La présence culturelle de la France aux Etats-Unis pendant la guerre froide. 1944-1963
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- Nombre de pages286
- PrésentationBroché
- Poids0.315 kg
- Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 2,0 cm
- ISBN978-2-296-04211-7
- EAN9782296042117
- Date de parution01/10/2007
- CollectionCulture et diplomatie
- ÉditeurL'Harmattan
- PréfacierGeorges-Henri Soutou
Résumé
Depuis les années 1980, les échanges et relations culturels font pleinement partie du domaine de l'histoire des relations internationales : l'action culturelle contribue à façonner un milieu favorable à la réalisation des buts de la politique extérieure, c'est ce que les politologues de Harvard appellent aujourd'hui le " pouvoir doux ". Pendant la guerre froide, cette action sur les cœurs et les esprits revêtait une importance toute particulière et les travaux ne manquent pas sur la politique culturelle menée à l'étranger par les Etats-Unis.
En revanche, la politique culturelle extérieure de la France avait été peu étudiée. Ce livre analyse la politique culturelle envers les Etats-Unis, pays dont la France dépendait le plus après 1945. C'est dire tout son intérêt. A la fin de la Seconde Guerre mondiale, la France était perçue comme " the weak sister " des Etats-Unis et l'idée s'était généralement imposée dans l'opinion américaine que la défaite de la France avait des raisons plus profondes qu'un simple revers militaire et que les difficultés politiques et économiques de l'après-guerre n'étaient pas la conséquence de l'Occupation mais bien l'aboutissement d'un déclin inexorable.
Cette situation déplorable n'en rendit que plus spectaculaire le revirement qui s'opéra au début de la Ve République où, pour la première fois, l'opinion américaine regarda à nouveau la France comme une alliée, certes difficile, mais que l'on ne pouvait traiter à la légère. Tout objet de ce livre est de montrer comment, à travers le rétablissement et le renforcement de sa présence culturelle aux Etats-Unis, la France entendait enrayer la perception américaine d'un déclin français et faire à nouveau entendre sa voix dans le concert des nations.
En revanche, la politique culturelle extérieure de la France avait été peu étudiée. Ce livre analyse la politique culturelle envers les Etats-Unis, pays dont la France dépendait le plus après 1945. C'est dire tout son intérêt. A la fin de la Seconde Guerre mondiale, la France était perçue comme " the weak sister " des Etats-Unis et l'idée s'était généralement imposée dans l'opinion américaine que la défaite de la France avait des raisons plus profondes qu'un simple revers militaire et que les difficultés politiques et économiques de l'après-guerre n'étaient pas la conséquence de l'Occupation mais bien l'aboutissement d'un déclin inexorable.
Cette situation déplorable n'en rendit que plus spectaculaire le revirement qui s'opéra au début de la Ve République où, pour la première fois, l'opinion américaine regarda à nouveau la France comme une alliée, certes difficile, mais que l'on ne pouvait traiter à la légère. Tout objet de ce livre est de montrer comment, à travers le rétablissement et le renforcement de sa présence culturelle aux Etats-Unis, la France entendait enrayer la perception américaine d'un déclin français et faire à nouveau entendre sa voix dans le concert des nations.
Depuis les années 1980, les échanges et relations culturels font pleinement partie du domaine de l'histoire des relations internationales : l'action culturelle contribue à façonner un milieu favorable à la réalisation des buts de la politique extérieure, c'est ce que les politologues de Harvard appellent aujourd'hui le " pouvoir doux ". Pendant la guerre froide, cette action sur les cœurs et les esprits revêtait une importance toute particulière et les travaux ne manquent pas sur la politique culturelle menée à l'étranger par les Etats-Unis.
En revanche, la politique culturelle extérieure de la France avait été peu étudiée. Ce livre analyse la politique culturelle envers les Etats-Unis, pays dont la France dépendait le plus après 1945. C'est dire tout son intérêt. A la fin de la Seconde Guerre mondiale, la France était perçue comme " the weak sister " des Etats-Unis et l'idée s'était généralement imposée dans l'opinion américaine que la défaite de la France avait des raisons plus profondes qu'un simple revers militaire et que les difficultés politiques et économiques de l'après-guerre n'étaient pas la conséquence de l'Occupation mais bien l'aboutissement d'un déclin inexorable.
Cette situation déplorable n'en rendit que plus spectaculaire le revirement qui s'opéra au début de la Ve République où, pour la première fois, l'opinion américaine regarda à nouveau la France comme une alliée, certes difficile, mais que l'on ne pouvait traiter à la légère. Tout objet de ce livre est de montrer comment, à travers le rétablissement et le renforcement de sa présence culturelle aux Etats-Unis, la France entendait enrayer la perception américaine d'un déclin français et faire à nouveau entendre sa voix dans le concert des nations.
En revanche, la politique culturelle extérieure de la France avait été peu étudiée. Ce livre analyse la politique culturelle envers les Etats-Unis, pays dont la France dépendait le plus après 1945. C'est dire tout son intérêt. A la fin de la Seconde Guerre mondiale, la France était perçue comme " the weak sister " des Etats-Unis et l'idée s'était généralement imposée dans l'opinion américaine que la défaite de la France avait des raisons plus profondes qu'un simple revers militaire et que les difficultés politiques et économiques de l'après-guerre n'étaient pas la conséquence de l'Occupation mais bien l'aboutissement d'un déclin inexorable.
Cette situation déplorable n'en rendit que plus spectaculaire le revirement qui s'opéra au début de la Ve République où, pour la première fois, l'opinion américaine regarda à nouveau la France comme une alliée, certes difficile, mais que l'on ne pouvait traiter à la légère. Tout objet de ce livre est de montrer comment, à travers le rétablissement et le renforcement de sa présence culturelle aux Etats-Unis, la France entendait enrayer la perception américaine d'un déclin français et faire à nouveau entendre sa voix dans le concert des nations.