La question yougoslave et l'Europe

Par : Lucien Calvié

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  • Nombre de pages180
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.235 kg
  • Dimensions14,0 cm × 21,0 cm × 1,4 cm
  • ISBN978-2-84924-529-3
  • EAN9782849245293
  • Date de parution01/03/2018
  • CollectionFrontières
  • ÉditeurCygne (Editions du)

Résumé

Avant l'unification de 1990, une formule politique allemande souvent citée était : "La question allemande restera ouverte aussi longtemps que la porte de Brandebourg restera fermée" , c'est-à-dire aussi longtemps que subsisteront le Mur de Berlin, la division de l'Allemagne en deux Etats et la "dictature" communiste en RDA. A présent que le Mur est tombé, que l'unification est acquise depuis un quart de siècle et que le communisme, du même coup, semble s'être évanoui en Europe, y compris dans ce qui fut l'URSS et le bloc soviétique, la question allemande n'est toujours pas close.
Elle est même plus ouverte que jamais. En effet, l'hégémonie économique et financière de l'Allemagne en Europe fait qu'une bonne part du débat politique français s'organise entre deux pôles opposés : d'une part, les adeptes, plus camouflés à gauche et plus affichés à droite, d'un "modèle" allemand supposé aussi vertueux qu'efficace et, d'autre part, ses adversaires, plus disparates encore. Dans ce débat trop schématique, il y a place pour une réflexion critique sur les racines historiques de la nation allemande et sur une relation franco-allemande faite de proximité, certes, mais aussi d'affrontements.
D'où un examen des paradoxales responsabilités soviétiques (Gorbatchev) et françaises (de Gaulle, puis Mitterrand) dans la genèse de l'actuelle hégémonie allemande en Europe. Sans doute est-il temps, au-delà des clichés négatifs et positifs sur notre voisin de l'Est, de faire enfin vraiment attention à lui.
Avant l'unification de 1990, une formule politique allemande souvent citée était : "La question allemande restera ouverte aussi longtemps que la porte de Brandebourg restera fermée" , c'est-à-dire aussi longtemps que subsisteront le Mur de Berlin, la division de l'Allemagne en deux Etats et la "dictature" communiste en RDA. A présent que le Mur est tombé, que l'unification est acquise depuis un quart de siècle et que le communisme, du même coup, semble s'être évanoui en Europe, y compris dans ce qui fut l'URSS et le bloc soviétique, la question allemande n'est toujours pas close.
Elle est même plus ouverte que jamais. En effet, l'hégémonie économique et financière de l'Allemagne en Europe fait qu'une bonne part du débat politique français s'organise entre deux pôles opposés : d'une part, les adeptes, plus camouflés à gauche et plus affichés à droite, d'un "modèle" allemand supposé aussi vertueux qu'efficace et, d'autre part, ses adversaires, plus disparates encore. Dans ce débat trop schématique, il y a place pour une réflexion critique sur les racines historiques de la nation allemande et sur une relation franco-allemande faite de proximité, certes, mais aussi d'affrontements.
D'où un examen des paradoxales responsabilités soviétiques (Gorbatchev) et françaises (de Gaulle, puis Mitterrand) dans la genèse de l'actuelle hégémonie allemande en Europe. Sans doute est-il temps, au-delà des clichés négatifs et positifs sur notre voisin de l'Est, de faire enfin vraiment attention à lui.