La Poésie de l'Après-guerre. 1945-1960

Par : Michel Murat
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  • Nombre de pages288
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.35 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 2,1 cm
  • ISBN978-2-7143-1272-3
  • EAN9782714312723
  • Date de parution19/05/2022
  • CollectionLes essais
  • ÉditeurCorti (Editions José)

Résumé

Pour la poésie, l'après-guerre est considéré comme un moment creux après les fêtes du surréalisme et de la Résistance, et n'a pas fait l'ob-jet d'études d'ensemble. Le livre adopte une perspective d'histoire littéraire : il se concentre sur ce qui en son temps a fait événement, et sur ce qui a été déterminant pour la suite de l'histoire, tout en faisant sa part à une lecture personnelle. Il commence par un état des lieux de l'après-guerre : interventions critiques, organisation du champ autour de Paulhan, figures d'une poésie existentielle (Guillevic, Follain, Jaccottet), essais de restauration (Bonnefoy).
La partie centrale est consacrée à l'émergence d'une parole poétique indigène, rendue visible en 1948 par l'anthologie de Senghor et la préface de Sartre ; elle confronte trois poètes en les situant dans cette histoire de l'Empire finissant, Senghor, Césaire et le malgache Jean-Joseph Rabearivelo. La dernière partie montre comment les cartes de la poésie française sont rebattues au tournant des années 1960.
Elle met en regard le couronnement de Saint-John Perse ; la carrière de Ponge, poète cri-tique s'identifiant à un nouveau Malherbe ; et la conversion d'Edmond Jabès, poète égyptien francophone devenu juif littéraire, emblème d'une théorie de la littérature.
Pour la poésie, l'après-guerre est considéré comme un moment creux après les fêtes du surréalisme et de la Résistance, et n'a pas fait l'ob-jet d'études d'ensemble. Le livre adopte une perspective d'histoire littéraire : il se concentre sur ce qui en son temps a fait événement, et sur ce qui a été déterminant pour la suite de l'histoire, tout en faisant sa part à une lecture personnelle. Il commence par un état des lieux de l'après-guerre : interventions critiques, organisation du champ autour de Paulhan, figures d'une poésie existentielle (Guillevic, Follain, Jaccottet), essais de restauration (Bonnefoy).
La partie centrale est consacrée à l'émergence d'une parole poétique indigène, rendue visible en 1948 par l'anthologie de Senghor et la préface de Sartre ; elle confronte trois poètes en les situant dans cette histoire de l'Empire finissant, Senghor, Césaire et le malgache Jean-Joseph Rabearivelo. La dernière partie montre comment les cartes de la poésie française sont rebattues au tournant des années 1960.
Elle met en regard le couronnement de Saint-John Perse ; la carrière de Ponge, poète cri-tique s'identifiant à un nouveau Malherbe ; et la conversion d'Edmond Jabès, poète égyptien francophone devenu juif littéraire, emblème d'une théorie de la littérature.
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