Prix Lire en poche - Littérature française

La Pâqueline. Ou les mémoires d'une mère monstrueuse

Par : Isabelle Duquesnoy
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  • Nombre de pages460
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.25 kg
  • Dimensions11,0 cm × 17,8 cm × 2,3 cm
  • ISBN978-2-7578-9679-2
  • EAN9782757896792
  • Date de parution14/10/2022
  • CollectionPoints. Grands Romans
  • ÉditeurPoints

Résumé

"Isabelle Duquesnoy est une surdoue´e, une raconteuse d'histoires incroyable : une magicienne ! " Ge´rard Collard, La Griffe noire Maudite année 1798 pour la Pâqueline ! Mais elle n'est pas femme à se laisser abattre. Ni le procès de son fils Victor qui lui vaut une réputation ignominieuse, ni l'incendie de sa maison qui la laisse sans toit ne parviennent à la briser. Tout au contraire, exaspérée et galvanisée par une farouche envie de vengeance, elle entreprend méthodiquement de dépouiller le rejeton ingrat de ses richesses.
Mais jusqu'où ira la Pâqueline pour assouvir son désir ? Isabelle Duquesnoy, diplômée d'histoire de l'art, est l'auteur de romans historiques. L'Embaumeur, prix Saint-Maur en poche et prix de la ville de Bayeux a connu un grand succès public. Il est disponible chez Points ainsi que Les Confessions de Constanze Mozart et La redoutable veuve Mozart.
"Isabelle Duquesnoy est une surdoue´e, une raconteuse d'histoires incroyable : une magicienne ! " Ge´rard Collard, La Griffe noire Maudite année 1798 pour la Pâqueline ! Mais elle n'est pas femme à se laisser abattre. Ni le procès de son fils Victor qui lui vaut une réputation ignominieuse, ni l'incendie de sa maison qui la laisse sans toit ne parviennent à la briser. Tout au contraire, exaspérée et galvanisée par une farouche envie de vengeance, elle entreprend méthodiquement de dépouiller le rejeton ingrat de ses richesses.
Mais jusqu'où ira la Pâqueline pour assouvir son désir ? Isabelle Duquesnoy, diplômée d'histoire de l'art, est l'auteur de romans historiques. L'Embaumeur, prix Saint-Maur en poche et prix de la ville de Bayeux a connu un grand succès public. Il est disponible chez Points ainsi que Les Confessions de Constanze Mozart et La redoutable veuve Mozart.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4.5/5
sur 2 notes dont 2 avis lecteurs
Un genre inclassable qui vaut le détour
Déjà couverte d’opprobre par le procès et l’emprisonnement de Victor, son fils embaumeur enrichi par un trafic d’organes, la Pâqueline se retrouve à la rue après l’incendie de sa maison, cette même année 1798. Elle investit alors la demeure bourgeoise de ce rejeton exécré, et, faute d’autre moyen de subsistance, s’emploie à son pillage méthodique. Emplie d’aigreur par le contraste entre l’opulence de son fils et sa propre indigence, elle est prise d’une irrépressible impulsion : jeter le drame de sa propre vie et le secret des origines de Victor à la figure de l’absent. Ce qu’elle entreprend en couvrant d’écritures les murs du riche appartement. J’avais apprécié L’embaumeur au-delà du coup de coeur et ne pouvais donc que me précipiter sur cette suite, que l’on peut d’ailleurs lire indépendamment. Victor croupissant désormais dans les immondes profondeurs de son cachot, où seul le paiement d’une pension peut assurer un régime adouci, le voici plus que jamais dépendant de son épouvantable mère et des méchancetés dont elle l’a depuis toujours poursuivi. La narration quitte le point de vue du fils pour embrasser cette fois celui de la mère, dont on va peu à peu comprendre les raisons de sa rancoeur et de son aversion maternelle. L’odieuse figure de cette femme sans vergogne ni morale, qui souvent choquera le lecteur pris d’une répugnance horrifiée, laisse bientôt entrevoir une existence misérable, jalonnée d’épreuves, ainsi qu’une personnalité qui, aussi fruste et bestiale soit-elle, n’en finit pas moins par révéler des facettes humaines et attachantes. Au travers de la Pâqueline se profilent les réalités de la vie quotidienne du petit peuple de Paris et des campagnes à la fin du XVIIIe siècle, en particulier celui des femmes les moins favorisées, prostituées, servantes ou orphelines. L’on retrouve avec plaisir l’érudition de l’auteur, qui sait distiller les menus détails de la vie de l’époque dans une restitution toujours surprenante, souvent choquante et repoussante, tant elle accumule de sordide et d’horrible dans l’ordinaire misérable qui prévaut alors dans les basses couches de la société. Nombreux sont les passages qui plissent le nez du lecteur de dégoût incrédule, notamment en ce qui concerne les ahurissantes utilisations de matières humaines, le terrifiant manque d’hygiène et les crasses ignorances médicales. Dans la même veine que L’Embaumeur, La Pâqueline m’a sensiblement moins séduite. Peut-être parce que l’effet de surprise s’y est mué chez moi en une diffuse sensation de réchauffé, et surtout à cause des éléments beaucoup plus burlesques de ce second ouvrage qui donne parfois l'impression d'une surenchère au détail écoeurant. Cette suite n’en demeure pas moins un excellent roman, original et documenté, bien écrit et agréable à lire, dans un genre inclassable qui vaut le détour.
