La Médecine française et les Juifs 1930-1945

Par : Henri Nahum

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  • Nombre de pages412
  • PrésentationBroché
  • Poids0.9 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 3,0 cm
  • ISBN2-7475-9851-9
  • EAN9782747598514
  • Date de parution01/05/2006
  • CollectionRacisme et eugénisme
  • ÉditeurL'Harmattan
  • PréfacierJean Langlois

Résumé

Après la Première Guerre mondiale, de nombreux jeunes Juifs roumains n'ayant pas la possibilité de faire des études médicales dans leur pays viennent s'inscrire dans les facultés françaises. La réaction des milieux concernés passe de la défense corporatiste à la xénophobie puis à l'antisémitisme déclaré. Après la défaite de 1940, le régime de Vichy veut s'assurer l'adhésion du corps médical en excluant de la profession les médecins d'origine étrangère.
Quelques mois plus tard est décrété un numerus clausus limitant à 2% le nombre de médecins juifs autorisés à exercer. Les membres du Conseil de l'Ordre des Médecins vont appliquer fermement cette réglementation. L'étau se resserre. Face aux rafles et aux déportations, de nombreux médecins juifs se cachent sous une fausse identité, souvent sous la protection d'amis " aryens ". Certains vont rejoindre un mouvement de résistance ou franchissent les Pyrénées pour rallier la France Libre.
A l'été 1942, l'opinion française bascule, entraînant sympathie et aide individuelles aux victimes de la répression. L'ouvrage repose sur des témoignages particuliers et des archives familiales, ainsi que sur une documentation provenant des Archives Nationales, de la Bibliothèque Nationale, du Centre de Documentation Juive Contemporaine, de la Bibliothèque de l'Alliance Israélite Universelle, de la Bibliothèque de la Faculté de Médecine de Paris, de la Bibliothèque de l'Académie Nationale de Médecine, des Archives de l'Assistance Publique/Hôpitaux de Paris, et des Archives des Conseils de l'Ordre des Médecins.
Après la Première Guerre mondiale, de nombreux jeunes Juifs roumains n'ayant pas la possibilité de faire des études médicales dans leur pays viennent s'inscrire dans les facultés françaises. La réaction des milieux concernés passe de la défense corporatiste à la xénophobie puis à l'antisémitisme déclaré. Après la défaite de 1940, le régime de Vichy veut s'assurer l'adhésion du corps médical en excluant de la profession les médecins d'origine étrangère.
Quelques mois plus tard est décrété un numerus clausus limitant à 2% le nombre de médecins juifs autorisés à exercer. Les membres du Conseil de l'Ordre des Médecins vont appliquer fermement cette réglementation. L'étau se resserre. Face aux rafles et aux déportations, de nombreux médecins juifs se cachent sous une fausse identité, souvent sous la protection d'amis " aryens ". Certains vont rejoindre un mouvement de résistance ou franchissent les Pyrénées pour rallier la France Libre.
A l'été 1942, l'opinion française bascule, entraînant sympathie et aide individuelles aux victimes de la répression. L'ouvrage repose sur des témoignages particuliers et des archives familiales, ainsi que sur une documentation provenant des Archives Nationales, de la Bibliothèque Nationale, du Centre de Documentation Juive Contemporaine, de la Bibliothèque de l'Alliance Israélite Universelle, de la Bibliothèque de la Faculté de Médecine de Paris, de la Bibliothèque de l'Académie Nationale de Médecine, des Archives de l'Assistance Publique/Hôpitaux de Paris, et des Archives des Conseils de l'Ordre des Médecins.