La philosophie de l'inquiétude en France au XVIIIe siècle
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- Nombre de pages454
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.64 kg
- Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 2,8 cm
- ISBN2-7116-0177-3
- EAN9782711601776
- Date de parution01/05/1979
- CollectionHistoire de la philosophie
- ÉditeurVrin
Résumé
L'histoire des idées ne saurait se réduire à l'exégèse de quelques systèmes canoniques. On s'est proposé ici l'étude d'un fait culturel global qui mène le lecteur de la musique à la métaphysique, de la mystique à la médecine, de la théologie au théâtre et au roman, en passant par la poétique, l'art des jardins et l'architecture. Les auteurs mineurs, éternels "humiliés et offensés" de l'histoire, y ont place aux côtés de Rousseau, Diderot, Helvétius, Voltaire ou Sade.
L'âge des Lumières n'a pas ignoré l'inquiétude. Un vaste dialogue s'y fait entendre entre les malebranchistes, qui prolongent et modernisent les analyses augustiniennes, et les lockistes, qui réintègrent l'inquiétude dans la nature. C'est en marge de cette lutte conceptuelle que les mystiques cherchent l'inquiétude - comme les communistes utopiques - dans l'esprit "propriétaire", les théoriciens de la musique dans la modulation en mineur et les médecins de l'école montpelliéraine dans les crispations du diaphragme.
Centrée principalement sur l'espace intellectuel français, cette enquête nous conduit de la "crise de la conscience européenne" à la naissance du romantisme. Le renouveau spiritualiste, qui ouvre avec Maine de Biran le XIXe siècle, ne cherche pas à réhabiliter une inquiétude réduite par les médecins idéologues à un simple frémissement organique. On assiste, semble-t-il, à une "perte de l'inquiétude" : perte définitive ou simple accident de parcours ? Notre époque, à qui la dépression et l'angoisse sont familières, gagnerait-elle à redécouvrir le concept d'inquiétude, tel qu'il fut affiné à l'âge des Lumières ? Le lecteur en jugera.
L'âge des Lumières n'a pas ignoré l'inquiétude. Un vaste dialogue s'y fait entendre entre les malebranchistes, qui prolongent et modernisent les analyses augustiniennes, et les lockistes, qui réintègrent l'inquiétude dans la nature. C'est en marge de cette lutte conceptuelle que les mystiques cherchent l'inquiétude - comme les communistes utopiques - dans l'esprit "propriétaire", les théoriciens de la musique dans la modulation en mineur et les médecins de l'école montpelliéraine dans les crispations du diaphragme.
Centrée principalement sur l'espace intellectuel français, cette enquête nous conduit de la "crise de la conscience européenne" à la naissance du romantisme. Le renouveau spiritualiste, qui ouvre avec Maine de Biran le XIXe siècle, ne cherche pas à réhabiliter une inquiétude réduite par les médecins idéologues à un simple frémissement organique. On assiste, semble-t-il, à une "perte de l'inquiétude" : perte définitive ou simple accident de parcours ? Notre époque, à qui la dépression et l'angoisse sont familières, gagnerait-elle à redécouvrir le concept d'inquiétude, tel qu'il fut affiné à l'âge des Lumières ? Le lecteur en jugera.
L'histoire des idées ne saurait se réduire à l'exégèse de quelques systèmes canoniques. On s'est proposé ici l'étude d'un fait culturel global qui mène le lecteur de la musique à la métaphysique, de la mystique à la médecine, de la théologie au théâtre et au roman, en passant par la poétique, l'art des jardins et l'architecture. Les auteurs mineurs, éternels "humiliés et offensés" de l'histoire, y ont place aux côtés de Rousseau, Diderot, Helvétius, Voltaire ou Sade.
L'âge des Lumières n'a pas ignoré l'inquiétude. Un vaste dialogue s'y fait entendre entre les malebranchistes, qui prolongent et modernisent les analyses augustiniennes, et les lockistes, qui réintègrent l'inquiétude dans la nature. C'est en marge de cette lutte conceptuelle que les mystiques cherchent l'inquiétude - comme les communistes utopiques - dans l'esprit "propriétaire", les théoriciens de la musique dans la modulation en mineur et les médecins de l'école montpelliéraine dans les crispations du diaphragme.
Centrée principalement sur l'espace intellectuel français, cette enquête nous conduit de la "crise de la conscience européenne" à la naissance du romantisme. Le renouveau spiritualiste, qui ouvre avec Maine de Biran le XIXe siècle, ne cherche pas à réhabiliter une inquiétude réduite par les médecins idéologues à un simple frémissement organique. On assiste, semble-t-il, à une "perte de l'inquiétude" : perte définitive ou simple accident de parcours ? Notre époque, à qui la dépression et l'angoisse sont familières, gagnerait-elle à redécouvrir le concept d'inquiétude, tel qu'il fut affiné à l'âge des Lumières ? Le lecteur en jugera.
L'âge des Lumières n'a pas ignoré l'inquiétude. Un vaste dialogue s'y fait entendre entre les malebranchistes, qui prolongent et modernisent les analyses augustiniennes, et les lockistes, qui réintègrent l'inquiétude dans la nature. C'est en marge de cette lutte conceptuelle que les mystiques cherchent l'inquiétude - comme les communistes utopiques - dans l'esprit "propriétaire", les théoriciens de la musique dans la modulation en mineur et les médecins de l'école montpelliéraine dans les crispations du diaphragme.
Centrée principalement sur l'espace intellectuel français, cette enquête nous conduit de la "crise de la conscience européenne" à la naissance du romantisme. Le renouveau spiritualiste, qui ouvre avec Maine de Biran le XIXe siècle, ne cherche pas à réhabiliter une inquiétude réduite par les médecins idéologues à un simple frémissement organique. On assiste, semble-t-il, à une "perte de l'inquiétude" : perte définitive ou simple accident de parcours ? Notre époque, à qui la dépression et l'angoisse sont familières, gagnerait-elle à redécouvrir le concept d'inquiétude, tel qu'il fut affiné à l'âge des Lumières ? Le lecteur en jugera.