La nouvelle danse française. Création et organisation du pouvoir dans les centres chorégraphiques nationaux

Par : Muriel Guigou

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  • Nombre de pages321
  • PrésentationBroché
  • Poids0.36 kg
  • Dimensions13,6 cm × 21,6 cm × 2,0 cm
  • ISBN2-7475-6689-7
  • EAN9782747566896
  • Date de parution21/07/2004
  • CollectionLogiques sociales
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

La " Nouvelle danse française " est née dans les années 1970, époque à laquelle des danseurs formés en Allemagne et aux États-Unis diffusent de nouveaux outils de composition. La création chorégraphique sort alors des institutions traditionnellement réservées à la danse. À partir de 1981, l'État choisit de soutenir ces nouvelles initiatives par la création des centres chorégraphiques nationaux. Politiques et chorégraphes de cette époque s'engagent activement dans la décentralisation du pouvoir, adoptent un fonctionnement communautaire et valorisent la singularité des créateurs (Dominique Bagouet, Odile Duboc, François Verret...). Dans les années 1990-2000, cependant, la danse contemporaine française laisse entrevoir les signes d'un nouvel académisme et plusieurs chorégraphes comme Jean-Claude Gallotta, Angelin Preljocaj, Karine Saporta ont désormais constitué un répertoire. Parallèlement, un écart générationnel s'est creusé entre chorégraphes et danseurs. Ceci a engendré, dans le processus de création, des rapports sociaux de plus en plus éloignés du modèle égalitaire qui prévalait dans les années 1970-1980.
La " Nouvelle danse française " est née dans les années 1970, époque à laquelle des danseurs formés en Allemagne et aux États-Unis diffusent de nouveaux outils de composition. La création chorégraphique sort alors des institutions traditionnellement réservées à la danse. À partir de 1981, l'État choisit de soutenir ces nouvelles initiatives par la création des centres chorégraphiques nationaux. Politiques et chorégraphes de cette époque s'engagent activement dans la décentralisation du pouvoir, adoptent un fonctionnement communautaire et valorisent la singularité des créateurs (Dominique Bagouet, Odile Duboc, François Verret...). Dans les années 1990-2000, cependant, la danse contemporaine française laisse entrevoir les signes d'un nouvel académisme et plusieurs chorégraphes comme Jean-Claude Gallotta, Angelin Preljocaj, Karine Saporta ont désormais constitué un répertoire. Parallèlement, un écart générationnel s'est creusé entre chorégraphes et danseurs. Ceci a engendré, dans le processus de création, des rapports sociaux de plus en plus éloignés du modèle égalitaire qui prévalait dans les années 1970-1980.