La nature de l'historien. Par le haut, par le bas

Par : Guillaume Blanc
  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay entre le 25 juin et le 28 juin
      Cet article sera commandé chez un fournisseur et vous sera envoyé 3 à 6 jours après la date de votre commande.
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages220
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.274 kg
  • Dimensions14,3 cm × 22,2 cm × 2,0 cm
  • ISBN978-2-271-14946-6
  • EAN9782271149466
  • Date de parution13/02/2025
  • ÉditeurCNRS

Résumé

Comment être un universitaire quand on a été suffisamment défavorisé pour savoir ce que subir veut dire ? Comment devenir un historien dans un monde académique qui a ceci de violent qu'il prétend ne pas l'être ? Et surtout, comment raconter le passé correctement quand on confond si souvent ce que fut l'histoire avec ce qu'on aurait aimé qu'elle fût ? Etre, devenir, raconter. Trois histoires parallèles pour un itinéraire personnel, écrit "en parlant trop et de tout" : la nature tranquille des Cévennes et la grisaille de la Porte de Vanves ; les "luttes de crasse" entre universitaires et l'humanité salvatrice des étudiants ; la splendeur de la nature africaine et la violence déshumanisante de l'Unesco ; les mémoires coloniales et l'actualité de notre temps postcolonial...
L'ambiguïté est partout, et c'est là le fil rouge de ce récit : démêler les contradictions d'un passé qui pèse encore sur le présent, grâce à une histoire qui n'est jamais plus utile que lorsqu'elle accepte de tout prendre, le haut comme le bas. Au fil des pages se dessine un parcours original, fort et sincère, où la nature, salvatrice par bien des côtés pour l'auteur, apparaît aussi, surtout lorsqu'elle semble sauvage et préservée, comme un terrain miné par les luttes de pouvoir.
C'est la nature de l'historien.
Comment être un universitaire quand on a été suffisamment défavorisé pour savoir ce que subir veut dire ? Comment devenir un historien dans un monde académique qui a ceci de violent qu'il prétend ne pas l'être ? Et surtout, comment raconter le passé correctement quand on confond si souvent ce que fut l'histoire avec ce qu'on aurait aimé qu'elle fût ? Etre, devenir, raconter. Trois histoires parallèles pour un itinéraire personnel, écrit "en parlant trop et de tout" : la nature tranquille des Cévennes et la grisaille de la Porte de Vanves ; les "luttes de crasse" entre universitaires et l'humanité salvatrice des étudiants ; la splendeur de la nature africaine et la violence déshumanisante de l'Unesco ; les mémoires coloniales et l'actualité de notre temps postcolonial...
L'ambiguïté est partout, et c'est là le fil rouge de ce récit : démêler les contradictions d'un passé qui pèse encore sur le présent, grâce à une histoire qui n'est jamais plus utile que lorsqu'elle accepte de tout prendre, le haut comme le bas. Au fil des pages se dessine un parcours original, fort et sincère, où la nature, salvatrice par bien des côtés pour l'auteur, apparaît aussi, surtout lorsqu'elle semble sauvage et préservée, comme un terrain miné par les luttes de pouvoir.
C'est la nature de l'historien.