La question du logement à Mandela-City (ex-Port Elizabeth)

Par : Marianne Morange

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  • Nombre de pages410
  • PrésentationBroché
  • Poids0.625 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 2,7 cm
  • ISBN2-84586-770-0
  • EAN9782845867703
  • Date de parution01/06/2006
  • CollectionHommes et Sociétés
  • ÉditeurKarthala

Résumé

Après l'abolition de l'apartheid, une véritable bataille pour le logement a été engagée par les pouvoirs publics en Afrique du Sud. Elle reflétait l'ampleur des espoirs populaires et l'immense énergie consacrée à la refondation politique post-apartheid ; elle participait également à la recherche d'un nouveau modèle social et urbain, plus juste et plus intégrateur. Le terrain de cette bataille : des villes à mi-chemin entre monde développé et monde en développement, confrontées à une forte pénurie de logements, une pauvreté massive, de violents contrastes (entre quartiers riches et pauvres, ville légale et illégale), mais des villes qui sont aussi relativement riches et où les pouvoirs publics ont les moyens de leurs ambitions.
Dix ans plus tard, la question du logement demeure d'actualité tandis que le recul rend possible les premiers bilans. C'est ce que se propose de faire cet ouvrage : à travers le cas de Mandela-City (ex. Port Elizabeth), il revient sur les choix qui ont été faits dans les années 1990 par des pouvoirs publics embarrassés pour trancher entre retrait et interventionnisme. Il analyse les présupposés idéologiques et politiques qui contribuent à forger le mythe d'un renversement historique : le passage d'une société de locataires à une société de propriétaires, de l'ère du logement public à celle de la " privatisation " du logement, en montrant les limites de ce modèle pour les pauvres.
A l'heure de la dérégulation et des privatisations, où la pauvreté des Etats conduit à leur effacement et confine les études sur le logement au champ des pratiques populaires, l'Afrique du Sud constitue donc un exceptionnel laboratoire de recherche qui nous invite à rouvrir le débat sur les nouvelles modalités d'intervention publique en matière de logement.
Après l'abolition de l'apartheid, une véritable bataille pour le logement a été engagée par les pouvoirs publics en Afrique du Sud. Elle reflétait l'ampleur des espoirs populaires et l'immense énergie consacrée à la refondation politique post-apartheid ; elle participait également à la recherche d'un nouveau modèle social et urbain, plus juste et plus intégrateur. Le terrain de cette bataille : des villes à mi-chemin entre monde développé et monde en développement, confrontées à une forte pénurie de logements, une pauvreté massive, de violents contrastes (entre quartiers riches et pauvres, ville légale et illégale), mais des villes qui sont aussi relativement riches et où les pouvoirs publics ont les moyens de leurs ambitions.
Dix ans plus tard, la question du logement demeure d'actualité tandis que le recul rend possible les premiers bilans. C'est ce que se propose de faire cet ouvrage : à travers le cas de Mandela-City (ex. Port Elizabeth), il revient sur les choix qui ont été faits dans les années 1990 par des pouvoirs publics embarrassés pour trancher entre retrait et interventionnisme. Il analyse les présupposés idéologiques et politiques qui contribuent à forger le mythe d'un renversement historique : le passage d'une société de locataires à une société de propriétaires, de l'ère du logement public à celle de la " privatisation " du logement, en montrant les limites de ce modèle pour les pauvres.
A l'heure de la dérégulation et des privatisations, où la pauvreté des Etats conduit à leur effacement et confine les études sur le logement au champ des pratiques populaires, l'Afrique du Sud constitue donc un exceptionnel laboratoire de recherche qui nous invite à rouvrir le débat sur les nouvelles modalités d'intervention publique en matière de logement.