Déjà couverte d’opprobre par le procès et l’emprisonnement de Victor, son fils embaumeur enrichi par un trafic d’organes, la Pâqueline se retrouve à la rue après l’incendie de sa maison, cette même année 1798. Elle investit alors la demeure bourgeoise de ce rejeton exécré, et, faute d’autre moyen de subsistance, s’emploie à son pillage méthodique. Emplie d’aigreur par le contraste entre l’opulence de son fils et sa propre indigence, elle est prise d’une irrépressible impulsion : jeter le drame de sa propre vie et le secret des origines de Victor à la figure de l’absent. Ce qu’elle entreprend en couvrant d’écritures les murs du riche appartement. J’avais apprécié L’embaumeur au-delà du coup de coeur et ne pouvais donc que me précipiter sur cette suite, que l’on peut d’ailleurs lire indépendamment. Victor croupissant désormais dans les immondes profondeurs de son cachot, où seul le paiement d’une pension peut assurer un régime adouci, le voici plus que jamais dépendant de son épouvantable mère et des méchancetés dont elle l’a depuis toujours poursuivi. La narration quitte le point de vue du fils pour embrasser cette fois celui de la mère, dont on va peu à peu comprendre les raisons de sa rancoeur et de son aversion maternelle. L’odieuse figure de cette femme sans vergogne ni morale, qui souvent choquera le lecteur pris d’une répugnance horrifiée, laisse bientôt entrevoir une existence misérable, jalonnée d’épreuves, ainsi qu’une personnalité qui, aussi fruste et bestiale soit-elle, n’en finit pas moins par révéler des facettes humaines et attachantes. Au travers de la Pâqueline se profilent les réalités de la vie quotidienne du petit peuple de Paris et des campagnes à la fin du XVIIIe siècle, en particulier celui des femmes les moins favorisées, prostituées, servantes ou orphelines. L’on retrouve avec plaisir l’érudition de l’auteur, qui sait distiller les menus détails de la vie de l’époque dans une restitution toujours surprenante, souvent choquante et repoussante, tant elle accumule de sordide et d’horrible dans l’ordinaire misérable qui prévaut alors dans les basses couches de la société. Nombreux sont les passages qui plissent le nez du lecteur de dégoût incrédule, notamment en ce qui concerne les ahurissantes utilisations de matières humaines, le terrifiant manque d’hygiène et les crasses ignorances médicales. Dans la même veine que L’Embaumeur, La Pâqueline m’a sensiblement moins séduite. Peut-être parce que l’effet de surprise s’y est mué chez moi en une diffuse sensation de réchauffé, et surtout à cause des éléments beaucoup plus burlesques de ce second ouvrage qui donne parfois l'impression d'une surenchère au détail écoeurant. Cette suite n’en demeure pas moins un excellent roman, original et documenté, bien écrit et agréable à lire, dans un genre inclassable qui vaut le détour.
Un récit insolent et haut en couleur !
Cher Vous, La Pâqueline, c’est la mère de Victor, l’Embaumeur, qui vient d’être condamné pour des trucs pas sympas avec un cadavre, si tu vois ce que je veux dire. Et en 1798, les gens ne font pas la belle vie à la Pâqueline, c’est tout juste si on ne lui crache pas au visage quand elle passe dans la rue. A l’époque la médisance régnait, on adorait dire du mal de son prochain. Ah, on me signale dans l’oreillette que c’est toujours la même chose en 2021, voir encore pire grâce, à cause, des réseaux sociaux… Mais revenons à ce formidable roman, qui mêle la vie de cette femme, dont on hésite à chaque chapitre à la haïr ou à la plaindre, et la chronique d’une époque. Isabelle Duquesnoy sort des sentiers battus, des personnages hauts en couleur et forts sordides, un récit totalement insolent qui fait plaisir à lire. Un magnifique travail de recherche historique, une vision sombre de cette période post-révolutionnaire. Victor est emprisonné suite à son procès, la Pâqueline va prendre possession de son habitation, de son commerce, elle le déteste ce fils, et va lui faire savoir, lui faire comprendre pourquoi. Je dois avouer que j’ai lu ce livre, sans avoir lu le précédent, je n’ai pas pour autant été perdu dans ma lecture, en revanche, je n’ai qu’une envie maintenant, lire L’Embaumeur. http://cecibondelire.canalblog.com/archives/2021/01/15/38842537.html
Cher Vous, La Pâqueline, c’est la mère de Victor, l’Embaumeur, qui vient d’être condamné pour des trucs pas sympas avec un cadavre, si tu vois ce que je veux dire. Et en 1798, les gens ne font pas la belle vie à la Pâqueline, c’est tout juste si on ne lui crache pas au visage quand elle passe dans la rue. A l’époque la médisance régnait, on adorait dire du mal de son prochain. Ah, on me signale dans l’oreillette que c’est toujours la même chose en 2021, voir encore pire grâce, à cause, des réseaux sociaux… Mais revenons à ce formidable roman, qui mêle la vie de cette femme, dont on hésite à chaque chapitre à la haïr ou à la plaindre, et la chronique d’une époque. Isabelle Duquesnoy sort des sentiers battus, des personnages hauts en couleur et forts sordides, un récit totalement insolent qui fait plaisir à lire. Un magnifique travail de recherche historique, une vision sombre de cette période post-révolutionnaire. Victor est emprisonné suite à son procès, la Pâqueline va prendre possession de son habitation, de son commerce, elle le déteste ce fils, et va lui faire savoir, lui faire comprendre pourquoi. Je dois avouer que j’ai lu ce livre, sans avoir lu le précédent, je n’ai pas pour autant été perdu dans ma lecture, en revanche, je n’ai qu’une envie maintenant, lire L’Embaumeur. http://cecibondelire.canalblog.com/archives/2021/01/15/38842537.html
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