La santé des populations civiles et militaires. Nouvelles approches et nouvelles sources hospitalières, XVIIe-XVIIIe siècles

Par : Elisabeth Belmas, Serenella Nonnis-Vigilante

Formats :

  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay entre le 4 juillet et le 8 juillet
      Cet article sera commandé chez un fournisseur et vous sera envoyé 3 à 6 jours après la date de votre commande.
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages311
  • PrésentationBroché
  • Poids0.505 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 1,6 cm
  • ISBN978-2-7574-0162-0
  • EAN9782757401620
  • Date de parution02/09/2010
  • CollectionHistoire et civilisations
  • ÉditeurPU du Septentrion

Résumé

Depuis vingt ans, la construction de politiques laïques de santé publique et la médicalisation de l'hôpital ont fait l'objet de travaux majeurs. Grâce à des sources inédites et des méthodes novatrices, cette série de travaux sur la santé des populations civiles et militaires retrace les mutations des structures de soins traditionnelles et étudie le regard des populations sur les formes nouvelles d'assistance sanitaire. Dès la fin du XVIIe siècle, les populations militaires sont prises en charge par des institutions laïcisées et médicalisées -thérapeutiques ou thermales- qui serviront de modèle aux hôpitaux civils du XIXe siècle. Dans le même temps est créé un corps de santé militaire qui veille en temps de paix à la santé des troupes, traite les blessures des combattants et soigne aussi bien militaires que civils dans les territoires soumis par la conquête coloniale. Au XVIIIe siècle, les populations urbaines connaissent des perspectives sanitaires nouvelles par la diffusion de médicaments prometteurs tels que le quinquina, grâce aussi aux transformations de l'hôpital civil. Ce bouleversement des structures thérapeutiques s'accélère aux XIXe et XXe siècles dans le secteur public comme dans le secteur privé. Les patients recourent désormais en nombre croissant à l'hôpital; ils n'hésitent plus à se plaindre, exigeant le respect de la personne par l'institution médicale.
Depuis vingt ans, la construction de politiques laïques de santé publique et la médicalisation de l'hôpital ont fait l'objet de travaux majeurs. Grâce à des sources inédites et des méthodes novatrices, cette série de travaux sur la santé des populations civiles et militaires retrace les mutations des structures de soins traditionnelles et étudie le regard des populations sur les formes nouvelles d'assistance sanitaire. Dès la fin du XVIIe siècle, les populations militaires sont prises en charge par des institutions laïcisées et médicalisées -thérapeutiques ou thermales- qui serviront de modèle aux hôpitaux civils du XIXe siècle. Dans le même temps est créé un corps de santé militaire qui veille en temps de paix à la santé des troupes, traite les blessures des combattants et soigne aussi bien militaires que civils dans les territoires soumis par la conquête coloniale. Au XVIIIe siècle, les populations urbaines connaissent des perspectives sanitaires nouvelles par la diffusion de médicaments prometteurs tels que le quinquina, grâce aussi aux transformations de l'hôpital civil. Ce bouleversement des structures thérapeutiques s'accélère aux XIXe et XXe siècles dans le secteur public comme dans le secteur privé. Les patients recourent désormais en nombre croissant à l'hôpital; ils n'hésitent plus à se plaindre, exigeant le respect de la personne par l'institution médicale.