La politique et l'histoire dans la philosophie française face au socialisme réel dans l'après-guerre. Jean-Paul Sartre, Cornelius Castoriadis et Claude Lefort

Par : Sergueï Gachkov

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  • Nombre de pages481
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.78 kg
  • Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 3,5 cm
  • ISBN978-2-343-10606-9
  • EAN9782343106069
  • Date de parution01/02/2017
  • CollectionLa philosophie en commun
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Parmi les courants de pensée française de l'après-guerre, le marxisme joua un rôle très important, en imposant les thèmes par rapport auxquels les philosophes se situèrent. Les débats sur le marxisme ne sont pas séparables de l'existence du pays qui prétendait le réaliser dans toutes les sphères de sa vie. La politique comme une action collective en vue de la transformation de la société par les débats et par l'émancipation n'a pas été développée, ni dans les pays qu'on disait socialistes, ni dans les pays dits "bourgeois".
En même temps, nous pensons que les intellectuels français de gauche dans l'après-guerre ont considérablement contribué au renouveau de la pensée socialiste. Il y avait ceux qui adhéraient au PCF, et d'autres, comme Jean-Paul Sartre, qui devenaient "compagnons de route". D'autres intellectuels encore, comme Cornelius Castoriadis et Claude Lefort, voulaient former des groupuscules indépendants en critiquant la politique du PCF stalinien et du PCI trotskiste.
La crise du socialisme réel, les luttes anti-bureaucratiques dans les pays d'Europe de l'Est et la découverte de la vérité sur les camps soviétiques, ont provoqué des ruptures de certains de ces intellectuels avec le marxisme. Les changements démocratiques en ont conduit certains à envisager la perspective d'une révolution démocratique au-delà du "socialisme réel".
Parmi les courants de pensée française de l'après-guerre, le marxisme joua un rôle très important, en imposant les thèmes par rapport auxquels les philosophes se situèrent. Les débats sur le marxisme ne sont pas séparables de l'existence du pays qui prétendait le réaliser dans toutes les sphères de sa vie. La politique comme une action collective en vue de la transformation de la société par les débats et par l'émancipation n'a pas été développée, ni dans les pays qu'on disait socialistes, ni dans les pays dits "bourgeois".
En même temps, nous pensons que les intellectuels français de gauche dans l'après-guerre ont considérablement contribué au renouveau de la pensée socialiste. Il y avait ceux qui adhéraient au PCF, et d'autres, comme Jean-Paul Sartre, qui devenaient "compagnons de route". D'autres intellectuels encore, comme Cornelius Castoriadis et Claude Lefort, voulaient former des groupuscules indépendants en critiquant la politique du PCF stalinien et du PCI trotskiste.
La crise du socialisme réel, les luttes anti-bureaucratiques dans les pays d'Europe de l'Est et la découverte de la vérité sur les camps soviétiques, ont provoqué des ruptures de certains de ces intellectuels avec le marxisme. Les changements démocratiques en ont conduit certains à envisager la perspective d'une révolution démocratique au-delà du "socialisme réel".
Castoriadis et le temps
Sergueï Gachkov, Antigone Mouchtouris
E-book
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