec cette rumeur. Qui sont donc ces mille ouvriers qui vont "terminer" l'usine en 1993, et qui devront chercher un nouvel emploi ?