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  • Nombre de pages153
  • PrésentationBroché
  • Poids0.17 kg
  • Dimensions12,5 cm × 19,0 cm × 0,7 cm
  • ISBN978-2-13-057973-1
  • EAN9782130579731
  • Date de parution12/11/2009
  • CollectionQuadrige. Essais, débats
  • ÉditeurPUF

Résumé

Depuis 2005, le Centre Georges Canguilhem et l'Académie nationale de médecine organisent des séminaires communs. Des ouvrages, tels que L'Erreur médicale (Puf, 2006), en sont issus. Si la clinique se présente comme une activité qui s'exerce auprès de malades alités, la pratique médicale s'est vue bouleversée par une progressive déshumanisation du processus allant du diagnostic au pronostic pour aboutir à la thérapeutique. Alors que le temps consacré au dialogue avec le patient ou à l'examen physique vient à manquer, l'écran technologique interposé entre le patient et le médecin s'épaissit. L'ère du " colloque singulier " paraît désormais révolue. Le poids financier considérable du secteur industriel désormais greffé à la clinique, de même que l'action des pouvoirs publics qui encouragent l'automédication, laissent planer un doute quant aux interactions entres raisons économiques et sécurité des patients. Les motifs éthiques ou religieux, qui contreviennent à l'exercice normal de la médecine en attisant le soupçon sur la palpation du corps ou sur les essais cliniques, en particulier dans les pays en voie de développement, laissent entrevoir une solution " technique " et l'avènement du " patient robot " à l'ère de la simulation. Face à l'accentuation de ces problématiques, la publication de ces débats relève d'une volonté de palier le désagrégement du facteur humain au sein de la clinique moderne.
Depuis 2005, le Centre Georges Canguilhem et l'Académie nationale de médecine organisent des séminaires communs. Des ouvrages, tels que L'Erreur médicale (Puf, 2006), en sont issus. Si la clinique se présente comme une activité qui s'exerce auprès de malades alités, la pratique médicale s'est vue bouleversée par une progressive déshumanisation du processus allant du diagnostic au pronostic pour aboutir à la thérapeutique. Alors que le temps consacré au dialogue avec le patient ou à l'examen physique vient à manquer, l'écran technologique interposé entre le patient et le médecin s'épaissit. L'ère du " colloque singulier " paraît désormais révolue. Le poids financier considérable du secteur industriel désormais greffé à la clinique, de même que l'action des pouvoirs publics qui encouragent l'automédication, laissent planer un doute quant aux interactions entres raisons économiques et sécurité des patients. Les motifs éthiques ou religieux, qui contreviennent à l'exercice normal de la médecine en attisant le soupçon sur la palpation du corps ou sur les essais cliniques, en particulier dans les pays en voie de développement, laissent entrevoir une solution " technique " et l'avènement du " patient robot " à l'ère de la simulation. Face à l'accentuation de ces problématiques, la publication de ces débats relève d'une volonté de palier le désagrégement du facteur humain au sein de la clinique moderne.