La Philosophie de Moïse. Essai de reconstitution d'un commentaire philosophique préphilonien du "Pentateuque "

Par : Richard Goulet

Formats :

  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay entre le 1 juillet et le 2 juillet
      Cet article sera commandé chez un fournisseur et vous sera envoyé 3 à 6 jours après la date de votre commande.
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages622
  • PrésentationBroché
  • Poids1.08 kg
  • Dimensions24,0 cm × 16,0 cm × 3,8 cm
  • ISBN2-7116-0940-5
  • EAN9782711609406
  • Date de parution03/03/2000
  • ÉditeurVrin

Résumé

La Philosophie de Moïse, certains Juifs alexandrins, au I er siècle avant Jésus-Christ, ont essayé de l'extraire du Pentateuque, en appliquant à la Torah la même méthode allégorique qui avait permis aux Grecs de faire d'Homère un philosophe. De verset en verset, ils dénonçaient l'absurdité ou l'inconvenance du sens littéral des récits bibliques ou des prescriptions légales afin de mieux dévoiler des doctrines morales cachées.
De la création du monde à l'entrée d'Israël en terre promise, l'allégorie reconstituait une anthropologie et une éthique philosophiques où étaient évoqués les rapports de l'âme humaine avec le vice et la vertu. Ce document d'une audace incomparable a laissé de profonds vestiges dans les commentaires allégoriques de Philon d'Alexandrie. Cette étude qui porte sur un chapitre méconnu de la tradition allégorique grecque et judéo-chrétienne, intéressera donc non seulement les spécialistes de Philon d'Alexandrie, mais aussi les historiens de la philosophie hellénistique, les historiens du judaïsme, les exégètes de l'Ancien Testament et de la Septante et, de façon plus générale, les historiens des religions.
La Philosophie de Moïse, certains Juifs alexandrins, au I er siècle avant Jésus-Christ, ont essayé de l'extraire du Pentateuque, en appliquant à la Torah la même méthode allégorique qui avait permis aux Grecs de faire d'Homère un philosophe. De verset en verset, ils dénonçaient l'absurdité ou l'inconvenance du sens littéral des récits bibliques ou des prescriptions légales afin de mieux dévoiler des doctrines morales cachées.
De la création du monde à l'entrée d'Israël en terre promise, l'allégorie reconstituait une anthropologie et une éthique philosophiques où étaient évoqués les rapports de l'âme humaine avec le vice et la vertu. Ce document d'une audace incomparable a laissé de profonds vestiges dans les commentaires allégoriques de Philon d'Alexandrie. Cette étude qui porte sur un chapitre méconnu de la tradition allégorique grecque et judéo-chrétienne, intéressera donc non seulement les spécialistes de Philon d'Alexandrie, mais aussi les historiens de la philosophie hellénistique, les historiens du judaïsme, les exégètes de l'Ancien Testament et de la Septante et, de façon plus générale, les historiens des religions.