La réception des Pères grecs et orientaux en Italie au Moyen Age (Ve-XVe siècle)
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- Nombre de pages394
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.62 kg
- Dimensions15,2 cm × 23,0 cm × 2,1 cm
- ISBN978-2-204-13650-1
- EAN9782204136501
- Date de parution10/09/2020
- CollectionPatrimoines
- ÉditeurCerf
Résumé
Le prestige de la langue grecque parcourt tel un fil rouge tout le Moyen Age. Lorsque les quatre Pères fondateurs de l'abbaye de Lérins choisissent des pseudonymes orientaux, Macaire, Sérapion, Paphnuce et Macaire, c'est pour se parer des atours d'une origine orientale, porteuse, dès ce Ve siècle, d'un label d'ascétisme. Ce prestige est tout autant celui de la langue du Nouveau Testament que des auteurs qui avaient écrit dans cette langue, les Pères pour l'essentiel. Ancienne terre byzantine, espace de contact entre chrétiens d'Orient et d'Occident, l'Italie occupe une place particulière dans la réception européenne médiévale de la mémoire des Pères grecs. Loin de faire l'histoire linéaire d'une (re)découverte des Pères grecs et cappadociens, trouvant son acmé dans un humanisme qui serait le parangon et l'avènement de la modernité, cet ouvrage envisage la superposition des strates mémorielles, des traductions, des circulations, fortuites et provoquées, des appropriations et des usages des Pères orientaux jusqu'aux humanistes qui en tirèrent arguments pour mieux légitimer le mouvement dont ils se voulaient porteurs et pour lequel ils présentaient comme une restauration ce qui était un héritage millénaire. Ont contribué à cet ouvrage : Guillaume Bady, Bernadette Cabouret, Emanuela Colombi, Maria Corsi, Michele Cutino, Carlo Delcorno, Isabelle Fabre, Camille Gerzaguet, Stéphane Gioanni, Patrick Henriet, Marie-Céline Isaïa, Alessandra Malquori, Annick Peters-Custot, Marie Piccoli-Wentzo, Gian Luca Potestà, Filippo Ronconi, Camille Rouxpetel, Peter Van Deun.
Le prestige de la langue grecque parcourt tel un fil rouge tout le Moyen Age. Lorsque les quatre Pères fondateurs de l'abbaye de Lérins choisissent des pseudonymes orientaux, Macaire, Sérapion, Paphnuce et Macaire, c'est pour se parer des atours d'une origine orientale, porteuse, dès ce Ve siècle, d'un label d'ascétisme. Ce prestige est tout autant celui de la langue du Nouveau Testament que des auteurs qui avaient écrit dans cette langue, les Pères pour l'essentiel. Ancienne terre byzantine, espace de contact entre chrétiens d'Orient et d'Occident, l'Italie occupe une place particulière dans la réception européenne médiévale de la mémoire des Pères grecs. Loin de faire l'histoire linéaire d'une (re)découverte des Pères grecs et cappadociens, trouvant son acmé dans un humanisme qui serait le parangon et l'avènement de la modernité, cet ouvrage envisage la superposition des strates mémorielles, des traductions, des circulations, fortuites et provoquées, des appropriations et des usages des Pères orientaux jusqu'aux humanistes qui en tirèrent arguments pour mieux légitimer le mouvement dont ils se voulaient porteurs et pour lequel ils présentaient comme une restauration ce qui était un héritage millénaire. Ont contribué à cet ouvrage : Guillaume Bady, Bernadette Cabouret, Emanuela Colombi, Maria Corsi, Michele Cutino, Carlo Delcorno, Isabelle Fabre, Camille Gerzaguet, Stéphane Gioanni, Patrick Henriet, Marie-Céline Isaïa, Alessandra Malquori, Annick Peters-Custot, Marie Piccoli-Wentzo, Gian Luca Potestà, Filippo Ronconi, Camille Rouxpetel, Peter Van Deun.